Par contre au niveau connaissance et observation ils ne sont
pas en reste comme en témoigne un poeme de
Virgile...
Leur mets, c'est l'herbe tendre et la fraîche verdure,
Leur boisson c'est l'eau d'un fleuve ou d'une source pure,
Sur un lit de gazon ils trouvent le sommeil
Et jamais les soucis n'ont hâté leur réveil
Ainsi de la mamelle à peine séparé
Ton éléve à l'art est déjà préparé
Déjà son front timide et sans expèrience
Vient aux premiers liens s'offrir sans défense
Mais compte t-il trois ans, bientôt mordant le frein,
Il tourne caracole, bondit sous la main,
Sur ses jarrets nerveux il retombe en mesure,
Pour la rendre plus libre, on gène son allure
Tout à coup, il s'élance et plus promt que l'éclair
Dans les champs effleurés, il court, vole et fend l'air
Mais, soit qu'il traîne un char, soit qu'il porte son guide
J'exige qu'un coursier soit jeune, ardent, rapide
Fut il sorti d'Epire, eut -il servi les Dieux
Fut il né du trident, il languit s'il est vieux
Quand des ans ou des maux il sentira le poids
Des travaux de l'amour dispense sa faiblesse
Venus ainsi que Mars demande la jeunesse
Ne l'engraisse surtout qu'aprés l'avoir dompté
Autrement son orgueuil, jamais n'est surmonté
Il se dresse en fureur sous le fouet qui le touche
Et s'indigne du frein qui gourmande sa bouche
Mais veux-tu prés d'Elis, dans des torrents de poudre
Guider un char plus prompt, plus brûlant que la foudre ?
Veux tu dansles horreurs d'un choc tumultueux
Regler d'un fier coursier les bonds impétueux ?
Accoutume son oeuil au spéctacle des armes
Et son oreille au bruit et son coeur aux alarmes
Qu'il entende déjà ,le cliquetis du frein
Le roulement des chars, les accents de l'airain;
Qu'au seul nom de ta voix, son allégresse éclate
Qu'il frémisse au doux bruit de la main qui le flatte
Un jour tu verras le coursier généreux
Ensanglanter son mors, et vaincre dans nos jeux,
Ou plus utile encore dans les champs de la guerre,
Sous de rapides chars faire gémir la terre
Son front combat le vent, son pied frappe la plaine
Et sous ses bonds fougueux il fait voler l'aréne.
Voila, c'est de Virgile, contemporain de Cesar (70 à 19 av JC),
de son vrai
non Publius Vergilius Maro....
Relire l'Enéide....
Rien n'a changé en matière de chevaux, si vous lisez
bien....
On n'a rien inventé.....
Quod erat demonstrandum...
CQFD
ou Cavalier Quotidien Ferus de Decouvertes
(merci Manu !)