De  plus en plus, 0n entend parler d'ostéopathie équine.
Qu'en est-il exactement de cette nouvelle forme de thérapie? 
L'ostéopathie est un mélange de différentes techniques basées sur 3 principes essentiels.. 

1- unité et globalité du corps 
2- interdépendance du couple 
fonction / structure 
3- autodéfense du corps  ...

 

Ostéopathie équine

Hausse tes hautes pattes ?

ipo3api
avec la collaboration des revues équestres  Cheval Evasion sBs news, BHA, Hipponews

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MEDECINE DES LIENS

1. Qu’est-ce que c’est ?





1.1. Notions de base .

Etymologiquement, Ostéopathie signifie " maladie des os ". Le terme est limitatif et, par conséquent, impropre. Il a été gardé en mémoire de son fondateur, le Dr STILL, qui signifiait par là qu’il soignait par manipulations sur le squelette.

C’est une médecine manuelle, elle agit par un ensemble de techniques et de manipulations, sans instrumentation ni médicaments.

Elle vise à rétablir la motilité des organes, à ne pas confondre avec la mobilité.

La mobilité est la faculté d’un corps de se déplacer dans l’espace.

La motilité d’un organe est sa faculté intrinsèque à se mouvoir, en respectant ses rapports avec les organes voisins. C’est, en quelque sorte, son confort, sa liberté de mouvement.
 
 
 
 

1.2. Les trois grands principes .

  • L’HOMEOSTASIE OU UNITE DU CORPS. L’ostéopathie est à classer dans les médecines dites holistiques, qui soignent l’individu dans son entièreté. L’être vivant constitue un tout dont toutes les parties agissent les unes sur les autres. Les médecines holistiques ne traitent pas le symptôme, mais en recherchent la cause, elles ne traitent pas un organe, mais l’ensemble du corps.
  • LA STRUCTURE GOUVERNE LA FONCTION. Toute perte de motilité d’un organe va engendrer un blocage qui va gêner sa fonction.
  • 3. LA REGLE DE L’ARTERE EST SOUVERAINE. Si la circulation sanguine est entravée, l’organe concerné est affaibli.

    On pourrait résumer les trois grands principes en une seule phrase : si, à un endroit quelconque de l’organisme, un os, un muscle, un tendon ou un ligament ne peut plus jouer librement son rôle parce qu’il est maintenu par un spasme, il entrave la circulation sanguine et induit des troubles dans le territoire que devraient irriguer les vaisseaux concernés.
     
     

    On devine dès lors que le but principal de l’ostéopathie est de lever les spasmes.
     
     
     
     

    1.3. Les différentes écoles .
     
     

  • L’OSTEOPATHIE STRUCTURELLE, mécaniciste. Elle juge, par manipulation, de la perte de motilité (surtout au niveau vertébral) et tend à restaurer cette motilité par des mouvements précis inspirés de lois biomécaniques (lois de Fryette).
  • 2. L’OSTEOPATHIE ENERGETIQUE , basée sur la découverte du Mouvement Respiratoire Primaire ou M.R.P., mis en lumière par W.G. Sutherland. Cet élève de Still a pressenti l’existence dans l’organisme d’un mouvement fluidique, rythmé, particulièrement perceptible au niveau du crâne et du sacrum.

    Chacune de nos cellule fonctionne comme une micro-pompe. Composée de 80% d’eau, elle est animée d’un mouvement de pulsation cyclique, synchrone avec toutes les autres cellules. Il s’ensuit un mouvement de flux et de reflux, particulièrement palpable au niveau où des parois dures affleurent sous la peau (crâne et sacrum).

    3. L’OSTEOPATHIE DES FASCIAS , intermédiaire entre les deux premières. Elle agit principalement par massage des masses musculaires en les dissociant les unes des autres au niveau de leurs aponévroses.
     
     

    Quelle que soit la méthode utilisée, le principe et les buts sont toujours les mêmes : apprécier les pertes de mobilité liées aux symptômes que présente l’individu, et les résoudre manuellement.
     
     


    2. Les applications au cheval .


      1. Le lien vertèbre-organe .
    Un peu d’anatomie :

    Tous les nerfs quittent la moëlle épinière, logée dans le canal vertébral, par des orifices, appelés trous de conjugaison :

  • Les nerfs moteurs, responsables de la motricité des muscles striés.
  • Les nerfs sensitifs correspondants.
  • 3) Les nerfs du système nerveux autonome (ortho- et para-sympathique), responsables du fonctionnement des organes.

    Toute entrave au niveau de l’un de ces trous de conjugaison va entraîner :

  • Une gêne du mouvement.
  • Une douleur
  • Un déséquilibre dans le fonctionnement autonome des organes concernés.
  • Selon la zone de la racine nerveuse qui est atteinte, il se peut que seul le système nerveux autonome soit perturbé, sans douleur ni gêne de mouvement. La lésion n’est dès lors pas consciente mais peut engendrer un dysfonctionnement important d’un ou de plusieurs organes.

    Ceci explique l’importance considérable d’un diagnostic précis et préventif de l’état de la colonne vertébrale chez le cheval encore plus que chez tout autre animal, compte tenu de la grande sensibilité du système nerveux autonome dans cette espèce.

    Neurologiquement, on peut faire correspondre chaque vertèbre à un ou plusieurs organes.

    pierredebie@infonie.be


     
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