Résoudre les problèmes de ComportementLa clef du succesPersevérance le B - A - ba |
Solutions :
1 : éliminez le cheval 2 : punir 3 : espérer l'extinction 4 : renforcement négatif 5 : modifier la motivation. 6 : l'absence. 7 : connecter une commande 8 : comportement inverse 9 : démission du cavalier |
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Conceptions matériel méthode trucs americiane espagnole erreurs fréquentes Conclusion |
Résoudre les problèmes de ComportementSouvent on est rapidement débordé lorsque l'on veut résoudre des problèmes de comportements chez son cheval. Les livres regorgent de méthodes, les amis et connaissances abondent en conseils, sans parler du web...Mais que dois je faire si mon cheval galope à faux ? S'il bouge au montoir ? S'il refuse de se laisser toucher la tête? S'il tique à l'air ? et recrache ou refuse son vermifuge ? et ne donne au maréchal ferrant ses postérieux qu'ensemble en bonne ruade ? Se transformer en instructeur et continuer toute la vie du cheval son débourrage et son perfectionnement ? Rien de bien neuf ! Le galop correct suppose que le cavalier contrôle son propre corps
et utilise les aides judicieuses. Si l'équilibre ou l'assiette
du cavalier n'est pas irréprochable le cheval sera lui aussi déstabilisé
et n'apprendra jamais correctement les commandes. Quant aux autres
formes d'apprentissages elles relevent plus de la discipline que de prérequis.
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Supposons un moment que vous soyez un cavalier parfait ayant travaillé
des années avec un instructeur qualifié sur des chevaux parfaitement
formés.
Et puis vous décidez d'acheter enfin votre cheval un jeune 3
ans plein de promesses...
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Tous vos amis pensent que vous êtes devenus fous mais vous vous
savez, vous sentez que ce sera celui là LE cheval de vôtre
vie et puis vous l'aimez déjà ce fichu trouillard et indiscipliné
pollisson...
Mais par où commencer son apprentissage. Chacun a bien un avis mais quelles sont les possibilités ? |
Solution 1 Eliminez le probleme ! vendez le chevalPlus de problemes, plus d'ennuis :le "mauvais" cheval est parti, simple, efficace, courrament utilisé et toujours satisfaisant immédiatement. Mais en réalité rien n'a été solutionné |
Réexaminons le probleme vu du cheval. Ce jeune cheval
pur sang de 3 ans que vous venez d'acheter et que vous n'arrivez pas à
maîtriser.
Il a besoin d'un instructeur avec un niveau et une expérience différente de la vôtre et plus approfondie en débourrage. Même si vous le voudriez votre comportement est construit autour de chevaux formés et ici avec ce jeune cheval cela ne convient pas. Le vendre est efictivement une solution qui applani le probleme côté cavalier mais en fait ni le cavalier ni le cheval n'ont rien appris ni gagnés dans l'expérience, ils ont perdu du temps, ont accumulés des echecs et constuits des images négatives de la relation. Le prochain achat vera se répéter le même scénario. Cette tratégie de l'élimination peut prendre des formes moins drastique mais refuse à chaque fois d'examiner le problème pour y remédier. Exemples : |
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Pourtant au momet cela peut être LA solution : personne ni homme ni cheval n'a eu le temps de se blesser, les clotures et portes de box sont intactes, et l'honneur est sauf ! Le pansage sera fait plus tard vous dîtes vous quand il se sera calmé... En fait vos deux longes étaient déjà une application de solution 1 car l'objectif en fait était d'obtenir l'immobilité du cheval lors du pansage. Bien sûr vous en revez des chevaux immobiles de Pat Parelli et de John Lyons ! Mais ce sont des gens exceptionnels et des chevaux intelligents avec qui ils passe du temps, tandis que vous vous n'avez ni ce don ni le temps n'est ce pas ? Et comme il faut que le cheval soit prêt pour le concours de tantôt deux longes sont suffisantes pour le retenir quand tout est calme... Encore la bonne veille solution de l'évitement.. |
Autre exemple fréquent le cheval qui "gratte" la porte à
l'heure du repas, de la sortie en prairie ... tant et si bien qu'il a creuser
le sol de son box et que son genou est enflé des blesseures continuelles
contre la porte du box.
Vous lui avez mis des gûetres et un tapis absorbant les chocs contre la face interne de la porte. Cela empeche les blessure c'est vrai mais le problème de son impatience est resté entier. |
Solution 3 ExtinctionThéoriquement les comportements non gratifiants sont progressivement abandonnés...Il ne faut donc pas les encourager ni autoriser leur apparition. Attention pour de nombreux chevaux ces comportements indésirables sont l'expression de leur demande d'attention de la part de leur partenaire humain, plutôt une attention irritée mais attention quand même que pas d'attention du tout. Courir vers son cheval qui frappe la porte de son box est justement le récompenser. Vous avez attaché votre cheval et celui-ci devient nerveux parcequ'il s'ennuie seul. Il commence à tiquer et à encenser, vous accourez pour le corriger et - Miracle- il arrête dès que vous arrivez. Et bien en fait il a obtenu ce qu'il cherchait, il n'est plus seul, il a vôtre atttention, vous lui avez cédé... Certains entraîneurs laissent parfois de tels chevaux pendant des heures à l'attache s'étant au préalable assuré qu'ils ne pourraient pas leur survenir d'accidents. Résultat Garanti les chevaux ainsi traités ont perdu ce vice... Nier le comportement est parfois une solution. |
Vous initiez votre cheval à l'obstacle. Au premier saut il se
recoit bien et rechrche son équilibre par des oscillation de l'encolure.
Vous le féliciter pour le saut. Mais le cheval comprend qu'encenser
est un comportement qui est félicité...
Si le saut au moment du saut est récompensé mais que la récompense cesse dès que le cheval encense ce comportement là devrait se résorber si toutefois une origine physique n'en est pas la cause... Alors que si vous cherchez à réprimer ce comportement vous créez en fait un problème, il est toujours plus efficace de récompenser que de punir, car le renforcement peut être négatif lui aussi. |
Le tic à l'air
Le tiqueur pose ses incisivessurun support et inspire bruyament de l'air. Il peut s'occuper ainsi des heures durant. Non seuelemnt le bruit est insupportable à l'oreille humaine mais la conséquence est fréquement insuportable pour le cheval chez qui les quantités d'air ainsi ingérées sont à l'origine de nombreuses colliques parfois fatales. Ces tics ne surviennent pas sans causes, le cheval les developpe comme échappatoire au stress, à l'ennui. Si un cheval se morfond dans son box il va tacher de trouver une occupation plaisante. Or le mécanisme physiologique lié au tic à l'air induit un relachement d'endomorphines, une hormone naturelle de bien être (qu'un comportement tel le toilettage ou le massage des oreilles induit également) Malheureusement les endomorphines induisent une dépendance (le sevrage est dur (les chagrins d'amours...-) l'habitude prise ne disparaîtra pas |
Solution numéro 4 le renforcement négatifle renforcement négatif et l'application d'une sanction désagréable pendant la parution du comportement non désiré. Ceci correspond à l'indication réponse incorrecte de l'instituteur. Les psychologues comportementalistes peuvent argumenter pendant des heures au sujet de la définition correcte, mais pour rester simple la différence entre une punition et un renforcement négatif est essentiellement une question de timing. La punition s'applique après le comportement non désiré ne permettant pas au cheval de modifier ce comportement tandis que le renforcement négatif se produit durant le comportement et permet ainsi au cheval d'adopter un comportement alternatif plus souhaitable.pour arrêter le tic à l'air les cavaliers placent fréquemment un collier juste derrière les oreilles. Lorsque le cheval courbe l'encolure et recherche un appui pour inspirer, le collier comprime les voies aériennes. Le cheval peut éviter cette sensibilisation désagréable en évitant l'appui et le tic. Très souvent toutefois ce type de traitement ne corrige qu'un symptome mais laissera les causes non traitées. Physiquement le cheval est en parfaite santé pas d'infection aux oreilles pas de problème dentaire aucune douleur dorsale, et une selle adaptée. Nous savons par expérience que les chevaux detesten une pression en bouche nous le vérifions, à chaque fois que nous montons avec une main moëlleuse, nous constatons alors les progrès de notre mouture. Nous pouvons utiliser ce comportement à notre profit. Chaque fois que le cheval encense, vous ramenez la rêne intérieure. Il n'est pas question de le punir. Vous maintenez la rêne aussi longtemps qu'il encense. Dès qu'il cesse ce comportement (même ne fut ce qu'une seconde) vous la relâchez. Très vite le cheval reçoit le message "je peux secouer ma tête mais, aussi longtemps que je le sais c'est, mon cavalier à une action de rênes qui cesse dès que ma tête est immobile". Comme le cheval n'est pas stupide il agira pour éviter la gêne. Merveilleux direz vous. Mais cela implique que je puisse monter mon cheval or il refuse le montoir. Et deux personnes ne sont pas de trop pour le retenir.. |
solution numéro 5 modifier la motivation.Les chevaux effectuent correctement les tâches qu'ils trouvent plaisantes. Il est donc possible d'apprendre à un cheval "dansant" de rester immobile. Ce qu'il faut lui suggérer est que l'arrêt nous est agréable et cela nous l'obtiendrons en lui imposant ... du mouvement ! Commençons par le début. Peut être au moment où votre pied repose dans l'étrier et que vous prenez votre impulsion? Non avant même. A-t-il l'intention de bouger ? Si oui alors vous lui imposerez de bouger. Envoyer le sur des cercles, en avant, en arrière, appuyer ... Indiquez lui l'arrêt et préparez vous au montoir. Bouge-t-il à nouveau? Recommencer la procédure. Le mouvement que vous imposez est de loin supérieur à ce que votre cheval pensait effectuer. Très rapidement il considère le montoir comme une phase agréable de repos immobile. Vous avez modifié sa perception et par conséquence son comportement. Ainsi une inversion du mode de raisonnement est parfois la solution.une autre illustration de ce processus d'inversion est le travail de longe en liberté. Mon plus vieux cheval préfère ne pas rencontrer le maréchal ferrant ou le vétérinaire et refuse systématiquement de venir quand je l'appelle. Aussi avons-nous conclu un accord : tant qu'elle ne vient pas je la contrains à trotter. La jument trotte quelque tours puis vient s'arrêter face à moi pour que je puisse la conduire au maréchal ferrant. |
Le cheval peut aussi refuser son cavalier en s'emballant dès que celui-ci est en selle, il faut alors utiliser une autre technique. |
solution numéro 6 l'absence.Cette solution récompense tout comportement qui n'est pas celui que l'on veut réprimander. Par exemple s'il effectue trois foulées de trot avant de s'emballer vous récompensez ces trois foulées de trot pendant ces foulées Si vous combinez en plus cette technique avec la précédente en forçant le cheval à galoper sur un cercle plus longtemps que le cheval n'en avait envie vous corrigez progressivement son comportement |
solution numéro 7 connecter une commande à un comportement.Si nous parvenons à associer une commande à un comportement nous pouvons le contrôler. Si par exemple, vous associez le grattage à une commande mais que vous ne donnez jamais cette commande le cheval ne développera pas le comportement. Une autre possibilité est de donner l'ordre si souvent que le cheval en soit soulagé de ne plus recevoir la commande. Exemple du cheval qui s'emballe : nous associons le galop à une commande. Le résultat final est un cheval aux ordres.
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Il n'est pas toujours nécessaire de se conformer au canon de la mode. Par d'exemple un cavalier randonneur accordera plus d'attention au fait de son cheval accourre vers lui quand il l'appelle en prairie cas l'exactitude des foulées de galop en randonnée alors que pour un cavalier de jumping ce dernier critère est prépondérant. |
Très fréquemment les problèmes sont la conséquence
d'un apprentissage incorrect.
Examinez votre façon d'appliquer les aides, obtenez vous à chaque fois ces quatre critères? Non? Vraisemblablement les bases de l'apprentissage ne sont elles pas stables. |
Imaginez que vous travaillez à la longe. Vous souhaitez apprendre
à votre cheval les commandes vocales. Beaucoup d'entre nous voulons
aborder le problème à l'envers. Nous donnons
un ordre et nous espérons un comportement. Nous l'avons tous fait.
Au milieu de la liste qui n'a pas crié : "galop, galop, galop !"
à un cheval qui tourne en trottant. Nous espérons que notre
voix va déclencher un galop alors que le cheval associe son
comportement actuel avec le son de notre voix. Il convient donc d'obtenir
tout d'abord le comportement recherché et d'ensuite seulement associer
une indication de commande. Il est souvent utile d'associer des commandes
sur plusieurs modes différents. Par exemple si un geste déclenche
une réaction chez le cheval une commande vocale ou sonore pourra
aussi y être associée. De même si un comportement se
déclenche systématique moment en un endroit donné
de la piste ce endroit pourra servir de lieu d'association. Les associations
dans l'esprit du cheval ne seront effectives que si elles sont répétées
et récompensées.
Les indications accessoires seront progressivement réduites et déboucheront finalement sur la seule commande vocale. Mais comme le cheval est un être qui utilise quoi que l'on en dise une intelligence; il comprend au début de son longeur cherche à obtenir un galop. Il y pense toute la nuit et le lendemain démarre un galop à chaque indication de votre part. |
Fantastique n'est ce pas ?
Mais maintenant vous avez un nouveau problème. Ne vous fachez pas ramenez le au trop et dites gentillement mais fermement "non". Une fois. Le cheval doit assimiler sa surprise. Il doit assimiler le fait qu'un galop est récompensé et qu'un autre ne l'est plus. Il doit associer le terme "non" aux concepts "je ne t'ai rien demandé" et "non je ne récompense pas ton comportement". Il devra comprendre que la récompense de son comportement est conditionné à la commande que vous lui communiquez. Au fur et à mesure de son apprentissage et en fonction de l'enrichissement de son répertoire il sera à même de comprendre des enchaînements. Ainsi il attendra de recvoir l'ordre de galopper pour galopper et sera récompensé pour avoir galopper sur ordre |
solution numéro huit développer le comportement inverse.C'est une méthode particulière d'apprentissage.Par exemple un cheval qui cabre ne peut en même temps garder les naseaux au contact du sol. Il existe de très nombreuses combinaisons de comportements incompatibles. Votre cheval s'emballe à chaque retour de promenade. Et il franchit en toute hâte les portes. Comment résoudre ce problème? En obtenant l'arrêt. En s'éloignant de la porte et de l'écurie. Il ne peut en même temps franchir la porte, s'éloigner, ou s'arrêter. Mais le problème me dites vous est justement qu'ils ne s'arrête pas. Nous avons vu comment modifier la motivation du cheval. Nous pouvons adopter la même stratégie. Il ne veut pas s'arrêter ? Alors, vous le contraigniez aux mouvements que vous décidez. et pour le temps que vous avez choisi. Rapidement le cheval comprendra qu'il est pour lui plus confortable d'attendre près de cette porte. Le cheval chaque fois qu'il s'effraye effectue un demi tours et détalle. L'empêcher de regarder à le plus souvent l'effet contraire. Nous allons lui apprendre à observer l'objet qui l'effraye. Un cheval qui examine un objet ne sait pas en même temps s'en éloigner. Nous ne modifiions donc par seulement la direction de son mouvement physique mais également son cheminement de pensée. Certains chevaux développent même un comportement similaire chaque fois qu'ils sont dans une situation de stress ils jouent à se rouler tâchant ainsi de se convaincre de l'inutilité de leur frayeurs |
une autre application du langage corporel. Dans dans l'exposé
de la commande "le signe calme dada" nous avions développé
comment une descente l'encolure avait un aspect calment
lorsque votre cheval s'élève vous pouvez également utiliser cette commande depuis votre selle. Il s'agit induite dire induire une incurvation de l'encolure qui devrait être ample bien que le but ne soit pas de vérifier la souplesse de votre cheval. C'est une façon de calmez votre mouture en lui rappelant qu'elle peut en toute circonstances se fier à votre vigilance et quelle ne doit pas continuellement surveiller son environnement. Les chevaux en effet surveillent tête dressée tout ce qui se passe autour d'eux. Tête baissée, ils font confiance à celui qui assure la sécurité du groupe. Ainsi vous modifiez son état émotionnel de craintif en confiant. Bien entendu cet apprentissage ne s'effectue pas avec un cheval déjà effrayé par un environnement inconnu. Vous travaillerez dans la zone de confiance qu'est son écurie. |
Solution numéro 9 Tout supporterTrop de travail souppirez vous. N'existe-t il aucune autre solution ? Oui ! L'autre échappatoire au travail, à part la vente, est l'acceptation de tous les caprices du cheval. Si vous acceptez que le cheval n'obéisse pas aux ordres, soit insupportable, détruise le matériel, et soit potentiellement dangereux, alors oui, ne rien faire peut être une solutionMais si nous n'imposons pas de se conformer aux standard des écoles, les regles élémentaires et de responsabilités impliquent qu'un contrôle doit être maintenu sur l'animal, et qui dit contrôle dit obéissance. Cette solution ne peut donc pas être retenue longtemps et il ne reste que les huit premières solutions en fait, ou ?. |
La première fois que j'en ai entendu parler de join up cela
devait se passer sur liste de discussion quand j'ai exposé les problèmes
que je rencontrais avec Naomi, "mon cheval qui avait un passé" et
combien elle était difficile à manipuler tant en intérieur
qu'en extérieur
Gail Ivey écrivait en retour : " je pense que tu devrais commencer par du join up" j'ai imprimé l'explication, j'ai appris la recette par coeur, et je suis partie au manège. En rentrant J'ai envoyé un nouveau courrier : "comment éloigner ce cheval stupide loin de moi ?" Cette technique est sans doute la plus connue et "mythique" dans le monde de l'horsemanship. |
Certains dont Monty Roberts en ont fait leurs enseignes : "endéans la demi-heure n'importe quel cheval sauvage ou pas sera débourré !" Et cela le conduisit jusqu'à la Reine. Ce qui vient après est moins souvent raconté et tous ceux qui ont mis un cheval à la selle le savent même si la première fois se déroule sans problème le cheval va se révolter lors de la dixième session de travail lorsque qu'il aura assimilé la nouveauté. |
Et pourtant cette technique est utilisée depuis très
longtemps John Lyons
a perfectionné le travail dans le round pen , qui pour lui est la
base de toutes les techniques .
Certaines personnes comme Dorrance ou Hunt n'utiliseront ces techniques que pour le débourrage de jeunes chevaux ou pour des chevaux à problèmes. Rashid hésite (façons de parler) à y recourrir ou alors seulement pour les cas les plus "problématiques" |
Parelli le considère
comme une partie intégrante du travail en liberté mais seulement
après les 7 jeux et seulement dans le travail à la longe
est maîtrisé. Hempfling
l'appelle le premier commencement. Gentili
a sa propre variante.
Si nous ne donnons aucune indication à notre cheval lors d'un travil à la longe, en fait nous effectuons en join up involontaire et totalement hors de propos. Nous ne nous préoccupons enfin que des mouvements physiques de notre cheval et ne nous préoccupons en aucune façon de son psychisme. Le cheval met sa compréhension en veilleuse et se limite à tourner autour de nous pour notre satisfaction de longeur émérite.... |
pourquoi utiliser cette technique ?
Pas pour mettre un cheval à la selle en trois mouvements. Bientôt cela puisse constituer un spectacle, mon avis personnel est qu'une relation plus solide est nécessaire et qu'un spectacle est superflu. Les chevaux chez qui cette technique donne les meilleurs résultats semblent justement être ceux qui se laissent difficilement approcher. Par ce qu'ils sont redevenus +/- sauvages (n'avons pas de chevaux sauvages, nous avons des jeunes chevaux non manipulés en prairie qui ont une défience naturelle vis-à-vis de l'homme) ou qui sont devenus terriblement méfiants suite à des expériences tramatiques antérieures, ou parce que ces chevaux cherchent à occuper un rang hiérarchique élevé.. |
Que faut'il comme matériel ?
Vous-même, votre cheval, et un lieu de travail. Il est utile de cet espace soit de dimension et de dispositions compatibles avec le travail que vous envisagez. |
La procédure américaine requiert un cercle d'environ 15 mètres de diamètre tandis que la procédure espagnole demande un espace rectangulaire de de minimum 12 mètres de dimension et de maximum 20 m. Un espace plus important entraîne des difficultés pour le dresseur. |
Cela rend la communication plus difficile, les sollicitations devront être plus importante et la fatigue sera plus accentuée pour le dresseur. Or dans cette technique que, l'attention du dresseur doit rester maximale tout au long de la procédure. |
Dans certains cas un espace important est parfois souhaitable particulièrement
dans le cas de chevaux trop sensibles chez qui le simple fait de les confronter
à la technique permet d'obtenir des résultats alors qu'une
pression trop importante serait contre productive.
Le premier essai avec Naomi était réussi dans une piste conventionnelle de 20 x 40 m. |
si l'espace est trop petit alors le cheval sera entravé dans
sa liberté de mouvement, aura difficile a trouver son équilibre
et risque de seffrayer. Le risque d'accident et important dans ces
conditions .
remarquons au passage que si Hempfling travaille dans un espace exigu, il ne chasse pas, il maintient le cheval en mouvement en le contraignant à quitter ses refuges et utilise les angles pour le join up |
le travail peut parfaitement s'effectuer dans un espace rectangulaire : le cheval va chercher à changer de main dans les angles mais très rapidement va comprendre que ce comportement n'étant pas encouragé, il va ignorer les coins, ne fut ce que pour éviter une fatigue supplémentaire. |
Vous n'avez pas la chance de disposer d'un espace prêt à l'emploi ? Bien Mais vous disposez d'une piste que vous pouvez séparer en deux avec des barres d'obstacle et de chandelliers ? Parfait pour construire et round pen et prétendre ensuite que cela fait partie de la vie normale d'un cheval de jumping !. |
L'usage d'une corde pour délimiter un espace doit être déconseillé le plus fermement. En effet si votre cheval est de type dominant ou a des réactions violentes il risque de franchir en force cette clôture. En espérant qu'il ne se soit pas blessé dans l'opération, la conséquence sera que ce cheval aura découvert une façon déluder votre autorité : foncer à travers tout |
Le problème essentiel avec une corde est sa faible visibilité.
De bien meilleurs résultats sont obtenus avec une bande bicolore
de chantier. Techniquement les bandes blanches et rouges ou noires et jaune
sont parfaitement visibles par les chevaux.
Faites plusieurs passages autour des piquets, plusieurs en hauteur et plusieurs dans le bas de votre dispositif. Le cheval considérera cette clôture comme infranchissable. |
Le plus simple est d'utiliser la piste où vous travaillez normalement, et la diviser avec à l'aide de piquets de clôture et d'une bande de chantier bicolore et de considérer l'espace ainsi délimité comme faisant partie du paysage quotidien. Remarques ces produits sont moins chers dans les coopératives agricoles que dans la sellerie ! |
Pour des photos de Join Up consultez la démonstration faite par Kelly Marks |
les erreurs fréquentes.
La faute la plus importante est de chasser un cheval sans nécessité. On se rend complice du cheval en accompagnement son mouvement, parfois en courant même à son côté! Utilisez votre bon sens et votre langage corporel : vous êtes le chef qui inspire la confiance pas un fuyard! Non seulement le dresseur ne perçoit plus aucun signal mais implicitement il panique et peut rendre le cheval agressif ! |
N'activez jamais le "bouton panique" chez votre cheval, vous précipiter vers lui est la meilleure façon pour le paniquer ! |
Si le cheval vous envoie des signaux de soumission mais reste immobile, ce n'est pas suffisant ! Il faut qu'il vienne vers vous, ne fut se qu'un seul pas, le dresseur ne doit jamais faire ce premiers pas ! |
prenez tout votre temps. Ce n'est pas un concours. Monty Roberts débourre en une demi-heure mais pour nous cela n'est pas important nous avons tout notre temps et nous souhaitons un résultat à long terme. |
N'ayez aucune habitude, adapter la technique et la pression de vous
exercer car chaque cheval est différent, son sexe, songe expérience
antérieure, son caractère, sa forme physique, vont déterminer
ses réactions face au dresseur. Trop de pression risque d'effrayer
le cheval. Si vous appliquez trop peu de pression le cheval risque de ne
pas comprendre et ne donnera aucun signaux.
Ne commencez jamais si vous n'êtes pas certain de votre propre forme physique et de votre attention. (voir Marthe Kiley Worthington) Eliminez les facteurs possible de distraction de votre environnement (le public entre autre !) |
Soyez observateurs, certains chevaux ne montrent pas tous les signaux
de façon claire, parfois c'est très fugace..
Exercer votre oeil, chaque cheval est différent et ce n'est pas pour rien que "sentir un cheval" est un terme si fréquent en Horsemanship et si difficile à cerner! |
ne confondez pas cette technique avec un travail à la longe ! Les réactions du cheval face au stress sont toujours imprévisibles. Vous ne serez jamais assez rapide pour retirer une longe qui s'est prise dans les jambes du cheval ! De plus qui dit travail à la longe implique la présence d'un caveçon ou d'une forme de bridon. Le cheval n'est donc pas libre de sa bouche. Et vous risquiez en plus même involontairement de donner des commandes par la longe qui seront en contradiction avec vos intentions de dressage. |
Cette technique n'est pas innocente. Ne l'utilisez qu'en tout dernier
recours.
C'est une technique de "rattrapage" des cas "désespérés". Pour les petits problèmes, vous avez les ressources du travail élémentaire au sol. |
Et avant tout, lorsque vous constatez un problème, vérifiez
d'abord si vous n'en êtes pas la cause ! Vérifiez votre équipement,
contrôlez l'état de santé du cheval, voyez si l'environnement
n'a pas changé, toutes choses qui peuvent perturber le comportement
de votre cheval.
Mais si le cheval se comporte de façon agressive ou met votre autorité au défi alors, oui, cette technique peut rapporter une solution car elle vous permet d'assoir votre autorité et de remettre les points sur les i. |
il est souvent utile d'effectuer un contrôle avant entre " l'ensemble" : longez votre cheval et faites lui effectuer de tour à main droite puis changement de main et du tours à main gauche, enchaînez par quelques exercices au sol. Cela généralement est suffisant. |
Pas de chance ! Votre cheval est un cheval "avec un très lourd passé et très méfiant" qui refuse toute approche par crainte des conséquences ? Pour ce type de cheval la technique est particulièrement utile car le dresseur se présente comme la personne de référence et la source de sécurité |
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Il y a donc un problème avec le comportement du cheval ?Revenons à l'essentiel. Un cheval qui force la porte n'est pas le véritable problème. Cela signifie surtout que vous ne guidez pas votre cheval. Ne commencez donc pas à la porte mais en terrain neutre. Examinez chaque technique de dressage et essayez de formuler une solution. Vous parviendrez ainsi à dégager celle qui correspond le mieux à votre personnalité et à celle de votre cheval. La meilleure solution est toujours celle qui offre le plus de sécurité. Si cette solution ne s'avère pas satisfaisante à première vue ne l'essayer surtout pas! Retenez aussi de chaque cheval est différent et que vos méthodes devront s'adapter |
Francis Tillemans |
traduction du texte de la HORSEMANSHIP BHA Newletter Fall 2000
references utiles :
Considering
the Horse : Tales of Problems Solved and Lessons Learned de Mark Rashid,
Ron Ball(Illustrateur).
site
http://ipo3api.ibelgique.com http://www.horsemanship.org