Si l'équitation ne fait pas nécessairement partie des sports à hauts risques, il faut pourtant admettre que cavalier et monture sont en permanence exposés à des situations qui peuvent être lourdes de conséquences.
Nous sommes surpris, lors de la plupart de nos contacts avec des cavaliers, du flou et de la confusion qui règnent à propos des assurances équestres.
La première constatation est que le Législateur n'impose aucune couverture d'assurance au cavalier ou propriétaire d'un cheval.
Mais cela signifie-t-il pour autant que ce type de contrats d'assurance soit superflu ?
Que couvrent réellement ces contrats ?
N'y a-t-il pas double emploi avec les assurances collectives dont peuvent
bénéficier les membres d'une fédération, d'un
cercle équestre ou d'une école d'équitation ?
C'est à toutes ces questions que nous voulons donner une réponse
claire et précise.Et y répondre est notre métier,
puisque nous sommes des intermédiaires en assurances presque exclusivement
orientés vers les cavaliers et tous ceux qui, de près ou
de loin, gravitent de par leur métier ou leur passion tout simplement,
autour du cheval.
Le premier à être concerné par les assurances équestres est bien entendu, le cavalier. Aussi chevronné soit-il, un cavalier n'est pas à l'abri d'un accident et sa responsabilité peut facilement être engagée à l'occasion de dommages causés à autrui.
Vient ensuite son cheval. Quelle que soit sa valeur, le cheval représente
un capital lui aussi exposé à tous les risques.Choisir de
ne pas assurer son cheval et donc supporter soi-même le risque, ou
confier ce risque, contre paiement d'une rémunération à
un assureur, voilà une décision à laquelle il est
peut-être sage de réfléchir.
Et puis vient le matériel, les accessoires divers. Certains véhicules
d'attelage, certaines selles représentent de véritables petites
fortunes qui peuvent faire l'objet de convoitises ou s'abîmer
? D'où l'utilité de pouvoir les assurer dans certains cas.
Enfin, il y a le professionnel : l'exploitant de manège, l'éleveur,
le maréchal-ferrant, le bourrelier et tant d'autres
Eux aussi ont intérêt à confier la couverture des
risques liés à leurs professions à un assureur plutôt
que de les assumer eux-mêmes.
Un conseil ne coûte rien.
Hippiquement vôtre
Daniel Van den broeck réactualisé le 20.10.2001