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L'historique
les dimensions
Le pare botte
Des conseils pour le faire soi- même
Ouvrages de référence
La piste, La carriere ou Le manège .!
Historique et origine
Le mot manège vient de l'italien "maneggio". Il fut vraisemblablement ramené dans nos pays par les cavaliers de la cour des Medici auprès du roi de France, pendant la Renaissance. Le manège est l'endroit où l'on "manie" son cheval. Il existe aussi l'expression "manèger un cheval" qui veut dire routiner un cheval dans des exercices connus de lui. De nos jours, on fait la différence entre un manège et une carrière.Le manège représente un endroit couvert pour l'exercice des chevaux.
La carrière est une piste extérieure, souvent, en sable, d'où son nom.
Dimensions
C'est à l'occasion des premiers jeux olympiques modernes, en 1896, que la dimension des pistes de dressage a été réglementée. Autrefois, dans les manèges, on utilisait des signes conventionnels pour marquer le début et la fin des diagonales. A l'Ecole Espagnole de Vienne, ce sont encore les symboles du jeu de cartes qui sont utilisés. Autour de la piste de dressage moderne se trouvent des lettres. L'origine précise de ces lettres n'est plus connue. Mais on raconte que ces points de repère représentent la première lettre du nom des pays participants au premier J.O. moderne. Les différentes mesures d'un manège Les manèges et les carrières peuvent avoir toutes les dimensions. Toutefois, si on veut pouvoir les employer de façon optimale, il faut respecter certaines dimensions.20 x 20 m : dimensions d'un rond de longe ou pour l'enseignement des débutants ou pour un poney-club. idéales pour l'enseignement des cavaliers car ils restent facilement à la portée du professeur.
20 x 60 m : dimensions réglementaires pour les reprises de dressage olympiques.
Voici comment doit se présenter une piste olympique de dressage . Attention, une erreur souvent commise est de conserver les lettres intermédiaires (P- L -V -S- I - R) dans une piste 20 x 40 m. Ces lettres, alors ne correspondent plus à une distance requise pour exécuter certaines figures.
Pour l'enseignement des enfants, en desous de la lettre, on place une image d'un objet commençant par cette lettre.
entrée en C 20m
K V E S H 6m 12m 12m 12m 12m 6m A D L X I G C F P B R M
5m J
u
r
y10m 5m portes latérales en B et E
Comment en réaliser...
> je cherche à aménager un chemin et une petite carrière chez moi pour mes chevaux.
> Je ne trouve pas de site qui me permettent de choisir les matériaux.
> avez vous un conseil sur ce qu'il faut faire ?
> merci.
Voici déjà ce que j'avais répondu sur le forum
Bon tout d'abord il faut assurer un bon drainage de l'assise
ceci peut être réalisé avec des drains PVC à enrobage de Coprah
par des feuillard de laine de verre ou de roche, par des couches graveleuses
voir dans certains cas par des déchets de plastic ou de tapis.L'important est d'assurer que le chemin ou la piste ne se transforme pas en piscine ou en torrent.
Si le chemin est en pente il faut éviter de placer des gouttières enterrées pour deux raisons essentielles
l'une est le risque de chute (soit par un membre dans la dite gouttière, soit par un refus et une peur du caniveau) et d'autre part ce type d'installation est très vite bouché.Il est plus efficace de placer des billots en travers de l'assiette du chemin et légèrement inclinés dans l'axe de la pente et débouchant dans une fosse qui servira de recollecteur. Ces billots seront maintenus en place par deux petits piquets fichés d'un mètre dans le sol.
Concernant l'assiette
Le choix est vaste
Pour un chemin mes maîtres achats sont les matériaux minéraux de type dolomie, cendrée, schiste éventuellement brique pillé style court de tennis. Ces matériaux sont auto entretenants et permettent le passage de tous les trafics. (piétons, cavaliers, cyclistes, voire même voitures)Je déconseillerais fortement les sables et autres graviers car leur tenue est loin d'être optimale.
Les sols de type bitumes ou pavés ne sont pas non plus adaptés à un usage équestre.Pour une Piste :
Un sable gras peut parfaitement convenir. une couche suffisante devra être prévue. Là tout dépend de la granularité, il convient d'avoir le plus grossier possible mais sans gravillons ou pierres de sable. Le plus simple est encore de travailler à la trémie pour s'en assurer.
Prévoir une première couche de 10 à 15 cm minimum. Un apport ultérieur sera sans doute nécessaire.
D'autres matériaux ont déjà été utilisés mais présentent toujours l'un ou l'autre inconvénient.
exemple :
Cendrée poussière et sol compactant..
copeaux de bois, sciure, (glissant, poussière, risque d'incendie et d'explosion)
déchets de tapis (accumulation d'eau, aspect esthétique, toxique ou léthal en ingestion...) ...
scories de pneux pratiques d'utilisation mais pas facilement disponibles...alternative aux sables : les divers granulats de caoutchouc. Ces granulats sont utilisés
- en sous-couche drainante granulometrie 50x80 millimètre
- en couche de finition mélangé avec des machefers granulometrie 0 à 7 millimètres.
Cette matière est parfaite pour ses qualité drainante et son caractère imputrescible.
communiqué par DELTA-GOM Tél: 00 33 (0)344932520 et utilisé à satisfaction d;-)
Attention pour beaucoup de travaux qui entraînent une modification des caractéristiques du sol un permis d'urbanisme peut être exigé même en terrain privé, il convient de se renseigner à l'administration communale.
Pour le reste tout dépend de la nature des sols, du relief, de la dimension de la carrière et du budget alloué
>
> Nous avons prévu un budget de 100.000 FF ht, pour une carrière Olympique .
> Le sol est argileux ( la propriété est dans une région d'étangs -il y en a un sur la propriété-).
> Nous avons acheté un bull avec la propriété; nous pourrons donc faire nous
> même une partie des travaux .Nous comptons faire un fossé tout au tour de la
> carrière .
> Il y a sur la propriété un gisement de terre volcanique rouge, qui a servi à
> faire un tennis d'excellente qualité .Je me demande si elle peut-être
> intéressante en sous couche .
Prévoir une zone franche de 3 m minimum autour de la carrière pour ton fossé et une déclivité maximale du talus de 45° Sinon tu tombes dans l'instabilité des bulbes de compression et après de fortes pluies si un pression est appliquée tu risques le flambage de ta lice et du talus.
Je dirais puisque tu as les matériaux sous la main de prévoir un sous solage de 30 cm par rapport au terrain existant avec un fossé collecteur de 1m de profondeur et 3m de large.
Je prends les mesure par rapport au sol existant. La profondeur du fossé sera de deux m coté piste et de l m coté extérieur.
prévoir une bande boisée sur les "berges" pour stabiliser et abrité du vent.sous ce solage tu creuses les pertuis et tranchées de drainage et mets 10 cm de sous couche graveleuse, tu poses des drains espacés de 5m ( si tu es proche de la nappe d'eau) (10 m si tu es loin au dessus) et
orientés largeur de ta piste avec une pente de 5° du milieu
tu poses ensuite une couche de gravillons à l'aplomb
tu remontes le sol excavé du talus sauf à l'aplomb des drains
où tu prévois le gravier.
Tu places un feuillard textile
et poses ensuite une bonne couche de 30 cm de ton "terrain de tennis".
Si elle est suffisamment fine et pas compactante
tu peux utiliser cela comme sol de carrière pour les 30 cm supérieurs.
et si elle est bien perméante comme couche graveleuse...Théoriquement si mes calculs sont corrects ton sol de carrière se trouve alors 1m au-dessus du terrain avoisinant ce qui devrait te garantir une utilisation même en période de fortes pluies et de saturation des sols.
Il faut que tu prévoies une sortie des drains vers un bassin de collecte et de perte ceci peut être l'occasion de réaliser un parcours en terrain varié agrémenté d'un gué
Si tu as les moyens il pourrait être intéressant de réaliser le fond du fossé en éléments préfabriqués en béton ce qui te constitues un pédiluve facile de pose et d'entretien si tu prévois deux rampes inclinées d'accès et un égout sur le coté d'accès
Les drains supérieurs sont linéaires et continu entre les deux fossés. Le point le plus haut est au centre de la piste. Les drains inférieurs forment des boucles. Cette disposition permet aussi de nettoyer au nettoyeur sous pression les drains qui peuvent parfois être bouchés.Je donne une préférence au drains d'un diamètre entre 10 et 20 cm pour cette raison également.
> encore une petite question et j'espère te laisser tranquille
> pour le géotextile, tu conseilles du T5 (230 g/m2) ou du T4 (190g/m2) .
> ( on m'a indiqué des prix/m2 de 6,85FF pour le T5 et 5,70 FF/m2 pour le T4)n'hésites pas pour le plus résistant à la déchirure...
penses qu'un sabot c'est une force perforante de de 1t au cm² à la réception...et que tu vas enterrer ce rouleau pour pas devoir le remplacer dans une saison
si tu ne places que 30 cm de sol de couverture c'est ce qui arrive
60 cm de couverture sont un minimum...
> Je me suis renseigné sur le prix des drains PVC .
> c'est presque négligeable
> 3,27 FF le mètre en diamètre 65 mm .Et oui mais c'est le placement qui coûte en main d'oeuvre. Au fait tu peux aussi les utiliser comme aducteur d'eau dans tes prairies trop sèches, pour favoriser l'enracinement d'arbres etc... ...
je préfère toutefois les tailles plus importantes
ils se bouchent moins vite...
un diamètre dans les 100 ou 200mm me semble indiqué>
> Que penserais-tu de faire des planches arrondies avec le remblai des fossés
> entre chaque drain ? En espaçant les drains de 2m50 .Cela devrait permettre
> de mettre une couche moins importante de gravier (15 cm?) et simplifier la
> mise en oeuvre.
> En ce qui concerne la terre rouge je crains que le gisement soit insuffisant
> En effet le plateau à réaliser est de 70 M X 30, puisque pour être aux
> normes Olympiques la carrière doit faire 64m X 24 .Il faudrait 630M3 pour
> une épaisseur de 30 cm .
> Il me parait plus simple de me faire livrer le même volume en gravier par
> une carrière directement sur le terrain .Pour la terre rouge
tu dois calculer des volumes trapézoïdaux
tu as besoin de deux couches pleines de 30 cm
sur une surface de 65x25 (487.5m³)
et 64x24 (peut être du sable) (460.8m³)
plus les drains qui représentent un volume de
(0.6x0.3x0.2)X20X(1x0.50x0.40) soit 1.44m³ par drain
plaçant 14 drains sur les 70m de talus en base j'ai 20.16 m³Total couches drainantes et perméantes 968.46 m³ plus les bordures qui représentent une vingtaine de m³ mais qui peuvent être réalisée en ni'importe quel matériau
attention c'est pas énorme tu sais c'est une surface de 31m x 31m sur une profondeur de 1m!
l'idéal pour ton bassin d'orage ou ta prochaine piscine !
Je ne souscris pas à l'idée des drains à 2,5m : ils sont inefficaces et risquent d'assécher trop vite ton sol résultat tu te retrouves avec une piste poussiéreuse au possible
D'autre part tu ne sais pas construire des sous talus entre les couches de drainage tu noies l'ensemble dans le drainant. Or pour que le drainage fonctionne correctement il convient de canaliser de manière à ce que le drainage soit réparti.
Réaliser une sous couche de drainant complémentaire en gravier la d'accord
Par contre si tu peux te faire livrer du gravier, l'utiliser comme drainant et une très bonne solution. Tu pourrais même remplacer la première couche de terre rougeâtre par du gravier et placer le feuillard par dessus. mais tout ce que tu dois te faire livrer coûteFais aussi un essais avec une bouteille plastique style Evian remplie à 1/2 des différents sol pour vérifier leur capacité drainante tu verses 10 jours de suite de l'eau à raz la bouteille 1 fois par jour l'idéal le 10° jour est que 5 min après l'écoulement sous la bouteille se soit arrête
Concernant la mise en oeuvre je vois le travail de la façon suivante tu réalises ton fossé sur les longs cotés et places les palplanches en béton tu creuses ensuite les tranchées de drains et réalises le talus de drainage sur 30 cm de haut arasé soit une pelle de bull au mètre. tu verses avant d'être trop éloigné une couche de drainant pose le drain et rempli de drainant. tu passes au sillon suivant
L'avantage de cette technique est que tu peux travailler avec trois cordeaux et en progression linéaire. En plus tu tasses automatiquement ton sol par les déplacements de ton engin en mode linéaire. C'est efficicent et tu termines sans excédents de remblais avec une carrière bien surélevée du sol environnent et donc toujours utilisable même en cas d'inondation légère ou de saturation de sol.
> j'ai d'autres travaux urgents :
> aménagement de boxes dans un hangar,
> et d'une stabulation ;Si c'est possible inspires toi des réalisation du Poney Club de France de laVillette Ils ont fait tout avec des parois amovibles un coup de tracteur et tout est nettoyé en plus les claire-voies permettent aux chevaux d'avoir une vie sociale au moins visuelle..
>
> transformation des écuries actuelles ( peu pratiques et mal aérées ) pour y
> transférer mon magasin et mon atelier de sellerie .prévoir comme première dépense une nouvelle installation électrique avec différentiel et blocs étanches + une installation de sprinkler (extincteurs automatiques) tu réduis tes primes d'assurance et augmentes les quotités remboursées en cas de sinistre à +/- 95% de la valeur d'usage de reconstruction...
>
> La carrière viendra après .
> Dans l'année nous aurons encore à aménager des dépendances pour y faire 5
> chambres d'hôtes .homologué Gîtes de France ?
>
> L'auberge de campagne dans la grange et l'aire de camping au fonds de la
> propriété, ce sera pour plus tard .
>
> PS: pour la carrière, je crains que le budget de 100.000 F soit allègrement
> dépassé .achat impératif :
25*14*4FF = 1400FF drains
+70*30*7FF = 14700FF textile
----------------------------------------
16100FF
reste 83900FF pour le travail, le gravier et les palplanches...jouable d;-))
Bon travail
pour le drainage je te recommanderais deux bons ouvragesA recommander l'ouvrage de la Section Technique des Equipements Hippiques des Haras Nationaux Français
Bibliographie :
le mémento de l'Agronome édité par l'INRALes bases de la production végétale
chapitre 9
Le contrôle de l'humidité du sol
Dominique Soltnerédition
Sciences et Techniques Agricoles
Le clos Lorelle
49000 angers
41 66 38 26AMENAGEMENTS ET EQUIPEMENTS DES CENTRES HIPPIQUES
Avec des fiches détaillées, des plans et des conseils pour construire tous les équipements nécessaires à la pratique de l’équitation ou pour installer un élevage : des écuries au manège en passant par la fumière et le parking , sans oublier la sellerie, la douche, les clôtures ou encore le hangar à fourrage, vous trouverez dans cet ouvrage de grande qualité tout ce qu’il faut savoir pour s’installer si vous êtes éleveur ou gérant de centre équestre.
Cette brochure est en vente à la STEH au prix de 250 F l’exemplaire (Chèque à libeller à l'ordre des Haras Nationaux) plus 21F en timbres pour les frais de port.
STEH – Domaine de l’Isle BRIAND 49220 LE LION D’ANGERS
Tel/Fax : 02 41 21 17 90 E-mail steh@haras-nationaux.fr
Iil y a eu aussi un article comparatif dans cheval évasion repris ci dessous
AVOIR UNE CARRIERE CHEZ SOI… Avoir ses chevaux « à la maison », c’est un plus extraordinaire qui intensifie les contacts et les rapports entre le cavalier et son ou ses partenaires. Par contre, si votre monture est en pension dans un centre équestre, vous bénéficiez automatiquement d’une structure de travail de bonne qualité grâce au manège. Le rêve est donc réalisé si vous avez à la fois vos boxes chez vous et une piste de travail. Cette piste vous permettra, même si votre temps libre se réduit (ex. en hiver avec le raccourcissement des jours), de travailler vos chevaux, de les gymnastiquer, de débourrer en sécurité une jeune recrue, de recevoir à domicile des leçons d’équitation,…
On n’est jamais cavalier,
on le devient un peu plus chaque jour…
si on fait un certain effort.Pendant plusieurs dizaines d’années, comme beaucoup d’autres, j’ai travaillé principalement mes chevaux sur un rectangle délimité dans une prairie : c’est mieux que rien mais ce n’est pas utilisable en toutes circonstances et cela peut être dangereux, tant pour le cheval que pour le cavalier. Faire construire une carrière, c’est l’idéal… mais c’est très coûteux, surtout si on ne peut l’amortir financièrement comme les centres équestres. Reste donc une solution : la faire soi-même ! C’est très possible, je l’ai réalisé l’année passée.
Les dimensions
On choisira ces dernières en fonction de la place dont on dispose : 15 x 15 m semble un minimum, 15 x 30 m déjà plus agréable et 20 x 40 m l’idéal pour un amateur. Les dimensions supérieures seront réservées aux « pros ». Le terrain choisi, son drainage sera déterminé. Si la chose est possible, le nivellement, avec enlèvement du gazon, sera réalisé avec une légère pente vers un point bas qui évacuera les eaux de ruissellement vers un fossé, une rigole, un égout… C’est la solution la plus économique. Malheureusement, si la piste se trouve en contrebas, un drainage (comme pour les terrains agricoles) sera nécessaire d’où un coût plus élevé.
Le choix des matériaux
Ce choix sera déterminant dans le coût final de l’opération. En effet, non seulement la matière première mais surtout le transport peuvent doubler, voire tripler le prix de revient de votre rêve. Prenons un exemple concret : si vous habitez près d’une fabrique de câbles électriques, vous avez la possibilité d’acheter à un prix raisonnable des déchets de caoutchouc, de plastique,… qui feront une couche finale très souple (attention aux normes de pollution !). Par contre, si vous devez faire venir ce matériaux par camions sur une longue distance, cela peut devenir onéreux. Même raisonnement pour des déchets de lave de volcan, des copeaux de bois, etc. Personnellement, j’en suis resté aux grands classiques : graviers drainant et sable. Mais, même dans ce cas, différentes sortes de sable vous seront proposées… à vous de choisir en vous renseignant à plusieurs carrières. Les prix vont du simple au triple pour la même satisfaction finale.
Comment agencer les différentes composantes et avec quel matériel ?
Petite remarque, ne possédant évidemment pas personnellement du matériel lourd (bull, niveleuse, pelle mécanique,…), je m’en suis sorti seul avec mon petit tracteur (Petit Gris MF), une bonne herse de prairie, une pelle, une fourche, un râteau… et beaucoup de sueur et de courbatures. Si vous ne possédez pas ce minimum, vous devez vous entendre avec un « voisin fourni » qui travaillera avec vous. Avant d’entamer le travail proprement dit, vous devez délimiter la surface de la carrière et placer si possible la future clôture sur au moins trois côtés en laissant un accès aux camions qui amèneront la marchandise. Ce point est très important car le prix de revient et votre main d’œuvre seront réduits si l’accès est facile et sans danger (embourbement des véhicules). La clôture comprendra non seulement la partie haute (bois, béton,…) mais aussi une partie basse (bille de chemin de fer, rondins traités, bordure en béton,…) qui retiendra les cailloux et le sable le long du périmètre de la piste.
Le gros-œuvre proprement dit commencera par l’installation d’un BIDIM, sorte de tapis sur toute la surface en recroisant les bandes (4 à 5 mètres de large) de plus ou moins 20 centimètres. Ce tapis en feutre synthétique laissera passer l’eau mais évitera que les cailloux de la partie drainante ne pénètrent dans le sol à la longue. Vous le trouverez chez les grossistes en matériaux routiers ou de construction. Sur ce tapis vous placerez ensuite une couche de 10 centimètres d’épaisseur d’un empierrement de calibre 0-40. Pendant cette phase, attention : les camions successifs qui vous livreront la marchandise ne doivent pas déplacer le BIDIM en roulant et en bennant. Etendre cette couche est un gros travail qui sera facilité si vous pouvez utiliser soit un tracteur avec une pelle frontale, soit un engin de type Bob-Cat. Vous contrôlerez la régularité de l’épaisseur avant de passer à l’étape suivante qui sera la pose d’un deuxième BIDIM dont vous devez impérativement coudre les bandes entre elles (avec toujours un recouvrement). Ce deuxième tapis empêchera le sable et les cailloux de se mélanger dans le futur. Si les bandes ne sont pas cousues avec par exemple de la cordelette nylon (type maçon), les chevaux en travaillant soulèveront les bords des bandes, les ramèneront en surface… et vous devrez tout recommencer. A ce stade, vous aurez tout intérêt à fixer le BIDIM à la partie basse de la clôture qui détermine le périmètre de la piste au sol.
Dès que ce travail assez fastidieux est réalisé, vous pouvez passer à la phase suivante : la pose de la couche finale en sable. Avec le même matériel que vous avez utilisé pour étendre les cailloux, vous épandrez une couche de 10 centimètres de sable. L’égalisation finale peut se faire en tirant par exemple une bille de chemin de fer derrière votre tracteur.
Posez enfin le quatrième côte de votre clôture, mettez en place une barrière d’entrée assez large pour permettre le passage d’un camion (recharger en sable la piste dans le futur) et voilà votre carrière prête pour une inauguration… que vous avez largement mérité. Bonne chance si vous vous lancez dans l’aventure : sachez qu’elle en vaut largement la peine et que je répondrai volontiers à vos questions si vous en avez.
Yvon Van Cantfort 071/64.41.75
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