Pour un développement harmonieux de l'individu, le chien guide, chien d'assistance ou à but therapeutique remplit des rôles aussi différents que variés :
il est une aide physique pour les activités que la personne ne peut plus effectuer de façon autonome.   Il est l’ami, le compagnon, le confident et représente un énorme soutien psychologique.   Il permet un échange social entre le non-voyant, le moins valide  les autres et son environnement et il est un être stimulant.  Il permet l’intégration du handicapé dans la société, redonnant ainsi un sens à la vie et aide à maitriser l'ensembles des facettes de la pathologie individuelle..

Le chien

Guide, thérapeute ou assistant

 

 


Le chien d'aveugle et les conditions exceptionnelles

- Ce Mardi l'horreur a frappé le monde, quatre avions détournés par des terroristes sont volontairement écrasés dans des bâtiments de bureaux à 9h du matin.  A Washington le Pentagone brûle encore deux jours après, tandis qu'à New York, les deux tours du World Trade Center s'effondrent entrainant plusieurs autres immeubles dans la ruine.

Ipo3api et Furty vous transmettent ce message emouvant de la part d'une correspondante amie.  Nous ne souhaitons pas épiloguer sur ces evènements par pudeur et sans doutes par peur de penser que certain s'imaginerait que nous profitions de se drame pour faire du profit d'audience. Quelques soient les divergeances d'opignons politique ou religieuse, il s'agit du massacre de plus de 4000 innocents.  Cela merite la reflexion, le receuillement et le respect.
Bernard. direction@furty.com 
Francis Ipo3api@advalvas.be

Je vous envoie une histoire plus que touchante arrivée durant les attentats aux USA (c'est un ami vétérinaire qui me l'a envoyée après l'avoir entendu à la radio australienne/(Australian Broadcasting Corporation)). NS :

Elle, Mary, a 26 ans et est aveugle depuis 2 ans après un accident !
Elle vient de rencontrer April Moon, dont on lui parle depuis 10 mois, et qui doit lui changer la vie ! April Moon est une chienne Golden Retriever de 35 mois, dressée pour aveugle, et qu'elle rencontre pour la 1ere fois, ce matin du 11 septembre 2001, au pied de la tour n°2 du World Trade Center, où travaille Mary, à la Deutsche-bank, au 47e étage !

Il est 7 heure du matin. 
Le dresseur d'April Moon explique à Mary comment fonctionne" la chienne :
les codes, les compétences, ... parmi lesquels l'usage de l'ascenseur !

Tout va bien. 
La chienne a "sorti" sa nouvelle maîtresse au bon étage, dès le 3e essai !
Au 47e...
A 9h... Mary tient le harnais d'une main ferme.
Autour d'elle, les hurlements, la poussière, l'obscurité, la bousculade vers les escaliers....... les escaliers de secours, que personne ne connaît ! 
Évidemment. Et surtout pas la chienne.

Puis la fumée, la chaleur, les gaz des plastiques qui brûlent..
Mary ne lâche pas le harnais métallique de la chienne qui la conduit calmement ds des escaliers, où règne la confusion, les cris, les coups les chutes violentes... 
Mary tombe, se fait piétiner,  perd la chienne qui revient contre elle, sous sa main. Mary reprend le harnais...
Elles descendent. Mary est perdue. La chaleur augmente et l'air devient étouffant. (la temperature montera à 1500degrés au 105étage).

La chienne descend, sans tirer, en négociant les virages, les paliers, les volées d'escaliers  et les portes de sécurité pare-feu à ressorts qu'il lui faut pousser  ou qu'on lui relâche en pleine gueule, dans la confusion !

Toujours à la descente.. qui dure plus de 45 minutes !
Mary sera une des 10 dernières personnes à sortir de la tour N° 2 :
April Moon ne s'est pas trompée d'étage. Après 47 étages dans le noir,  elle n'a pas continué vers les sous-sols sans le faire exprès, comme les gens qui se sont perdus ds la panique. Et qui y sont encore...

Cette histoire, parmi d'autres, me bouleverse !

Nathalie SERIER [mailto:nathgesp@lagoon.nc]

Et nous rapelle que le chien d'assistance donne la vie et rend l'autonomie tant aux personnes mal voyantes qu'aux personnes moins valides.

La loi autorise désormais les personnes ayant de tels chiens à les utiliser dans tous les lieux publics.

Le seul probleme est la faible disponibilité en chiens, car vraiment ils sont indispensables pour ceux qui ont la chance d'en avoir un.

le salon Handicom à Charleroi le 18-20 octobre et Machelen les 3-4 octobre seront l'occasion de voir ces chiens  et leurs formateurs
 

En Belgique des chiens guides sont formés par l’ASBL SCALE DOGS  créée en 1990, par des membres du KIWANIS ‘Bruxelles-Scale‘. dans l’unique but de redonner au non-voyant, indépendance, liberté et goût de vivre, en lui permettant, grâce à son chien-guide, d’être entièrement autonome. 

Notre centre, situé en bordure de la Forêt de Soignes, dispose d’une aire d’entraînement pour les chiens ainsi que de toute l’infrastructure nécessaire à la formation des chiens-guides. 

De jeunes Labradors sont sélectionnés à l’âge de six semaines et après une éducation de base d’un an dans une famille d’accueil, ils rejoignent notre centre pour leur formation, avant d’être remis gracieusement au non-voyant. 

ASBL SCALE DOGS
Route de Mont Saint-Jean 2 
B 1170 BRUXELLES  
contactez-nous ! 
00(32)2/660.77.56 
adam.expertises@skynet.be
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Chien guide, chien d'assistance par Valérie Blein Kolly 
Le chien-guide remplit des rôles aussi différents que variés : 
il est une aide physique pour les activités que la personne ne peut plus effectuer de façon autonome.   Il est l’ami, le compagnon, le confident et représente un énorme soutien psychologique.   Il permet un échange social entre le non-voyant, les autres et son environnement et il est un être stimulant.  Il permet l’intégration du handicapé dans la société, redonnant ainsi un sens à la vie. 
  
 


 
 
 

Chien D'Assitance : 

QU'EST-CE QUE C'EST ?

Un chien d'assistance est un chien dressé pour aider une personne handicapée physique dans les aspects pratiques de la vie quotidienne tels que ouvrir des portes, ramasser des objets quels qu'ils soient (lunettes, télécommande, cuillère, paille,...), porter des courses, etc. Il peut également apporter une aide psychologique dans la mesure où il oblige la personne à sortir et permet des contacts plus faciles avec le monde extérieur.
 

QUELLE EST LA RACE LA PLUS APPROPRIÉE?

La race la plus utilisée est le "RETRIEVER", tant le labrador retriever, que le golden retriever, voire éventuellement le flat­coated retriever.La définition de retriever est "rapporteur de gibier". Il aime rapporter et se laisse facilement dresser pour ne pas détériorer les objets.

Cette race présente les avantages suivants :

  • .Le caractère: sociable et doux, aimant  faire plaisir à son maître;
  • .La taille: le chien adulte a le dos au niveau du fauteuil roulant, ce qui facilite la récompense (caresse, friandise,...) et la récupération d'objet dans sa gueule;
  • .Le physique: ses traits non agressifs rassurent.
.,

A QUI EST-IL DESTINE ?

A toute personne ayant un handicap physique quel qu'il soit donc également les personnes qui sont en fauteuil roulant suite à un accident ou une maladie. Cependant, il est demandé un minimum de mobilité afin de pouvoir tenir le chien en laisse, de le féliciter et de le nourrir. Il est important également d'avoir une élocution claire et compréhensible pour qu'il puisse exécuter les ordres.

QUELLE FORMATION ?

  1. La sélection des chiots: les jeunes sont sélectionnés à l'âge de 7 semaines. Les critères du bon chien sont la sociabilité, le contact avec l'homme, l'envie de travailler et la soumission.
  2. Placement en famille d'accueil: de 2 à 18 mois, les chiots sont placés dans des familles d' accueil qui se chargent de leur éducation de base (propreté, socialisa­tion...). Deux fois par mois, les familles d'accueil suivent des cours au centre de formation des chiens d'assistance pour prévenir les erreurs et éviter que de mauvaises habitudes ne s'installent.
  3. Formation du chien: à 18 mois, les chiens retournent au centre où ils reçoi­vent durant 6 mois une formation stricte et approfondie afin de connaître 50 ordres à l'âge de 2 ans.
  4. Contact entre Ie chien et la personne handicapée : tout dépend de l'organisme choisi. Certaines associations proposent aux moins valides des stages de deux semaines (résidentiels) au cours desquels les stagiaires apprennent à "conduire" leur chien. D'autres proposent un travail plus personnalisé grâce à des cours par petits groupes de 2 ou 3 (une fois par semaine durant trois mois, par ex.). D'autres encore impliquent la personne handicapée dans le processus de formation à partir de l'achat du chiot.


Pour de plus amples renseignements en Belgique :
asbl DYADIS : Tél: 02/772.30.12   (Bruxelles)
asbl HACHIKO : Tél: 09/230.69.26   (Gand)
asbl COEUR A COEUR :Tél: 0495/33.79.29
source : Nathalie De Regge  Guide Chaisard Noir 1999

En France contacter l'AFIRAC
 


 
Le chien thérapeute : mythe ou réalité ? 
Pas facile pour certains d' accepter l'idée de laisser entrer un animal en milieu hospitalier ou en maison de retraite... même si le but recherché est, sinon la guérison, tout du moins un certain mieux-être des personnes qui résident dans ces endroits pour un court ou long séjour. On évoque les problèmes d'hygiène, le risque d'accroissement des maladies nosocomiales, de chutes ou encore le surcroît de travail du personnel soignant. Pourtant, de nombreuses expériences menées notamment à Nantes (ville pilote dans ce domaine) à Lyon ou encore Clermont-Ferrand ont conduit à d'excellents résultats. C'est ce qu'ont rappelé différents intervenants lors des Rencontres de Nantes organisées par l'Afirac en juin dernier

On sait aujourd'hui que l'animal thérapeute (le cheval, le chien ou le chat) n'est pas un mythe. Même s'il ne conduit pas à la guérison totale, il ne fait aucun doute qu'il améliore grandement le bien-être des personnes (jeunes ou âgées) avec lesquelles il est mis en contact
Déjà, le cheval est utilisé avec succès par certains centres car la pratique équestre contribue comme tout sport au développement et à l'épanouissement de la personne. Les sports et les approches de l'animal favorisent les relations humaines et jouent un rôle d'intégration pour les personnes handicapées.
Pour autant, la démarche qui consiste à introduire un chien dans certains milieux a encore du mal à s'imposer. Il y a tout d'abord une question de coût, car il faut entretenir l'animal. Cela représente par ailleurs une charge de travail supplémentaire pour les référents. Enfin, et c'est ce qui semble le plus choquer les esprits, on parle beaucoup d'hygiène. 
L'Afirac (Association Française d'Information et de Recherche sur l'Animal de Compagnie) initie et développe de nombreux travaux de recherche qui portent sur les bénéfices de la présence animale en milieu scolaire, hospitalier ou encore en maisons de retraite. Lors des Rencontres de Nantes organisées les 22 et 23 juin derniers, l'association a permis à plusieurs acteurs de terrain de confronter leurs expériences et de mettre en avant ce rôle indéniable que joue l'animal dans certaines circonstances. 

 

Léon, le golden qui " redonne " vie
Laure Vaissade du service épidémiologie-économie de santé et prévention du CHU de Clermont-Ferrand a tout d'abord rappelé lors de ces Rencontres les mécanismes économiques qui conduisent à la décision d'intégrer un animal dans une unité de soin. Et la démarche est loin d'être simple. " J'aime pas les clebs ! ", griffonne un jour sur une note de service le Pr Olivier Rodat de l'Hôpital Saint-Jacques de Nantes, qui a en charge le service gériatrie. Mais précise t-il aussitôt à l'époque, " il y a peut-être quelque chose à faire avec projet ". C'est lui qui en fait s'est par la suite battu pour que soit admis le désormais célèbre golden retriever Léon au sein de l'unité de long séjour réservée à une population dépendante. " C'était pour beaucoup une idée saugrenue que de vouloir intégrer un animal en milieu médical ", a expliqué le Pr Olivier Rodat lors de son intervention dans le cadre des Rencontres de Nantes. " Le directeur pensait que l'on était devenu fou ! Il est certain que gérer la présence d'un chien dans notre milieu n'est pas quelque chose que l'on nous a appris à la fac ", a t-il poursuivit. Au final, Léon intègre l'hôpital en 1997 et cela est vécu comme très innovant. " On a très vite compris l'avantage à tirer de cet animal soignant ", a relaté le professeur. " Inséré dans un programme thérapeutique, il a apporté une dimension nouvelle et le travail a été très fructueux. " En effet, plusieurs malades peu stimulables se sont peu à peu " réveillés ". Cela n'a pas été plus facile de faire accepter l'idée de travailler avec un chien pour le Dr Didier Vernay, neurologue au CHU de Clermont-Ferrand. Pourtant, cela était devenu tout aussi important pour lui : il est en effet en fauteuil roulant après un accident survenu en 1989 et dispose d'un chien d'assistance de l'Anecah depuis 1993. " Il y a des précautions à prendre et certaines contraintes de travailler avec un animal, mais cela n'est rien à côté des nombreux apports que l'on constate ", a t-il expliqué. Soutenu par l'Afirac, le Dr Didier Vernay collabore aussi avec le Gretfa (Groupe de recherche et d'étude sur la thérapie facilitée par l'animal). 

 

Moogli apaise les souffrances majeures
Pour Nadine Fossier-Varney, psychologue à Lyon, les choses ont été quelque peu différentes. Comme certains de ses confrères, elle se " bat " en faveur du développement des thérapies facilitées par l'animal. Mais c'est une démarche personnelle qu'elle a entreprise et c'est elle qui finance complètement le chien avec lequel elle travaille : Moogli, un golden retriever de cinq ans
Elle s'occupe avec son équipe de personnes démentes ou présentant des troubles du comportement rebelles. " Le travail effectué avec Georges, un patient de 75 ans atteint d'un accident cérébral, s'est révélé très positif ", a expliqué Nadine Fossier-Varney. " Il criait, se frappait, agressait les autres, se dévalorisait. Il était dans un état de grande souffrance que l'on ne savait pas comment aborder".
Peu à peu, Georges a pris appui sur Moogli et a pu retrouver une meilleure statique. De plus, en lui proposant de devenir le " maître " du chien, il s'est redressé : c'est le travail de revalorisation qui a été effectué petit à petit en compagnie de Moogli. En lui faisant caresser le chien, il a retrouvé des sensations au niveau de ses deux mains. Après quatre mois d'un travail patient, Georges a réintégré la salle à manger et l'on a pu diminuer ses doses de psychotropes.
Le même constat de succès a été vérifié avec Anna, une personne de 68 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer. " Elle refusait absolument tout contact ", a expliqué Nadine Fossier-Varney. " Elle s'arrachait la peau, ses vêtements, se déféquait sur elle. C'était une souffrance majeure. " L'équipe de Nadine Fossier-Varney fait donc intervenir Moogli. Au bout de huit semaines d'un même travail d'approche et de contacts avec le chien, Anna ne se maculait plus de selles et criait moins. " C'est un véritable travail de réanimation psychique que nous permet le chien. Il est un formidable lien de projection, car il renvoie une image pacifique ", a conclu Nadine Fossier-Varney. 

 
 
 
 

Loire-Atlantique : une expérience unique
Depuis 1994, le Grand-Ouest est le théâtre d'une véritable révolution dans les structures d'accueil réservées aux personnes âgées, dépendantes ou non. La Loire-Atlantique est une région pilote dans le domaine de " l'animal collectif ", ce qui a été rendu possible, entre autres, avec l'appui des élus locaux et le soutien d'associations telles que l'Afirac, l'Anecah (Association nationale pour l'éducation des chiens d'assistance pour handicapés) ou encore l'Adehpa (Association des directeurs d'Etablissements d'hébergement pour personnes âgées). " Introduire un animal en institution est un projet qui dérange. Le dérangement est nécessaire ", explique François Josse, directeur du Coderpa (Comité départemental des retraités et personnes âgées)." C'est la stagnation qui est néfaste. Il faut permettre aux personnes âgées de garder leur dignité d'êtres humains, notamment au travers de l'amitié que leur manifeste l'animal. "

 
 

Les bienfaits de la présence animale
  • - caresser un animal familier réduit de façon significative la pression artérielle, la température de la peau et la fréquence cardiaque (Katcher, Friedmann, Thomas, 1983).
  • - Les possesseurs d'un animal familier ont statistiquement un taux de cholestérol et de triglycérides moins élevé que les non-possesseurs (Anderson, Reid et Jemmings, 1992).
  • - Les chiens et les chats placés dans des institutions gériatriques agissent sur les pensionnaires comme des " catalyseurs de relations sociales ". 
Source : Un autre regard sur l'animal, Afirac, octobre 2000. 
http://www.monanimal.com