Les grands maitres et leur pratique équestre ....

Résoudre les problèmes de Comportement

La clef du succes
Persevérance
le B - A - ba
Solutions :
1 : éliminez le cheval
2 : punir
3 :  espérer l'extinction
4 : renforcement négatif
5 : modifier la motivation
6 : l'absence
7 : connecter une commande
8 : comportement inverse
9 : démission du cavalier
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erreurs fréquentes
Conclusion


Résoudre les problèmes de Comportement

Souvent on est rapidement débordé lorsque l'on veut résoudre des problèmes de comportements chez son cheval.  Les livres regorgent de méthodes, les amis et connaissances abondent en conseils, sans parler du web...

Mais que dois je faire si mon cheval galope à faux ? S'il bouge au montoir ? S'il refuse de se laisser toucher la tête? S'il tique à l'air ? et recrache ou refuse son vermifuge ? et ne donne au maréchal ferrant ses postérieux qu'ensemble en bonne ruade ? 

Se transformer en instructeur et continuer toute la vie du cheval son débourrage et son perfectionnement ? Rien de bien neuf !

Le galop correct suppose que le cavalier contrôle son propre corps et utilise les aides judicieuses.  Si l'équilibre ou l'assiette du cavalier n'est pas irréprochable le cheval sera lui aussi déstabilisé et n'apprendra jamais correctement les commandes.  Quant aux autres formes d'apprentissages elles relevent plus de la discipline que de prérequis.
 

Supposons un moment que vous soyez un cavalier parfait ayant travaillé des années avec un instructeur qualifié sur des chevaux parfaitement formés.

Et puis vous décidez d'acheter enfin votre cheval un jeune 3 ans plein de promesses...
mais

  • il ne donne pas ses pieds
  • il tire au renard
  • il bouge et fuit au montoir
  • il ne reste pas immobile
  • il oublie facilement qu'il a un cavalier sur le dos
  • il s'effraye des fantomes qui peuplent la piste
  • il bloque pour tout et n'importe quoi dont toute flaque d'eau...
Tous vos amis pensent que vous êtes devenus fous mais vous vous savez, vous sentez que ce sera celui là LE cheval de vôtre vie et puis vous l'aimez déjà ce fichu trouillard et indiscipliné pollisson... 
Mais par où commencer son apprentissage.  Chacun a bien un avis mais quelles sont les possibilités ?

La clef du succes

Entraîner un cheval n'implique pas de débuter par des exercices ardus.  Les chevaux nous indiquent eux mêmes souvent par où l'apprentissage doit s'effectuer mais ceci est souvent non perçu par les cavaliers. Mais ces indications sont précieuses 

Nous ne sommes pas des héros

Pas besoins d'être un "cavalier - expérimenté - avec - des - années - d'expériences" pour comprendre qu'un cheval va nous envoyer toute un ensemble de signaux lorsque nous nous appretons à enfourcher un cabreur-rueur notoire au montoir.  Bien avant que le cheval n'expose son comportement de rejet il aura clairement signifié ses intentions et qu'il n'était pas dans ses intentions de se laisser faire sans réactions.
C'est donc chez le cavalier que se trouve le défi de relever tous ses fins signaux et à les interpréter pour obtenir un meilleur résultat à l'entraînement.  Ce sont ces détails qui indiquent la réceptivité du cheval.
Aucun ne lutte quotidiennement pour passer un licol! L'entraîneur va plutôt enseigner au cabreur de courber l'encolure sur commande.
Ce faisant il se procure un "outil" par lequel le cheval s'interdit de cabrer.
Quelle que soit l'approche retenue les meilleurs résultats sont obtenus en décomposant chaque apprentissage en tâches élémentaires et les plus simples qui soient.

Mais persévérants

Qui veut aller loin ménage sa monture et lui apprend patiement, ce n'est pas en arrêtant après 5 minutes que le cheval progressera. 
Le but n'est pas de résoudre une difficulté mais de créer les circonstances favorables à l'apprentissage .  Du temps, de la Patience, de la Persérance et un plan de travail bien établit sont indispensable pour une réussite de tout projet éducatif

Le B - A - ba

Il faut repenser le problème comme pour l'apprentissage de la lecture.  Nous savionsparler avant de lire, nous avons appris à reconnaîtres et tracer les lettres, puis les mots, puis la lecture mot à mot et ensuite combiner plus tard nos connaissances pour la lecture rapide.  Cela nous est devenu facile parceque chaque étape précédente était maîtrisée et assimilée.  Immaginez maintenant que vous ayez été contraint de reconnaître chaque dessin de mots séparément comme pour les signes chinois ou maya sans connaître leur signification, or cette erreur nous la commettons lors de l'entraînement du cheval
Pour chaque probleme il existe neuf voies de résolution possibles.  Chaque technique d'entraînement va combiner ces possibilités mais se fondera toujours sur ce principe invariant éviter les sensations désagréables et préférer les situations confortables.
Ces neuf solutions peuvent être comparées à des sons élémentaires, certaines pourront se combiner d'autres seront dissonnantes, incompatibles mais toutes seront toujours possibles.  Il faut utiliser celles qui correspondent à votre personnalité, au niveau d'expérience et à la situation à traiter.
Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise méthode: la meilleure méthode est celle qui obtient le meilleur résultats, il faut savoir adapter les outils au problème, soyez fermes mais inventifs dans vos approches.

Solution 1 Eliminez le probleme ! vendez le cheval

Plus de problemes, plus d'ennuis :
le "mauvais" cheval est parti, simple, efficace, courrament utilisé et toujours satisfaisant immédiatement.
Mais en réalité rien n'a été solutionné
Réexaminons le probleme vu du cheval.  Ce jeune cheval pur sang de 3 ans que vous venez d'acheter et que vous n'arrivez pas à maîtriser.
Il a besoin d'un instructeur avec un niveau et une expérience différente de la vôtre et plus approfondie en débourrage.  Même si vous le voudriez votre comportement est construit autour de chevaux formés et ici avec ce jeune cheval cela ne convient pas.  Le vendre est efictivement une solution qui applani le probleme côté cavalier mais en fait ni le cavalier ni le cheval n'ont rien appris ni gagnés dans l'expérience, ils ont perdu du temps, ont accumulés des echecs et constuits des images négatives de la relation.  Le prochain achat vera se répéter le même scénario. 
Cette tratégie de l'élimination peut prendre des formes moins drastique mais refuse à chaque fois d'examiner le problème pour y remédier.
Exemples :
  • Votre cheval bénéficie d'une porte à deux battants sur une cours bien ensoleillée.  Ce serait biien pratique de pouvoir y laisser secher son tapis de selle, comme votre voisine Non?   Mais voilà votre cheval  ne sais résister à rien et rien ne lui résiste non plus !  La solution 1 est de ne jamais rien laisser à la porte du box.  Effectivement rien n'est abimé mais votre tapis de selle est toujours mouillé et vous faites trentes six aller retour entre la sellerie et le box, et le cheval n'a toujours rien appris.
  • Vous panser votre cheval qui bouge toujours ... Par mesure de précaution il est muni d'une longe à gauche et à droite du licol... Entendant un autre cheval arriver il s'énerve vous décidez de le rentrer d'urgence dans son box.  Effictivement il y est plus calme, mais il n'a pas appris à se controler...
Pourtant au momet cela peut être LA solution : personne ni homme ni cheval n'a eu le temps de se blesser, les clotures et portes de box sont intactes, et l'honneur est sauf !  Le pansage sera fait plus tard vous dîtes vous quand il se sera calmé...  En fait vos deux longes étaient déjà une application de solution 1 car l'objectif en fait était d'obtenir l'immobilité du cheval lors du pansage.  Bien sûr vous en revez des chevaux immobiles de Pat Parelli et de John Lyons ! Mais ce sont des gens exceptionnels et des chevaux intelligents avec qui ils passe du temps, tandis que vous vous n'avez ni ce don ni le temps n'est ce pas ? Et comme il faut que le cheval soit prêt pour le concours de tantôt deux longes sont suffisantes pour le retenir quand tout est calme...  Encore la bonne veille solution de l'évitement..
Autre exemple fréquent le cheval qui "gratte" la porte à l'heure du repas, de la sortie en prairie ... tant et si bien qu'il a creuser le sol de son box et que son genou est enflé des blesseures continuelles contre la porte du box.
Vous lui avez mis des gûetres et un tapis absorbant les chocs contre la face interne de la porte.  Cela empeche les blessure c'est vrai mais le problème de son impatience est resté entier.

Solution 2 La punition

Une définition unaniment acceptée de la punition est l'administration d'un stimulus déplaisant suite à un comportement donné.

Le cheval frappe sa porte, vous vous hurlez.
Cela vous soulage.  Le cheval se saisi la premiere fois, ne comprend rien la seconde fois.  pour "corriger" il faut le prendre en flagrant délit et administrer immédiatement une "correction" en l'envoyant en arrière s'il frappe la porte du box par exemple.  Ce comportement sera peut être "corrigé" tant que vous serez à proximité...

Il existe énormément de comportement "coercitifs" qui ne conduiront pourtant jamais à aucun résultats :

  • Le cheval refuse l'obstacle et l'esquive au galop. Il reçoit une "correction" et est arrêté.
Le cheval interprête comme suit :
  • mauvais = galop
  • bon = arrêt
    • Le cavalier tombe et son cheval s'arrête dans un coin, le cavalier le rejoint et le "corrige"
  • mauvais = s'arrêter et attendre mon cavalier
  • bon = désobéir (pas été sanctionné)
    • Le cheval n'en fait qu'à sa tête et est envoyé dans son box où il n'y a rien a manger
  • mauvais = être au box
  • Non seulement les "punitions" sont totalement injustes mais en plus elles sont totalement improductives car non appliquées au bon moment... A chaque fois dans nos exemples est elle appliquée alors que le comportement a cessé.  La premiere fois le cheval est puni parcequ'il galope, puis parcequ'il est arrêté, ensuite parcequ'il est "vivant".
    Bien sûr chacun se dira mais je ne traiterai jamais mon cheval comme cela.  Je ne veux pas le punir. Ce n'est pas très efficace et en plus cela développe plein d'effets secondaires connexes non désirés.  Et de plus je ne me vois pas continuellement crier ou frapper mon cheval, non pas ca...

    Solution 3 Extinction

    Théoriquement les comportements non gratifiants sont progressivement abandonnés...
    Il ne faut donc pas les encourager ni autoriser leur apparition.  Attention pour de nombreux chevaux ces comportements indésirables sont l'expression de leur demande d'attention de la part de leur partenaire humain, plutôt une attention irritée mais attention quand même que pas d'attention du tout.  Courir vers son cheval qui frappe la porte de son box est justement le récompenser.
    Vous avez attaché votre cheval et celui-ci devient nerveux parcequ'il s'ennuie seul.
    Il commence à tiquer et à encenser, vous accourez pour le corriger et - Miracle- il arrête dès que vous arrivez.  Et bien en fait il a obtenu ce qu'il cherchait, il n'est plus seul, il a vôtre atttention, vous lui avez cédé...
    Certains entraîneurs laissent parfois de tels chevaux pendant des heures à l'attache s'étant au préalable assuré qu'ils ne pourraient pas leur survenir d'accidents.  Résultat  Garanti les chevaux ainsi traités ont perdu ce vice...
    Nier le comportement est parfois une solution.
    Vous initiez votre cheval à l'obstacle. Au premier saut il se recoit bien et rechrche son équilibre par des oscillation de l'encolure.  Vous le féliciter pour le saut. Mais le cheval comprend qu'encenser est un comportement qui est félicité...
    Si le saut au moment du saut est récompensé mais que la récompense cesse dès que le cheval encense ce comportement là devrait se résorber si toutefois une origine physique n'en est pas la cause...  Alors que si vous cherchez à réprimer ce comportement vous créez en fait un problème, il est toujours plus efficace de récompenser que de punir, car le renforcement peut être négatif lui aussi.
    Le tic à l'air
    Le tiqueur pose ses incisivessurun support et inspire bruyament de l'air.  Il peut s'occuper ainsi des heures durant.
    Non seuelemnt le bruit est insupportable à l'oreille humaine mais la conséquence est fréquement insuportable pour le cheval chez qui les quantités d'air ainsi ingérées sont à l'origine de nombreuses colliques parfois fatales.
    Ces tics ne surviennent pas sans causes, le cheval les developpe comme échappatoire au stress, à l'ennui.  Si un cheval se morfond dans son box il va tacher de trouver une occupation plaisante. Or le mécanisme physiologique lié au tic à l'air induit un relachement d'endomorphines, une hormone naturelle de bien être (qu'un comportement tel le toilettage ou le massage des oreilles induit également)
    Malheureusement les endomorphines induisent une dépendance (le sevrage est dur (les chagrins d'amours...-) l'habitude prise ne disparaîtra pas

    Solution numéro 4 le renforcement négatif 

    le renforcement négatif et l'application d'une sanction désagréable pendant la parution du comportement non désiré. Ceci correspond à l'indication réponse incorrecte de l'instituteur. Les psychologues comportementalistes peuvent argumenter pendant des heures au sujet de la définition correcte, mais pour rester simple la différence entre une punition et un renforcement négatif est essentiellement une question de timing. La punition s'applique après le comportement non désiré ne permettant pas au cheval de modifier ce comportement tandis que le renforcement négatif se produit durant le comportement et permet ainsi au cheval d'adopter un comportement alternatif plus souhaitable. 
    pour arrêter le tic à l'air les cavaliers placent fréquemment un collier juste derrière les oreilles.  Lorsque le cheval courbe l'encolure et recherche un appui pour inspirer, le collier comprime les voies aériennes. Le cheval peut éviter cette sensibilisation désagréable en évitant l'appui et le tic. Très souvent toutefois ce type de traitement ne corrige qu'un symptome mais laissera les causes non traitées. Physiquement le cheval est en parfaite santé pas d'infection aux oreilles pas de problème dentaire aucune douleur dorsale,  et une selle adaptée. 
    Nous savons par expérience que les chevaux detesten une pression en bouche nous le vérifions, à chaque fois que nous montons avec une main moëlleuse, nous constatons alors les progrès de notre mouture. Nous pouvons utiliser ce comportement à notre profit. Chaque fois que le cheval encense, vous ramenez la rêne intérieure. Il n'est pas question de le punir. 

    Vous maintenez la rêne aussi longtemps qu'il encense.  Dès qu'il cesse ce comportement (même ne fut ce qu'une seconde) vous la relâchez. 

    Très vite le cheval reçoit le message "je peux secouer ma tête mais, aussi longtemps que je le sais c'est, mon cavalier à une action de rênes qui cesse dès que ma tête est immobile". 

    Comme le cheval n'est pas stupide il agira pour éviter la gêne. 

    Merveilleux direz vous. Mais cela implique que je puisse monter mon cheval or il refuse le montoir. Et deux personnes ne sont pas de trop pour le retenir..


    solution numéro 5 modifier la motivation. 

    Les chevaux effectuent correctement les tâches qu'ils trouvent plaisantes. Il est donc possible d'apprendre à un cheval "dansant" de rester immobile. Ce qu'il faut lui suggérer est que l'arrêt nous est agréable et cela nous l'obtiendrons en lui imposant ... du mouvement ! Commençons par le début. Peut être au moment où votre pied repose dans l'étrier et que vous prenez votre impulsion?  Non avant même. A-t-il l'intention de bouger ? Si oui alors vous lui imposerez de bouger. Envoyer le sur des cercles, en avant, en arrière, appuyer ... Indiquez lui l'arrêt et préparez vous au montoir. Bouge-t-il à nouveau? Recommencer la procédure. Le mouvement que vous imposez est de loin supérieur à ce que votre cheval pensait effectuer. Très rapidement il considère le montoir comme une phase agréable de repos immobile. Vous avez modifié sa perception et par conséquence son comportement. Ainsi une inversion du mode de raisonnement est parfois la solution. 
    une autre illustration de ce processus d'inversion est le travail de longe  en liberté. Mon plus vieux cheval préfère ne pas rencontrer le maréchal ferrant ou le vétérinaire et refuse systématiquement de venir quand je l'appelle. Aussi avons-nous conclu un accord : tant qu'elle ne vient pas je la contrains à trotter. La jument trotte quelque tours puis vient s'arrêter face à moi pour que je puisse la conduire au maréchal ferrant. 
    Le cheval peut aussi refuser son cavalier en s'emballant dès que celui-ci est en selle, il faut alors utiliser une autre technique. 

    solution numéro 6 l'absence. 

    Cette solution récompense tout comportement qui n'est pas celui que l'on veut réprimander. Par exemple s'il effectue trois foulées de trot avant de s'emballer vous récompensez ces trois foulées de trot pendant ces foulées Si vous combinez en plus cette technique avec la précédente en forçant le cheval à galoper sur un cercle plus longtemps que le cheval n'en avait envie vous corrigez progressivement son comportement 

    solution numéro 7 connecter une commande à un comportement. 

    Si nous parvenons à associer une commande à un comportement nous pouvons le contrôler. Si par exemple, vous associez le grattage à une commande mais que vous ne donnez jamais cette commande le cheval ne développera pas le comportement. Une autre possibilité est de donner l'ordre si souvent que le cheval en soit soulagé de ne plus recevoir la commande. Exemple du cheval qui s'emballe : nous associons le galop à une commande. Le résultat final est un cheval aux ordres. 
    • Il galoppera chaque demande. 
    • Il ne galoppe plus sans demande préalable. 
    • Il n'obéit qu'à la commande. 
    • Et quand nous demandons le galop nous obtenons rien qu'un galop
    Il n'est pas toujours nécessaire de se conformer au canon de la mode.  Par d'exemple un cavalier randonneur accordera plus d'attention au fait de son cheval accourre vers lui quand il l'appelle en prairie cas l'exactitude des foulées de galop en randonnée alors que pour un cavalier de jumping ce dernier critère est prépondérant. 
    Très fréquemment les problèmes sont la conséquence d'un apprentissage incorrect. 

    Examinez votre façon d'appliquer les aides, obtenez vous à chaque fois ces quatre critères? 

    Non? Vraisemblablement les bases de l'apprentissage ne sont elles pas stables. 

    Imaginez que vous travaillez à la longe. Vous souhaitez apprendre à votre cheval les commandes vocales. Beaucoup d'entre nous voulons aborder le problème à l'envers.  Nous  donnons un ordre et nous espérons un comportement. Nous l'avons tous fait. Au milieu de la liste qui n'a pas crié : "galop, galop, galop !" à un cheval qui tourne en trottant. Nous espérons que notre voix va déclencher un galop alors que le cheval  associe son comportement actuel avec le son de notre voix. Il convient donc d'obtenir tout d'abord le comportement recherché et d'ensuite seulement associer une indication de commande. Il est souvent utile d'associer des commandes sur plusieurs modes différents. Par exemple si un geste déclenche une réaction chez le cheval une commande vocale ou sonore pourra aussi y être associée. De même si un comportement se déclenche systématique moment en un endroit donné de la piste ce endroit pourra servir de lieu d'association. Les associations dans l'esprit du cheval ne seront effectives que si elles sont répétées et récompensées. 

    Les indications accessoires seront progressivement réduites et déboucheront finalement sur la seule commande vocale. 

    Mais comme le cheval est un être qui utilise quoi que l'on en dise une intelligence; il comprend au début de son longeur cherche à obtenir un galop. Il y pense toute la nuit et le lendemain démarre un galop à chaque indication de votre part. 

    Fantastique n'est ce  pas ?
    Mais maintenant vous avez un nouveau problème. Ne vous fachez pas ramenez le au trop et dites gentillement mais fermement "non". Une fois. Le cheval doit assimiler sa surprise. Il doit assimiler le fait qu'un galop est récompensé et qu'un autre ne l'est plus. Il doit associer le terme "non" aux concepts "je ne t'ai rien demandé" et  "non je ne récompense pas ton comportement". Il devra comprendre que la récompense de son comportement est conditionné à la commande que vous lui communiquez. Au fur et à mesure de son apprentissage  et en fonction de l'enrichissement de son répertoire il sera à même de comprendre des enchaînements. 
    Ainsi il attendra de recvoir l'ordre de galopper pour galopper et sera récompensé pour avoir galopper sur ordre

    solution numéro huit développer le comportement inverse. 

    C'est une méthode particulière d'apprentissage.
    Par exemple un cheval qui cabre ne peut en même temps garder les naseaux au contact du sol. Il existe de très nombreuses combinaisons de comportements incompatibles. 

    Votre cheval s'emballe à chaque retour de promenade. Et il franchit en toute hâte les portes. Comment résoudre ce problème?  En obtenant l'arrêt. En s'éloignant de la porte et de l'écurie.  Il ne peut  en même temps franchir la porte, s'éloigner, ou s'arrêter. Mais le problème me dites vous est justement qu'ils ne s'arrête pas. 

    Nous avons vu comment modifier la motivation du cheval. Nous pouvons adopter la même stratégie. Il ne veut pas s'arrêter ? Alors, vous le contraigniez aux mouvements que vous décidez. et pour le temps que vous avez choisi.  Rapidement le cheval comprendra qu'il est pour lui plus confortable d'attendre près de cette porte. 

    Le cheval chaque fois qu'il s'effraye effectue un demi tours et détalle.  L'empêcher de regarder à le plus souvent l'effet contraire. Nous allons lui apprendre à observer l'objet qui l'effraye. Un cheval qui examine un objet ne sait pas en même temps s'en éloigner. 

    Nous ne modifiions donc par seulement la direction de son mouvement physique mais également son cheminement de pensée. Certains chevaux développent même un comportement similaire chaque fois qu'ils sont dans une situation de stress ils jouent à se rouler tâchant ainsi de se convaincre de l'inutilité de leur frayeurs 

    une autre application du langage corporel. Dans dans l'exposé de la commande "le signe calme dada" nous avions développé comment une descente l'encolure avait un aspect calment
    lorsque  votre cheval s'élève vous pouvez également utiliser cette commande depuis votre selle. Il s'agit induite dire induire une incurvation  de l'encolure qui devrait être ample bien que le but ne soit pas de vérifier la souplesse de votre cheval. C'est une façon de calmez votre mouture en lui rappelant qu'elle peut en toute circonstances se fier à votre vigilance et quelle ne doit pas continuellement surveiller son environnement. Les chevaux en effet surveillent tête dressée tout ce qui se passe autour d'eux. Tête baissée, ils font confiance à celui qui assure la sécurité du groupe. Ainsi vous modifiez son état émotionnel de craintif en confiant. 

    Bien entendu cet apprentissage ne s'effectue pas avec un cheval déjà effrayé par un environnement inconnu. Vous travaillerez dans la zone de confiance qu'est son écurie. 


    Solution numéro 9 Tout supporter 

    Trop de travail souppirez vous. N'existe-t il aucune autre solution ? Oui ! L'autre échappatoire au travail, à part la vente, est l'acceptation de tous les caprices du cheval. Si vous acceptez que le cheval n'obéisse pas aux ordres, soit insupportable, détruise le matériel, et soit potentiellement dangereux, alors oui, ne rien faire peut être une solution 
    Mais si nous n'imposons pas de se conformer aux standard des écoles, les regles élémentaires et de responsabilités impliquent qu'un contrôle doit être maintenu sur l'animal, et qui dit contrôle dit obéissance. 
    Cette solution ne peut donc pas être retenue longtemps et il ne reste que les huit premières solutions en fait, ou ?.

    What about Magic Join Up ?

    La première fois que j'en ai entendu parler de join up cela devait se passer sur liste de discussion quand j'ai exposé les problèmes que je rencontrais avec Naomi, "mon cheval qui avait un passé" et combien elle était difficile à manipuler tant en intérieur qu'en extérieur 

    Gail Ivey  écrivait en retour : " je pense que tu devrais commencer par du join up" j'ai imprimé l'explication, j'ai appris la recette par coeur, et je suis partie au manège. En rentrant J'ai envoyé un nouveau courrier  : "comment éloigner ce cheval stupide loin de moi ?" 

    Cette technique est sans doute la plus connue et "mythique" dans le monde de l'horsemanship.

    Certains dont Monty Roberts en ont fait leurs enseignes : "endéans la demi-heure n'importe quel cheval sauvage ou pas sera débourré !" Et cela le conduisit jusqu'à la Reine. Ce qui vient après est moins souvent raconté et tous ceux qui ont mis un cheval à la selle le savent même si la première fois se déroule sans problème le cheval va se révolter  lors de la dixième session de travail lorsque qu'il aura assimilé la nouveauté. 
    Et pourtant cette technique est utilisée depuis très longtemps John Lyons a perfectionné le travail dans le round pen , qui pour lui est la base de toutes les techniques . 

    Certaines personnes comme Dorrance ou Hunt n'utiliseront ces techniques que pour le débourrage de jeunes chevaux ou pour des chevaux à problèmes. 

    Rashid hésite (façons de parler) à y recourrir ou alors seulement pour les cas les plus "problématiques"

    Parelli le considère comme une partie intégrante du travail en liberté mais seulement après les 7 jeux et seulement dans le travail à la longe est maîtrisé. Hempfling l'appelle le premier commencement. Gentili a sa propre variante. 

    Si nous ne donnons aucune indication à notre cheval lors d'un travil à la longe, en fait nous effectuons en join up involontaire et totalement hors de propos. Nous ne nous préoccupons enfin que des mouvements physiques de notre cheval et ne nous préoccupons en aucune façon de son  psychisme. Le cheval met sa compréhension en veilleuse et se limite à tourner autour de nous pour notre satisfaction de longeur émérite.... 

    pourquoi utiliser cette technique ? 
    Pas pour mettre un cheval à la selle en trois mouvements. Bientôt cela puisse constituer un spectacle, mon avis personnel  est qu'une relation plus solide est nécessaire et qu'un spectacle est superflu. 

    Les chevaux chez qui cette technique donne les meilleurs résultats semblent justement être ceux qui se laissent difficilement approcher. Par ce qu'ils sont redevenus +/- sauvages (n'avons pas de chevaux sauvages, nous avons des jeunes chevaux non manipulés en prairie qui ont une défience naturelle vis-à-vis de l'homme) ou qui sont devenus terriblement méfiants suite à des expériences tramatiques antérieures, ou parce que ces chevaux cherchent à occuper un rang hiérarchique élevé.. 

    Que faut'il comme matériel ? 

    Vous-même, votre cheval, et un lieu de travail. Il est utile de cet espace soit de dimension et de dispositions compatibles avec le travail que vous envisagez. 

    La procédure américaine requiert un cercle d'environ 15 mètres de diamètre tandis que la procédure espagnole demande un espace rectangulaire de  de minimum 12 mètres de dimension et de maximum 20 m. Un espace plus important entraîne des difficultés pour le dresseur. 
    Cela rend la communication plus difficile, les sollicitations devront être plus importante et la fatigue sera plus accentuée pour le dresseur. Or dans cette technique que, l'attention du dresseur doit rester maximale tout au long de la procédure.
    Dans certains cas un espace important est parfois souhaitable particulièrement dans le cas de chevaux trop sensibles chez qui le simple fait de les confronter à la technique permet d'obtenir des résultats alors qu'une pression trop importante serait contre productive. 

    Le premier essai avec Naomi  était réussi dans une  piste conventionnelle de 20 x 40 m. 

    si l'espace est trop petit alors le cheval sera entravé dans sa liberté de mouvement, aura difficile a trouver son équilibre et risque de seffrayer.  Le risque d'accident et important dans ces conditions .

    remarquons au passage que si Hempfling travaille dans un espace exigu, il ne chasse pas, il maintient le cheval en mouvement en le contraignant à quitter ses refuges et utilise les angles pour le join up

    le travail peut parfaitement s'effectuer dans un espace rectangulaire : le cheval va chercher à changer de main dans les angles mais très rapidement va comprendre que ce comportement n'étant pas encouragé, il va ignorer les coins, ne fut ce que pour éviter une fatigue supplémentaire. 
    Vous n'avez pas la chance de disposer d'un espace prêt à l'emploi ? Bien Mais vous disposez d'une piste  que vous pouvez séparer en deux avec des barres d'obstacle et de chandelliers ? Parfait pour construire et round pen et prétendre ensuite que cela fait partie de la vie normale d'un cheval de jumping !. 
    L'usage d'une corde pour délimiter un espace doit être déconseillé le plus fermement. En effet si votre cheval est de type dominant ou a des réactions violentes il risque de franchir en force cette clôture. En espérant qu'il ne se soit pas blessé dans l'opération, la conséquence sera que ce cheval aura découvert une façon déluder votre autorité : foncer à travers tout 
    Le problème essentiel avec une corde est sa faible visibilité. De bien meilleurs résultats sont obtenus avec une bande bicolore de chantier. Techniquement les bandes blanches et rouges ou noires et jaune sont parfaitement visibles par les chevaux. 

    Faites plusieurs passages autour des piquets, plusieurs en hauteur et plusieurs dans le bas de votre dispositif. Le cheval considérera cette clôture comme infranchissable.

    Le plus simple est d'utiliser la piste où vous travaillez normalement, et la diviser avec à l'aide  de piquets de clôture et d'une bande de chantier bicolore et de considérer l'espace ainsi délimité comme faisant partie du paysage quotidien. Remarques ces produits sont moins chers dans les coopératives agricoles que dans la sellerie !

    Le principe de base version américaine

    Le join up se base sur l'éthologies du troupeau : un cheval qui eut yeux d'un individu de rang supérieur commet une faute sera rejeté non quelque mètres loin mais au-delà des limites du groupe. 

    Il ne pourra réintégrer le groupe qu'en faisant montre de sa soumission au cheval qui lui est supérieur dans la hiérarchie. L'offre de soumission est frequemment accompagnée par des gestes sociaux  paisibles et heureux comme le toilettage mutuel en bon voisinage 

    Dans le join up l'homme se présente tout à la fois à la fois comme dominant et  protecteur.  exactement ce que le cheval attend du chef d'un troupeau. Le cheval peureux fera confiance à l'homme le cheval dominant le considérera comme son supérieur hiérarchiquement. remarquons toutefois que la technique n'implique nullement un ordre hiérarchique miracle donnant la suprématie immulable à l'homme 
    Il s'agit d'un reconnaissance temporaire que chaque jour viendra renforcer ou ruiner définitivement.
    la variante humaine. L'on travaille dans un espace restera et clôt. Le dresseur se scie sur se situe au milieu et maintien le cheval en mouvements sur les côtés jusqu'à ce que le cheval se soumettent. 
    Le cheval peut donc choisir : 

    Soit il ignore le dresseur, il est attentif à ce qui passe à l'extérieur, du round pen il n'observe pas le dresseur, il peut refuser les mouvements demandés ou mêe charger le dresseur

    soit il fait allégence au dresseur  qu'il reconaît comme maître et le dresseur l'invite et le récompense abondament en le caressant et en le toilettant comme le ferait un autre cheval

    Si le cheval choisi de rester sur la piste, le dresseur va le maintenir sur la liste piste et le maintenir dans mouvement. Le cheval se retrouve dans une position inconfortable : En effet  il doit se maintenir en mouvement ce qui est fatiguant et ennuyeux, mais en plus il se considère en danger car isolé de la sécurité qu'offre un groupe. 
    Comment maintenir le cheval en mouvement? 
    Nous désirons  empêcher le cheval d'être en repos, d'avoir des habitudes. 
    Marche t-il ? Il devra trotter ! 
    Il trotte naturellement ? 
    Forcer le à galopper ! 
    Le cheval est donc dans une allure que vous lui imposez., vous obtenez ce résultat par : 
    fixer le cheval du regard, 
    Tourner votre corps pour suivre son mouvement, 
    En faisant mine de le poursuivre, 
    En lançant une corde ou une longe en l'air ou dans sa direction (garder la corde ou la longe fermement en main) 
    etc...

    Le lancer d'objets ou de sables, en direction, ou derrière le cheval permet d'avoir une action à distance et induise chez le cheval la sensation que vous pouvez l'atteindre même à distance. La chambrière est déconseillé dans cet exercice car trop de chevaux sont habitués à tourner en cercle sans réfléchir quand elle est utilisée. Il vaut donc mieux utiliser quelque chose de nouveau. 
    En aucun cas le cheval ne sera frappé ou heurté c'est une évidence qu'il vaut mieux énoncer. 

    Quelque trucs 
    La première façon d'impressionner veritablement le cheval est de lancer un petit bloc de sable sur son arriere main. Le cheval tout étonné déduit de cette sensation que vous pouvez l'atteindre même à distance et sans que vous vous bougiez, de plus il ne voit pas ce qui l'a touché...  Il suffit ensuite d'un mouvement pour que le cheval anticipe le jet de sable se propulse en avant..
    Utiliser juste la pression nécessaires pour envoyer le cheval en mouvement pas plus mais moins non plus. Utiliser votre jugement et aiguisez votre attention sur les réactions du cheval. 
    Certains chevaux particulièrement sensibles vont se mettre à trotter simplement parce qu'un homme se situe au milieu de la piste. Si le cheval montre des signes évidents  de frayeurs ou d'inquiétudes. (oeil cerclé de blanc, queue ramenée, panique optique ...)  ne faites rien. Si cela ne suffit pas, asseyez vous. il faut que le cheval soit assez calme pour pouvoir réfléchir. S'il se trouve acculé ou s'il panique, la situation va s'aggraver. 

    Le cheval est calme mais ignore le monde extérieur ? Ceci est fréquent avec les chevaux qui ont été trop longés et qui restent à tourner pendant des heures jusqu'à épuisement. Dans ce cas la méthode espagnole est à conseiller. 

    la méthode américaine 

    introduisez le cheval dans l'espace de travail et laissez lui une dizaine de minutes pour reconnaître l'environnement. Pendant ce temps, vous observez le cheval et essayez de déterminer ses sensations : ses frayeurs, ses tensions, sa confiance, sa nervosité 

    Vous devrez essayez de  distinguer ces sensations de l'expression d'une panique éventuelle. Ne vous leurrez pas le cheval qui commence à se rouler n'est pas forcément un cheval en parfaite confiance que du contraire ainsi que nous l'avons vu précédemment. 

    Allez vous placer au centre et observez les réactions du cheval. Estimez la pression que vous devrez appliquer pour obtenir un départ en mouvement du cheval. Faites plutôt trop peu car vous pouvez toujours recommencer avec un stimulus plus important mais une pression trop forte dès le départ peut engendrer de nouveaux problèmes. Soyez toujours parfaitement conscients de votre langage corporel. 
    Enfin 
    Vous êtes la personne de confiance, le chef incontesté, celui qui établit les règles. Cela ne veut pas dire que vous devez être agressif. Il ne faut pas acculer le cheval dans un mode d'auto-défense, car l'instinct de survie obliterera toutes les facultés de raisonnement.. 
    maintenez le cheval au trop ou au galop. Utiliser votre attitude corporelle : le regard, la posture, suffisent parfois. Si le cheval est leffrayé, diminuez la pression, il faut l'envoyer en mouvement sans plus. Si le cheval cherche à franchir les clôtures, vous allez trop fort. 
    Votre cheval devient il agressif ? Réagissez correctement ! Faites un ou plusieurs pas en avant et chassez le cheval loin devons de vous, par exemple en lançant une corde dans sa direction. 

    Cela demande de l'expérience et une forte confiance en soi pour agir correctement au moment venu face à un cheval qui vous charge avant qu'il ne soit sur vous.  Comme il est possible que le premier cheval que vous soyez amené à traiter se comporte ainsi, réfléchissez avant de commencer et faites vous encadrer par des personnes d'expériences. Cette technique mal appliquée peut causer d'énormes dégâts voir avoir des conséquences mortelles. Hempfling a arrêté de donner des démonstrations après que deux personnes inconséquentes  utilisant mal la technique soient décédées attaquées par un étalon tandis aux états unis deux "entraîneurs" appliquant mal la méthode ont tué d'épuisement un cheval en le contraignant à trooter au delà de ses possibilités de récupération. 

    nous n'y sommes pas. 
    Soyez attentif aux expressions du cheval. 
    Au début, le cheval sera irrité, et voudra constamment regarder par dessus la clôture et de façon très démonstrative refusera de regarder le dresseur. 
    Il a ce comportement soit par desintérêts soit par peur. Cette tension se manifeste aussi dans son encolure et le port de sa tête très haut. 
    changer de main 
    Si vous contrôlez les pieds, vous contrôlez le cheval ! 
    Après avoir fait tourner le cheval dans un sens vous lui imposez un changement de main. Le but est que le cheval puisse observer le dresseur avec son autre oeil. Les chevaux effectuent difficilement des corrélations entre les perceptions d'un oeil et la vision sur l'autre oeil, ceci explique qu'ils puissent s'effrayer deux fois du même objet. 

    Il est important que vous décidiez du moment du changement de main afin de manifester clairement votre rôle de chef du troupeau qui détermine les mouvements de sa troupe. 
    Ce contrôle et ce regroupement sont une des manifestations les plus claires de l'autorité et de l'allégence à celle ci.

    votre cheval à une place privilégiée pour changer de main, devancez le. Obligez le changement de main quelque mètres avant cette position. 

    Comment obtenir un changement de main ? 

    Par exemple en vous avançant vers son avant main donc en quittant le centre du cercle et en ligne droite de bloquer la progression normale du cheval en constituant un obstacle sur son chemin il suffit de montrer clairement son intention pour la plupart des chevaux c'est amplement suffisant pour certains même le seul fait de déplacer une jambe ou un bras en avant provoquera cette réaction  d'évitement. 
    Vous pouvez renforcer ce signal en utilisant à nouveau la corde que vous lancerez cette fois en avant du cheval. 

    Ici vos capacités d'anticipation  seront mises à rude épreuve. Soyez à temps, calculer le temps de votre intervention et synchronisez votre action par rapport aux mouvements du cheval. Il faut surtout éviter d'être trop lent et de laisser une échappatoire possible au cheval qui en profitera pour échapper à votre pression. 

    Le premier bon mouvement : l'oreille du cheval se tourne du côté du dresseur 
    la situation évolue favorablement si le cheval répond plus rapidement à vos demandes de changement de main, En effet le cheval interprète vos intentions et anticipe. 

    Une communication s'établit, ce que vous recherchiez.  le cheval témoigne de l'attention qu'il vous accorde en tournant l'oreille vers son dresseur même si sa tête restent haute et tournée vers l'extérieur toute son attention se trouve au centre. 

    2ème signe encourageants : débouche la bouche. 
    Le cheval va courber son encolure et adopter une incurvation vers le centre de la liste. Lancement il vous écoute, mais il veut également vous voir, il veut observer l'individu de rangs supérieurs qui contrôlent ses mouvement et sa sécurité. 

    S'il veut retrouver une situation sécurisante, il devra revenir vers le troupeau : vous ! 
    Il commence d'ailleurs par y réfléchir. Observez sa machoire 
    Il machouille ! 

    Cela signifie en langage équin : "regarde je ne suis pas dangereux, je mange de l'herbe, je souhaite te toiletter, soyons amis !" 

    Vous observez également se comportement lorsqu'un cheval apprend un nouvel exercice, Ray Hunt appelle cela " digérer un apprentissage"

    troisième signe. :  en long et en bas. Très vite, le cheval va adopter une attitude de soumission, la tête au niveau du sol, semblant dire : "pas de doute possible, regarde, je suis un herbivore non dangereux : je mange de l'herbe". Le cheval reconnaît par la votre position dominante, et souhaite rejoindre la sécurité que vous représentez comme chef. 
    Le moment  magique 
    vous invitez le cheval à vous rejoindre,... et il vient !. 
    Ce moment est souvent décrit comme une communiquions mystique avec le cheval. Restez neutre. Ce n'est qu'une technique de dressage ! 
    Cessez de chasser le cheval, de le regarder, adoptez une attitude décontractée,  les bras pendants le long du coeur, les épaules tombantes. Tournez vous lentement et éloignez vous du cheval entre parenthèses un car de tour dans le direction d'où le cheval venait est suffisant. Vous aspirez  réellement le cheval par votre épaule. Certains chevaux semblent préférer rejoindre un dresseur qui s'éloigne d'eux en marche arrière, peu importe : si le cheval vous suis soumis c'est gagné ! 

    Même si le cheval ne fait q'un seul pas

    c'est bon !

    Si le cheval ne vous rejoint pas, faites les quelques pas qui vous séparent. 
    après tout, il s'agit de votre partenaire ! Mais il faut que le cheval aie fait le premier pas. 
    Certains chevaux sont timides ou méfiants, ils doivent être encouragés : adopté une attitude non menaçante et essayez après un ou deux pas en avant, d'aspirer à nouveau le cheval avec vous. 
    S'il vous suit  récompensez  abondemment 

    Le cheval est immobile et semble se dire : "non ! Toujours pas !" 
    Vous le renvoyez fermement sur le cercle. S'il fait un ou deux pas vers vous puis s'éloigne vous le renvoyez sur le cercle tant qu'ils ne se soumet pas et qu'il ne décide pas de vous suivre spontanément 

    récompensez récompensez récompensez ! 

    Car le cheval vous reconnait comme son guide ! Montré lui que êtes heureux ! 
    Flattez ces naseaux (le cheval mémorise votre odeur), grattez le entre les oreilles ou sur le chanfrein : le cheval vous fait confiance dans une zone où il est aveugle

    À aucun moment votre cheval n'est maintenu. Il peut à tout moment choisir de s'éloigner.  S'il s'éloigne, vous recommencez la procédure. 

    Le message doit être simple près de vous est la sécurité loin de vous il est chassé et doit travailler. 

    Récompensez votre cheval correctement. 
    Ne le chatouillez pas et ne le frappez jamais ! Avec trop de cavaliers, nous observons qu'ils croient récompenser en donnant des claques à leur cheval. Le cheval en fait apprend à supporter ces coups. 

    Mais c'est tout à fait différent des marques d'amitié que les chevaux se donnent : les chevaux se toilettent mutuellement ! 

    Utilisez la mémoire du cheval: Imitiez le comportement d'une jument vis à vis de son poulain !

    le cheval baisse l'encolure il montre qu'il se sent en sécurité avec vous. Pendant cette phase voyez si vous pouvez demander un ses pieds à votre cheval. C'est également l'occasion de lui introduire le "bouton calme dada" ! Mais n'est pas grave si le cheval ne comprend pas directement. Ce n'est pas le moment de lui apprendre quoi que ce soit, vous vérifiez simplement pour le moment la confiance qu'ils vous accorde.  Le cheval devrait se laisser toucher partout, si tel n'est pas le cas renvoyez le encore une fois sur le cercle mais pas avant de l'avoir bien caressé! 

    il vous suis enfin ! 

    Flattez ! Puis tournez vous et marchez le cheval doit rester derrière vous ! Récompensez ! Il faut que le cheval comprenne qu'être avec vous est agréable ! 
    Marchez en faisant des cercles ou des huit de chiffre le cheval doit vous suivre, s'il hésite, faites des figures très courtes. Vous devriez pouvoir conserver l'attention du cheval pendant plusieur minutes.

    Vérifiez si une pression sur l'arrière main permet d'obtenir une incurvation si tel est le cas l'exercice est parfaitement réussi si non vous pouvez toujours considérer de le renvoyer  à nouveau sur le cercle. 

    La méthode espagnole

    la différence principale entre la méthode américaine et la méthode espagnole réside dans l'espace de travail qui n'est pas rond mais et de forme rectangulaire. 
    Comme dans le cas de la poule et de l'oeuf ceci entraîne une modification du comportement du cheval et de la technique du dresseur sans qu'il soit possible de déterminer une origine claire. 
    Une autre conséquence. "Chassez le cheval" prend un autre contexte, il ne s'agit pas de l'envoyer en mouvement, mais bien de s'approprier l'espace qu'il s'était choisi. 
    Quand le cheval a reconnu la piste il se choisit généralement un coin. Ceci et le signal du début du travail. Le dresseur va chercher à occuper le coin se trouve le cheval. Parfois il ira physiquement dans le coin ainsi libéré,mais le plus souvent en chasser le cheval suffit

    Il doit d'exercer une pression suffisante pour que le cheval quitte son espace électif. La vitesse n'a pas d'importance elle est même déconseillé. 

    Par son attitude (corps droit magestueux, lancer de corde, attitude ferme, ...) le dresseur signifie au cheval "cet espace m'appartient". Le cheval s'éloigne et s'arrête loin, mais ce espace la appartient aussi aux dresseur et le processus recommence. 

    Cette façon de procéder est moins basée sur un comportement coercitif, mais plutôt sur la répartition des meilleures places d'herbe entre les membres du troupeau. 
    Vous choisirez entre la procédure américaine ou espagnole suivant les lieux mis à votre disposition et aussi suivant le comportement du cheval. 

    La méthode espagnole et à conseiller pour des chevaux qui spontanément adoptent un comportement de travail à la longe dès qu'un dresseur se trouve au milieu de la piste et qui n'accordent aucune attention à leur environnement. 

    Pour des photos de Join Up consultez la démonstration faite par Kelly Marks
    les erreurs fréquentes. 
    La faute la plus importante est de chasser un cheval sans nécessité. On se rend complice du cheval en accompagnement son mouvement, parfois en courant même à son côté! Utilisez votre bon sens et votre langage corporel : vous êtes le chef qui inspire la confiance pas un fuyard!
    Non seulement le dresseur ne perçoit plus aucun signal mais implicitement il panique et peut rendre le cheval agressif ! 
    N'activez jamais le "bouton panique" chez votre cheval, vous précipiter vers lui est la meilleure façon pour le paniquer ! 
    Si le cheval vous envoie des signaux de soumission mais reste immobile, ce n'est pas suffisant ! Il faut qu'il vienne vers vous, ne fut se qu'un seul pas, le dresseur ne doit jamais faire ce premiers pas ! 
    prenez tout votre temps. Ce n'est pas un concours. Monty Roberts débourre en une demi-heure mais pour nous cela n'est pas important nous avons tout notre temps et nous souhaitons un résultat à long terme. 
    N'ayez aucune habitude, adapter la technique et la pression de vous exercer car chaque cheval est différent, son sexe, songe expérience antérieure, son caractère, sa forme physique, vont déterminer ses réactions face au dresseur. Trop de pression risque d'effrayer le cheval. Si vous appliquez trop peu de pression le cheval risque de ne pas comprendre et ne donnera aucun signaux. 
    Ne commencez jamais si vous n'êtes pas certain de votre propre forme physique et de votre attention. (voir Marthe Kiley Worthington) Eliminez les facteurs possible de distraction de votre environnement (le public entre autre !)
    Soyez observateurs, certains chevaux ne montrent pas tous les signaux de façon claire, parfois c'est très fugace..

    Exercer votre oeil, chaque cheval est différent et ce n'est pas pour rien que "sentir un cheval" est un terme si fréquent en Horsemanship et si difficile à cerner!

    ne confondez pas cette technique avec un travail à la longe ! Les réactions du cheval face au stress sont toujours imprévisibles.   Vous ne serez jamais assez rapide pour retirer une longe qui s'est prise dans les jambes du cheval ! De  plus qui dit travail à la longe implique la présence d'un caveçon ou d'une forme de bridon. Le cheval n'est donc pas libre de sa bouche. Et vous risquiez en plus même involontairement de donner des commandes par la longe qui seront en contradiction avec vos intentions de dressage. 
    Cette technique n'est pas innocente. Ne l'utilisez qu'en tout dernier recours. 
    C'est une technique de "rattrapage" des cas "désespérés".
    Pour les petits problèmes, vous avez les ressources du travail élémentaire au sol. 
    Et avant tout, lorsque vous constatez un problème, vérifiez d'abord si vous n'en êtes pas la cause ! Vérifiez votre équipement, contrôlez l'état de santé du cheval, voyez si l'environnement n'a pas changé, toutes choses qui peuvent perturber le comportement de votre cheval. 

    Mais si le cheval se comporte de façon agressive ou met votre autorité au défi alors, oui, cette technique peut rapporter une solution car elle vous permet d'assoir votre autorité et de remettre les points sur les i.

    il est souvent utile d'effectuer un contrôle avant entre " l'ensemble" : longez votre cheval et faites lui effectuer de tour à main droite puis changement de main et du tours à main gauche, enchaînez par quelques exercices au sol. Cela généralement est suffisant.
    Pas de chance ! Votre cheval est un cheval "avec un très lourd passé et très méfiant" qui refuse toute approche par crainte des conséquences ?  Pour ce type de cheval la technique est particulièrement utile car le dresseur se présente comme la personne de référence et la source de sécurité 
    • Soyez toujours imaginatif et concentré sur votre aptitude corporelle et les signaux du cheval. 
    • Réagissez rapidement et ne perdez pas de vue les détails. 
    • Ne vous laissez pas distraire par l'environnement ou les spectateurs
    • Anticipez toujours les réactions du cheval. 
    • Faites vous conseiller par des personnes d'expériences lors de vos premières manipulations. 


    Il y a donc un problème avec le comportement du cheval ? 

    Revenons à l'essentiel. Un cheval qui force la porte n'est pas le véritable problème. Cela signifie surtout que vous ne guidez pas votre cheval. Ne commencez donc pas à la porte mais en terrain neutre. Examinez chaque technique de dressage et essayez de formuler une solution. Vous parviendrez ainsi à dégager celle qui correspond le mieux  à votre personnalité et à celle de votre cheval. La meilleure solution est toujours celle qui offre le plus de sécurité. Si cette solution ne s'avère pas satisfaisante à première vue ne l'essayer surtout pas! Retenez aussi de chaque cheval est différent et que vos méthodes devront s'adapter 
     
    Francis Tillemans

    traduction du texte de la HORSEMANSHIP BHA Newletter Fall 2000

    references utiles :
    Considering the Horse : Tales of Problems Solved and Lessons Learned de Mark Rashid, Ron Ball(Illustrateur).

  • Karen Pryor, Don't Shoot the Dog, the New Art of Teaching and Training.
  • N. Pilley-Mirande Le Secret des chuchoteurs américains
  • Mary Twelveponies, There Are No Problem Horses : Only Problem Riders.
  • Voest Emiel Freestyle Fase 1
  • Véronique de Saint Vaulry.Communiquer avec son cheval / Le cheval d'extérieur l'éduquer, le dresser

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    site
    http://ipo3api.ibelgique.com   http://www.horsemanship.org


    d'autres info sur la partie Horsemanship du site