Ma chère Hippolyte, Comment vous dire, mon ami le commandant Franz von Suppé des cavaliers légers de Roddenbach est d'avis qu' " à toute allures, je dois rester détendu à cheval". En fait d'allures, mon cheval "Peutêtre" en connaît deux : nous pratiquons avec succès et constance l'immobilité absolue de l'arrêt et un départ à toute allure en ce que je pense devoir être un galop. Quant à moi toutes mes articulations sont distendues. Puisqu'il me faut utiliser des aides académiques, j'implore la vôtre, connaissant vos dons en arts plastiques, pourriez vous illustrer ce que mon ami Franz me demande d'exécuter Candide
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Mon cher Candide, C'est vrai qu'il faut être détendu
à toutes les allures mais il faut commencer par le pas. Avez vous
fait du 100 km/h la première fois que vous vous êtes assis
au volant d'une voiture ?
Quand on est à l'aise au pas, on apprend le trot enlevé expliqué dans une lettre précédente, puis on fait du trot assis, sans étriers et lorsqu'on y est à l'aise, le galop est un jeu d'enfant... Enfin presque! J'oubliais, à votre stade, pour passer de
l'arrêt au pas: faites un petit bruit en claquant la langue ou en
envoyant un bisou sonore à votre monture, il y a beaucoup de chances
qu'il passera la première vitesse!
Suivant le type d'équitation que vous avez
choisi, monte classique, américaine, ou naturelle, les impulsions
données par le cavaliers sont différentes mais toutes se
ramène en fait à des déplacement du point d'équilibre
et aux comportement naturel des chevaux qui est la fuite devant un événement
inattendu.
Comme ouvrages de référence je vous
recommanderais en un premier temps, en ce qui concerne l'équitation
classique de consulter à la bibliothèque de votre cercle
équestre les ouvrages didactiques suivants :
Votre Hippolyte
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le site www.equinfo.org ![]() rubrique HUMOUR miroir candide- |