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voir aussi :
Horsemanship ? et Histoire succinte de l'Equitation
Le cheval est un mammifère appartenant à l'ordre des
ongulés, sous-ordre des périssodactyles, famille des équidés,
genre equus, espèce caballus. Les périssodactyles sont des
quadrupèdes, possédant des doigt en nombre impair, dont seul
celui du milieu, protégé par une boîte cornée,
ou sabot, prend appui sur le sol.
L'homme est apparu sur terre durant l'ère quaternaire, il y a
moins de 3 millions d'années. L'equus,
autrement dit le cheval tel que nous le connaissons aujourd'hui, galopait
déjà sur le continent américain, dans les immensités
du pliocène, à la fin de l'ère tertiaire. Le minime
éohippus originel avait eu le temps d'évoluer : sorte de
petit renard aux moeurs forestières, ancêtre commun des équidés,
il avait acquis la taille d'un poney, perdant peu à peu ses doigts
pour n'en conserver qu'un seul, changeant de régime alimentaire
et de dentition. Sa vitesse le protégeant des prédateurs,
il aurait alors envahi le monde. Après avoir résisté
aux bouleversements glaciaires du quaternaire, il s'était finalement
retrouvé en 2 types essentiels :
le Tarpan
, dit d'Ukraine dont il ne reste aujourd'hui de représentant mais
une race reconstituée
le Cheval
de Prjevalski, qui survit dans le sud-ouest de la Mongolie.
L'évolution des équidés s'est étendue sur
une période de 60 millions d'années avant notre ère
; elle a
commencé au début de l'ère tertiaire : de l'Eohippus
du Paléocène, on est passé, dans l'ordre à
l'Orohippus de l'Eocène, puis aux Mésohippus et Miohippus
de l'Oligocène, après il y a eu le
Parahippus du Miocène, et le Merychippus ; puis après
le Pliohippus du Pliocène, on est enfin arrivé à l'Equus
du Pléistocène et à l'Equus Caballus du Néolithique.
Au cours de ces millénaires, de nombreuses formes ont disparu, tels
l'Anchitherium et l'Hypohippus, descendants de Miohippus, avec l'Hipparion
et l'Hippidion descendants du Merychippus.
L'évolution de l'espèce s'est accompagnée de modifications
importantes dans :
On considère que toutes les races et tous les types de chevaux
actuels descendent de 3 branches
principales, appartenant à une seule espèce :
Des deux premiers dériveraient les races de type longiligne
et médio-longiligne, tandis que le troisième est l'ancêtre
des races de types bréviligne de l'Europe centrale et septentrionale.
Au sein de l'espèce se forment spontanément ou artificiellement
différentes races, soit des groupes
d'individus possédant des qualités caractéristiques
communes nettement dessinées les différenciant des autres
races et qu'ils transmettent à leurs descendants.
Les races spontanées se forment par sélection naturelle, en fonction de laquelle ne réussissent à survivre que les sujets aptes à s'adapter à un milieu déterminé et à transmettre à leur descendance leurs caractères particuliers.
La majorité des races sont artificielles, c'est à dire créées ou améliorées par l'homme, qui en a opéré la sélection en cherchant à fixer les caractère souhaités. La sélection artificielle est donc fondée sur le croisement (accouplement entre sujets de races différentes) ou le métissage (accouplement des individus les plus aptes issus de croisements, les métis). Le choix des reproducteurs, se fonde sur les caractéristiques morphologiques ou fonctionnelles. Parfois, la sélection fonctionnelle domine, et les caractères morphologiques apparaîtront moins bien nettement définis, essentiellemnt variables (races de courses) ; dans d'autres cas, ce sera la sélection morphologique qui prendra le dessus.
Le rôle des éleveurs et de leur critères de sélection est ici capital
Le reste est de
l'histoire des inventions équestres
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