La mort reste une des préoccupations de la plupart des propriétaires de chevaux, car ne l’oublions pas, quelle que soit l’étendue de la bourse qui finance l’acquisition d’un cheval, ce dernier constitue un capital important exposé à pas mal de risques tant sur les plans de la santé que des accidents.
Mais de plus en plus de propriétaires se rendent compte qu’il existe un autre risque majeur : celui de ne plus pouvoir utiliser leur compagnon pour la ou les disciplines qu’ils ont choisies.
L'assurance perte d'utilisation ou invalidité permanente offre une solution
Une maladie,un accident ou une boiterie peuvent en effet mettre un terme
définitif à la pratique du saut d’obstacle, aux épreuves
de dressage, d’endurance, de la monte américaine ou autres. Cependant
que cet handicap irréversible ne justifie pas l’euthanasie du cheval.
L’on se retrouve alors avec un cheval inutilisable et la poursuite
des activités sportives ou de loisirs exige un nouvel investissement.
Dorénavant il est possible de faire face à ce type de
mauvais coups du sort. Nous avons en effet étoffé notre gamme
de formules en y ajoutant ce type de risques. En voici quelques détails
: (sur fond vert les risques couverts)
formule D | formule DOV | formule ODA | formule UV |
toute autre cause de perte d'utilisation par maladie, accident, boiterie due à l'accident et à la maladie | |||
perte d'utilisation par accident ou maladie ou boiterie par accident | perte d'utilisation par accident ou maladie ou boiterie par accident | ||
perte d'utilisation par accident | perte d'utilisation par accident | perte d'utilisation par accident | |
mort par maladie ou par accident | mort par maladie ou par accident | mort par maladie ou par accident | mort par maladie ou par accident |
Qu’entend-on par :
Perte d’utilisation = dépréciation = invalidité permanente : la ou les disciplines pour lesquelles vous utilisez votre cheval sont mentionnées sur la police d’assurance (obstacle, dressage, attelage, endurance, complet …) Lorsque votre cheval n’est définitivement plus apte à exercer ces activités, l’on considère qu’il y a perte d’utilisation ou dépréciation ou encore invalidité permanente.
La maladie : toute affection aiguë qui n’existe évidement pas au moment de la souscription et dont la cause n’est imputable ni à l’âge ou à l’usure
L’accident : toute violence extérieure et immédiate qui
s’exerce sur le corps du cheval entraînant ainsi et directement une
blessure corporelle externe médicalement définissable. Mais
également l’empoisonnement par inhalation de gaz ou de vapeurs nocives,
la noyade, et les actes de sadisme commis par des tiers.
Foulure, torsion, faux pas, tendinite ne sont pas considérés
comme accidents
La boiterie par accident : voir supra pour la définition de l'accident
La boiterie par maladie : causée par des affections telles que la maladie naviculaire par exemple
Quel avenir pour un cheval déprécié ?
Que devient le cheval lorsque son propriétaire a été
indemnisé dans le cadre d’une perte d’utilisation ?
Le principe est qu’il y a transfert de propriété et que
l’assureur a donc le droit de reprendre l’animal indemnisé.
Mais nous avons pensé aux liens affectifs qui très souvent
se sont développés entre le cheval et son maître.
Alors, moyennant versement à l’assureur de la valeur-boucherie
du cheval indemnisé, c’est-à-dire du prix que l’assureur
pourrait toucher d’un abattoir agréé, le cheval reste propriété
de son maître qui pourra sans aucun doute l’affecter à la
reproduction ou lui réserver une paisible retraite en prairie.
Assurer tout un cheptel de chevaux coûterait les yeux de la tête
Les cercles équestres, les éleveurs et autres gros propriétaires
de chevaux peuvent bénéficier d’une formule spéciale
: la formule HARAS.
Il est rare en effet que plusieurs chevaux meurent ou se déprécient
au cours de la même année, sauf en cas d’incendie par exemple.
L’on peut dès lors assurer à un taux de prime réduit
25% de la valeur totale des chevaux assurés.
Un exemple vous permettra de mieux comprendre :
10 chevaux de 100.000 bef = 1.000.000 bef
On indemnisera donc en cas de sinistre à concurrence de maximum
250.000 bef par an .
Les chevaux peuvent être couverts par une des 4 formules décrites
dans le tableau ci-dessus, et moyennant une légère surprime,
l’on peut couvrir non plus 25 % mais 100 % de la valeur totale contre le
risque « incendie ».
Tous les chevaux ne doivent pas être assurés pour la même
valeur, mais la valeur d’un cheval ne pourra pas dépasser 25% de
la valeur totale à assurer
Une formule à méditer…
Daniel Van den broeck 02.08.2001