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Assurances Equestres

La couverture de 

votre pratique équestre...

FICHE D’INFORMATION WATINCO n°4

Autopsie d’un contrat “mortalité”
Un contrat d’assurance n’est certainement pas chose aisée à lire. Et souvent, à raison, la sagesse populaire vous incite à vous méfier de “ce qu’il y a entre les lignes”, des petites notes en bas de page, des mots en italique, des astérisques,...

Afin de mieux comprendre, nous vous proposons de décortiquer le contrat de mortalité de Hippo Assurantien BV, contrat que nous commercialisons sur la Belgique, le Grand Duché de Luxembourg et la France.
Ce qui suit est donc spécifique à Hippo Assurantien BV et ne vaut pas nécessairement pour d’autres compagnies couvrant les risques équestres.

Etendue de l’assurance
Les assureurs couvrent les dommages dus au décès du cheval assuré et résultant d’un accident ou d’une maladie.

Qu’est-ce qu’un accident ?
Toute violence  extérieure qui frappe de manière inopinée le cheval assuré et entraîne la mort de l’animal.
Concrètement :
-la noyade accidentelle mais non liée à une catastrophe naturelle. 
La perte du cheval dans une inondation n’est donc pas couverte.

-le transport par terre, air ou voies navigables intérieures dans tous les pays de l’Europe Occidentale (pays de l’ex-URSS exclus)
Le transport maritime est exclus sauf dans les liaisons avec la Grande Bretagne et les pays scandinaves.
Les transports intercontinentaux peuvent être couverts par une police séparée.

-les blessures occasionnées par des clôtures : 
elles sont couvertes lorsque le cheval tente de s’échapper de l’écurie ou de la pature.
Quid du fil de fer barbelé ? Les blessures dues à l’usage du fil de fer barbelé sont couvertes par Hippo.

-l’empoisonnement : 
ce type d’accident n’est pas couvert sauf s’il s’agit d’intoxication par fumées ou consécutive à l’administration d’un vaccin anti-grippe, anti-tétanique ou autre produit administré par un vétérinaire.
Toutefois, l’empoisonnement par botulisme est couvert. Le botulisme est un empoisonnement du à la bactérie Clostidium botilum, qui se développe principalement sur les cadavres en décomposition. Le  cheval n’est pas carnivore, le botulisme est donc une affection très rare, mais nous avons connu un cas parmi nos chevaux assurés.
-actes de sadisme : oui à condition bien entendu qu’ils soient perpétrés par des tiers au détriment du propriétaire du cheval

-accident sportif : oui

-incendie, foudre, électrocution : oui

Quelle maladie ?
Il s’agit bien sûr de toute maladie, d’ infirmité ou d’ affection non existante au moment de la conclusion du contrat. S’il est médicalement prouvé qu’une maladie qui se serait déclarée après la souscription existait déjà au moment de cette souscription, il n’y aura pas d’indemnisation en cas de mort consécutive à cette affection. C’est la raison pour laquelle l’examen vétérinaire d’agrégation est primordial. (cet examen se fait par le vétérinaire de votre choix).

Les coliques sont également couvertes ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres compagnies.

Que se passe-t-il si le cheval souffre d’anomalies ou d’infirmités con
nues au moment de la souscription ?
Le cheval sera probablement admis, mais une clause restrictive sera d’application excluant les dommages consécutifs à l’anomalie ou à l’infirmité en question.

Un cheval qui souffre de boiterie pourra être assuré contre la mort à l’exception de la mort due à un dommage consécutif à cette boiterie.

Territorialité de l’assurance

Votre cheval est couvert dans tous les pays de l’Europe Occidentale, y compris la Grande Bretagne et la Scandinavie.
Si vous emmenez votre cheval en France par exemple, la garantie mortalité reste acquise.
Si le séjour en dehors de nos frontières dépasse les 3 mois, nous vous demandons de le signaler à l’assureur. Il n’en résultera aucun supplément de prime.
Si votre cheval part séjourner dans d’autres régions du monde, il est possible de souscrire à une police spéciale comme cela a été le cas par exemple pour les chevaux belges participant au championnat du monde d’endurance 1998 dans les Etats Arabes Unis.
 

Voilà donc précisées les notions d’accident, de maladie, d’étendue territoriale dans le cadre d’une police “mortalité”.

les exclusions
Comme promis, nous allons nous pencher aujourd'hui sur les clauses souvent tues dans la publicité : les exclusions. 

Quels sont les risques que la police d’Hippo-Assurantiën ne couvre pas ?

1 La castration d’un étalon âgé de plus de 2 ans. Ce risque peut être couvert par une police séparée.
La castration d’un étalon âgé de moins de 2 ans mais dont les parties génitales ne seraient pas normalement constituées.
2 Toute intervention chirurgicale ou vaccination injustifiée. 
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cela se produit.
3 L’abattage non justifié par des motifs humanitaires . 
Qui peut décider de l’euthanasie ? 
Un vétérinaire agréé par l’assureur ou le vétérinaire appelé à intervenir par le souscripteur.
4 Le dommage résultant d’une maladie, d’une anomalie ou infirmité existante au moment de la souscription sauf si cette maladie, anomalie ou infirmité est mentionnée dans la police.
Concrètement cela signifie qu’il est possible d’assurer un cheval contre la mort si ce cheval souffre d’une affection déterminée. 
Une clause restrictive sera alors ajoutée au contrat. 
Toute autre cause de mortalité que celle précisée dans la clause restrictive donnera alors lieu à une indemnisation.
5 Il vous est demandé, lors de la souscription, de préciser la ou les disciplines auxquelles vous destinez votre cheval. 
Il est important d’être précis et complet. 
Si le cheval est utilisé à d’autres fins que celles précisées et qu’il y a décès, l’assureur peut refuser l’indemnisation.
Il est évident que chaque discipline présente ses propres risques et que l’assureur doit être en mesure de pouvoir évaluer précisément ces risques avant d’agréer le cheval à assurer.
Obstacle, complet, trot, course, débardage, ... présentent des degrés de risques très différents.
Prévenez immédiatement l’assureur en cas de changements.
6 Le transport par bateau sauf entre l’Europe continentale, les îles Britanniques et les pays scandinaves. 
Le transport maritime vers d’autres destinations peut être couvert par une police séparée.
7 La police étend ses garanties à tous les pays de l’Europe Occidentale, mais un séjour en dehors de nos frontières de plus de 30 jours doit être signalé à l’assureur. 
Cela n’entraîne pas nécessairement une modification de la prime.
8 Si le dommage résulte d’un mauvais traitement, de mauvais soins ou de blessures volontaires. 
Cela aussi existe ...
9 L’intoxication (empoisonnement) n’est pas couverte sauf si elle est due aux fumées ou qu’elle résulte d’une vaccination contre la grippe, la rage, le tétanos ou autre vaccination obligatoire.
10 Le non-respect des clauses prévues dans la police
11 Les dommages résultant de tout accident d’origine nucléaire
12 Les dommages résultant de catastrophes naturelles (inondations, glissement de terrain, tremblement de terre, cyclone,...
13 Les dommages résultant de la peste africaine des chevaux (épizootie) 
14 Les dommages résultant de guerre, invasion, révolution, grèves, nationalisation, réquisition par les Autorités
15 Les risques de mortalité pendant la gestation sont assurés chez la jument. 
Le foetus ne l’est pas et la perte de ce dernier n’est pas couverte par la police.
Vous aurez constaté que ces exclusions coulent pratiquement toute de source.

Base de l’assurance

C’est le formulaire de souscription rempli et signé par le preneur d’assurance qui est la base de l’assurance. C’est sur base de ce document que l’assureur va évaluer son risque.
Il est donc capital de compléter ce document au mieux pour éviter toute contestation par la suite.
Le rapport vétérinaire qui n’est en principe demandé qu’à la souscription est lui également de première importance. C’est au vétérinaire de votre choix que nous confions cette mission.
Modification de l’utilisation L’utilisation que vous faite de votre cheval constitue également un facteur de risque pour l’assureur.
Un cheval de dressage court normalement moins de risques qu’un cheval de débardage.
Il est donc important d’informer l’assureur de l’utilisation précise et de toute modification ultérieure.
Autres assurances Il est interdit, sauf dans certains cas et avec accord de l’assureur, d’assurer votre cheval auprès de plusieurs compagnies simultanément. Valeur assurée Hippo Assurantiën n’envoie pas d’expert pour déterminer la valeur assurée de votre cheval.
Alors, comment la déterminer ?
La valeur assurée ne peut dépasser la valeur négociable du cheval (dans des conditions normales de vente : faites abstraction de toute valeur “sentimentale”).
Exprimé autrement : combien vous faudrait-il débourser pour acquérir un cheval possédant les mêmes caractéristiques et le même niveau que le vôtre.
La valeur assurée n’est pas figée : votre cheval peut prendre ... ou perdre de sa valeur.
Un étalon précédemment admis à la monte publique mais aujourd’hui déclaré inapte, perd de sa valeur.
Sous-assurer un cheval est autorisé. Sur-assurer est interdit en fonction du principe même de l’assurance qui est d’être indemnisé en cas de sinistre et non de réaliser un profit.
En cas de doutes, consultez l’assureur ou son représentant.
L’âge de votre cheval Hippo Assurantiën assure les chevaux jusqu’à l’âge de 12 ans.
Une prolongation est possible moyennant majoration de la prime mortalité de 0,5 % par année supplémentaire.
L’âge de votre cheval est majoré d’une année au 1er janvier de chaque année.
Paiement de la prime La prime est payable dans un délai de 30 jours qui suit l’échéance.
A défaut, l’assureur n’est plus tenu de procéder à une quelconque indemnisation en cas de sinistre.
Reconduction / résiliation du contrat Le contrat est renouvelable annuellement par tacite reconduction.
Une résiliation par l’assuré ou l’assureur est possible moyennant envoi d’un pli recommandé et préavis de 3 mois

Daniel Van den broeck
 

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