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ANTHE ANTHESISAssociation belge deThérapies avec un cheval |
La présente pour vous informer de ce que par décision de son Assemblée Générale du 3 avril,2004, l'asbl ANTHE ANTESIS a modifié et la composition de son Conseil d'Adminbistration et l'adresse de son siège social qui se situe maintenant avenue de l'Automne, 13, 1410 WATERLOO, tél. 02/3540349, Fax 02/3532499 E mail (povisoire) ivan-loo@online.net.Le Conseil d'administration est maintenant composé de Madame Brigitte Loo, (présidente) psychopédagogue, hippothérapeute. De Madame Astrid EVERAETS, (Sécrétaire Générale) kinésithérapeute, hippothérapeute, de Monsieur Constant PICQUERAY, (administrateur) psychologue, hippothérapeute et Ivan LOO (responsable le l'administration et de l'information).
A titre d'information :
- Brigitte Loo est Fondatrice du Centre Equestre pour Handicapés de Louvain la Neuve (elle se consacre uniquement maintenant à ses responsabilités auprès de l'asbl ANTHE ANTHESIS dans le cadre de son Ecole de Formation
- les objeftifs de cette asbl restent inchangés).- Madame Astrid EVERAERTS est directrice de l'asbl LES RENES DE LA VIE.
- Monsieur Constant PICQUERAY exerce sa profession auprès de l'asbl LA FERME DU SOLEIL.
- Monsieur Ivan LOO est également Président de l'asbl LES CAVALIERS DE L'AMITIE et responsable de la Section Equitation Adaptée de la Ligue Equestre Wallonnie/Bruxelles. (LEWB).
C'est l'équipe Brigitte LOO, Astrid EVERAERTS et Constant PICQUERAY qui assumera la direction de la formation en thérapie avec le cheval.
interview avec la fondatrice Madame Yvonne Nuyttens
Index
Le cheval, thérapeute &
Thérapie avec le Cheval
Est ce une nouvelle mission de confiance pour "la plus noble conquête de l'homme" ou une mode passagère car l'hippotherapie est dans l'air du temps. Yvonne Nuyttens a défini le concept en Belgique voici plus de vingt ans déjà en l'a mis en pratique avec ANTHE ANTHESIS asbl vzw. Hippotherapie Bases Historiques.
Le terme date de la fin des années 60. Ce n'est pourtant pas d'aujourd'hui que le cheval est considéré comme générateur de bienfaits pour l'homme. Le père de la médecine, le grand Hippocrate lui-même, observait déjà voici plus de deux mille ans que "'équitation pratiquée en plein air fait en sorte que les muscles ne perdent pas leur tonus".Il faut cependant attendre 1569 pour voir Merkurialis conseiller l'équitation dans son ouvrage "De Arto Gymnastica", "parce qu'elle n'exerce pas seulement le corps, mais aussi les sens". Remarque que ne renieraient pas les hippothérapeutes modernes, pour qui la dimension affective du contrat avec l'animal est au moins aussi importante que les exercices physiques qu'il permet.
Au XVIII eme siècle, deux médecins viennois vont plus loin encore on conseillant l'équitation dans le traitement des psychopathies, notamment l'hypochondrie et l'hystérie. A la même époque, dans l'un des premiers textes de médecine sportive, "Medicina Gymnastica" (1750), Francisco Fuller définit l'équitation comme "l'exercice de gymnastique fondamental" et consacre quarante-six pages à ses effets sur le corps et la psyché.
Quant à Diderot, il est le premier à soulever, dans sa célèbre Encyclopédie (1766), le problème de la tolérance chez les patients et de la responsabilité du médecin. Une question qui reste d'une actualité brûlante quand on sait qu'il n'est pas rare que, faute d'une reconnaissance officielle de la profession, des personnes prétendent pratiquer L'hippotherapie sans formation préalable, au risque de sérieux problèmes.
Enfin, c'est Goethe (17491832) qui écrit: "Ici (au manège), homme et animal ne sont qu'un, au point de ne pouvoir distinguer lequel des deux est effectivement entrain de dresser l'autre."
Prise de conscience
En 1952, Lis Hartel, atteinte huit ans plus tôt d'une forme grave de polio, remporte une médaille olympique en dressage.Cependant, il va falloir attendre l'année 1952 pour assister à une prise de conscience quasi mondiale des bienfaits susceptibles de découler de la pratique de l'équitation. Cette année là, en effet, la Danoise Lis Hartel obtient une médaille d'argent de dressage aux Jeux Olympiques d'Helsinki, alors qu'elle avait été frappée, huit ans auparavant, d'une forme grave de poliomyélite qui l'avait laissée presqu'entièrement paralysée. Mais, ancienne cavalière brillante, la jeune femme avait mis toute son énergie à remonter, et gagné son pari au-delà de toute espérance. A peu près à la même époque, une jeune Anglaise aveugle réussissait l'exploit de remporter plusieurs distinctions au concours hippique de Londres.
"Le déclic s'est donc produit dans les pays scandinaves et en Grande-Bretagne à partir de l'équitation sportive et, j'ai envie de dire, assez curieusement puisque notre conception actuelle de L'hippothérapie exclut toute idée de compétition!"
Ainsi parle Madame Yvonne Nuyttens, co-fondatrice en 1972, avec sa nièce Yvonne Marie De Cubber, de l'Association Nationale Belge de Thérapie par l'Équitation, en abrégé ANTHE, à quoi, pour la partie néerlandophone du pays, on adjoignit ANTHESIS, nom du dieu grec qui reprenait vie dès qu'il touchait le sol.
"Je n'étais pas cavalière, j'avais même peur des chevaux. Mais entant que professeur de psychologie à l'Ecole Normale de l'Etat de la rue de Berkendael (BruxellesForest), j'avais pu observer, dans la petite école annexe pour infirmes moteurs cérébraux et dans d'autres institutions médico-pédagogiques spécialisées, combien certains traitements pouvaient être astreignants ou douloureux pour ces enfants, parfois
obligés de rester une demi heure, une heure par jour, fixés à une planche. Je savais aussi que dans d'autres pays, en Allemagne, en France et en Angleterre notamment, quand on les mettait à cheval, certains exercices devenaient beaucoup plus spontanés et agréables. Or, ma nièce avait une solide formation en équitation. Elle s'est donc rendue en France pour y suivre des stages de ce qui s'appelait alors R.RE. ou "rééducation par l'équitation" et y passer des examens. Par la suite, j'ai eu l'occasion d'assister chez elle et en manège à de nombreuses séances d'hippotherapie, de parler avec des parents, et j'ai été très vite convaincue des bienfaits qui pouvaient en découler non seulement pour le corps, mais pour la personne tout entière. Lors du congrès international de Paris en 1974, Yvonne Marie, devenue entre-temps lauréate de la Fondation de la Vocation, présenta d'ailleurs un rapport intitulé "Les effets irradiants d'une rééducation par l'équitation globale", dans lequel elle évoquait à la fois le physique et le psychique, les effets sur l'ensemble de la personnalité, mais aussi sur l'entourage, les parents, les frères et soeurs, à l'école et dans la société."Mais nous n'en sommes pas encore là et, en cette année 1972, le problème majeur est de contribuer à la diffusion de la méthode dans les conditions de sécurité maximale.
Former les encandrants
"A l'époque, rien n'existait pour informer les gens qui découvraient peu à peu qu'à l'étranger on mettait les handicapés à cheval. Ils s'adressaient donc à un manège qui, généralement, refusait. Mais certains acceptaient, avec les risques inhérents, le moniteur ignorant tout des différents handicaps, des indications et contre-indications, des précautions à prendre, etc... Il est donc arrivé que pour faire plaisir ou par esprit de lucre, on mette à cheval pendant une heure une personne qui n'aurait dû y rester que cinq minutes!"Lidée d'une association allait donc s'imposer. "Nous voulions nous organiser pour que les parents, enseignants, psychologues, kinésithérapeutes etc. puissent venir voir et obtenir des renseignements. Nous voulions aussi, et c'était le plus difficile, convaincre les médecins, bref, oeuvrer à la diffusion d'une véritable thérapie par l'équitation. Et, pour être crédible, il allait falloir s'occuper de la formation."
Ainsi, en 1972, naissait ANTHE ANTHESIS, qui, parce que les mots sont lourds de sens, a longtemps cherché la dénomination précise de la méthode thérapeutique qu'elle entend diffuser. "A l'époque, vers 68-70, nous nous trouvions en présence de trois dénominations: en France, ANDRÉ signifiait "Association nationale de rééducation par l'équitation", en Allemagne, on parlait d"'hippothérapie", en Angleterre de "Riding for disabled", c'est à dire d"'équitation pour handicapés". Chacune me dérangeait un peu.
"Rééducation par l'équitation" parce que c'était considérer que quelqu'un avait été normal et qu'il fallait le rééduquer. Je préférais de loin le terme "thérapie", plus général.
Par contre "hippothérapie" me semblait alourdi par sa racine grecque et d'autant plus inadéquat qu'il venait d'Allemagne où il est réservé à la kinésithérapie a cheval (remboursée labas par la sécurité sociale!), qui n'est en fait que l'une des formes de l'hippotherapie: l'hippokinésithérapie.
"Hippothérapie" s'est répandu dans le grand public, mais au sein de notre association, nous préférions déjà "thérapie par le cheval" qui a ensuite évolué en "thérapie avec le cheval".Enfin 'équitation pour handicapés" induit l'idée que la personne monte nécessairement à cheval, ce qui n'est pas toujours le cas: certaines séances peuvent se limiter à un contact, une relation, une caresse, un brossage
Enfin, la pratique de l'équitation par des handicapés pendant leurs loisirs, telle que l'ancienne ANDRE française, muée en HANDICHEVAL, s'efforce de défendre aux côtés de la rééducation fonctionnelle, relève moins de l'hippotherapie que de l"'équitation adaptée"."
Rayonnement international
Et ANTHE-ANTHESIS se lance dans l'action. "Les séances d'hippothérapie ne pouvaient pas être trop coûteuses, de façon à ce que les personnes sans ressources, les enfants sans parents, qui sont souvent ceux qui en ont le plus besoin, puissent en bénéficier comme les autres. Il fallait donc mettre des structures sur pied. Sur les conseils du directeur de l'ADEPS de l'époque, nous avons créé un "club d'équitation pour handicapés" la dénomination est importante pour l'obtention des subsides '
Aujourd'hui, plusieurs autres associations bénéficient de semblables subsides dans notre pays. Cependant, aucun remboursement par la sécurité sociale n'y est encore prévu pour ce genre de prestation, sauf lorsque des kinésithérapeutes obtiennent le remboursement de séances de "kinésithérapie à cheval" (hippokinésithérapie), prescrites par un médecin."
Autre but d'ANTHE - ANTHESIS:
Anthe Anthesis tient à participer à la recherche scientifique et à favoriser la collaboration aux niveaux national et international.L'association belge a donc très tôt contribué à l'organisation de congrès internationaux sur l'utilisation du cheval à des fins thérapeutiques qui allaient notamment déboucher en 1981 sur la fondation du Secrétariat international "Riding for disabled International" regroupant quatorze nations, puis, en 1991, sur celle de la Fédération internationale d'équitation thérapeutique, qui en regroupe actuellement vingt-trois parmi lesquelles l'Afrique du Sud, l'Australie, les États-Unis, le Japon, la Norvège, la Finlande, etc.
Entre temps, en 1982, ANTHE ANTHESIS était devenue "École associée de l'Unesco", c'est à dire un mouvement s'engageant à promouvoir l'idée de paix, et avait reçu le diplôme de "Messager de la paix" en 1988.
Des formations pour tous
Si dès 1973, l'Association contribua à la formation des hippothérapeutes belges en collaboration avec la France essentiellement, mais aussi les Pays-Bas, l'Angleterre, la Suisse et l'Allemagne, il fallut cependant attendre 1985 pourvoir naître sa propre école de formation."L'hippothérapie exige obligatoirement de bien connaître à la fois le cheval et les différentes formes de handicaps, d'aimer à la fois l'animal et les gens. Sans cela, on n'arrive à rien. Le thérapeute doit donc non seulement être familier du cheval, de son mode de vie et des techniques d'équitation, mais aussi le comprendre et le respecter, être capable d'obtenir de lui ce qu'il en attend D'autre part, sa formation doit lui permettre d'étudier tous le handicaps de manière suffisamment approfondie pour ne pas commettre d'erreur C'est ainsi que nous avons établi le programme de notre formation à horaire décale' qui s'étale sur deux ans minimum et comprend des cours théoriques, des séances pratiques ainsi que des stages et un mémoire."
Un être prestigieux,
un milieu heureux
Car Madame Nuyttens insiste: " j'ai bénévolement consacré ma vie à L'hippothérapie depuis 1972, c'est parce que j'ai constaté ce que le cheval peut apporter aux personnes handicapées: notamment le fait de se retrouver dans un cadre normal, naturel, hors des locaux de l'institut, avec des personnes autres que celles qui les connaissent dans leurs comportements de handicapés.Ce nouvel environnement fait tomber les étiquettes et permet des comportements nou veaux. C'est un milieu heureux où l'on rencontre un être prestigieux et amical, sur lequel on peut monter, avec cette impression formidable d'être libéré de toutes les contingences qui rattachent la terre, un être qui vous transporte, mieux, sur lequel on peut agir, à qui on peut parle et qui réagit. Chaleur, équilibre, communication...
Les bienfaits de l'hippotherapie sont innombrables, fabuleux, précisément parce que l'accent est mis sur la relation plutôt que sur la performance, encore moins sur la compétition. C'est cette spécificité et cette richesse que nous nous attachons à préserver tout prix dans chacune de nos activités!"
Plutôt qu'hippotherapie, l'asbl ANTHE.ANTHESIS préfère le terme 'thérapie avec le cheval".
Pour toute information sur la pratique de therapie avec le cheval contacter Anthe Anthesis
Yvonne Nuyttens
rue charles Pas 19 1160 Bruxelles
tel 32 2 672 0078Si vous souhaitez une réponse pouvez vous pour la Belgique adjoindre une enveloppe réponse affranchie, et pour le reste du monde joindre un coupon réponse internationnal pour toute correspondance. merci
La présente pour vous informer de ce que par décision de son Assemblée Générale du 3 avril,2004, l'asbl ANTHE ANTESIS a modifié et la composition de son Conseil d'Adminbistration et l'adresse de son siège social qui se situe maintenant avenue de l'Automne, 13, 1410 WATERLOO, tél. 02/3540349, Fax 02/3532499 E mail (povisoire) ivan-loo@online.net.Le Conseil d'administration est maintenant composé de Madame Brigitte Loo, (présidente) psychopédagogue, hippothérapeute. De Madame Astrid EVERAETS, (Sécrétaire Générale) kinésithérapeute, hippothérapeute, de Monsieur Constant PICQUERAY, (administrateur) psychologue, hippothérapeute et Ivan LOO (responsable le l'administration et de l'information).
A titre d'information :
- Brigitte Loo est Fondatrice du Centre Equestre pour Handicapés de Louvain la Neuve (elle se consacre uniquement maintenant à ses responsabilités auprès de l'asbl ANTHE ANTHESIS dans le cadre de son Ecole de Formation
- les objetifs de cette asbl restent inchangés).- Madame Astrid EVERAERTS est directrice de l'asbl LES RENES DE LA VIE.
- Monsieur Constant PICQUERAY exerce sa profession auprès de l'asbl LA FERME DU SOLEIL.
- Monsieur Ivan LOO est également Président de l'asbl LES CAVALIERS DE L'AMITIE et responsable de la Section Equitation Adaptée de la Ligue Equestre Wallonnie/Bruxelles. (LEWB).
C'est l'équipe Brigitte LOO, Astrid EVERAERTS et Constant PICQUERAY qui assumera la direction de la formation en thérapie avec le cheval.
le site de l'association est www.antheanthesis.org
avenue de l'Automne, 13, 1410 WATERLOO,
tél. 02/3540349, Fax 02/3532499
E mail (provisoire) ivan-loo@online.netBientôt :
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programme de formation
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NOTE :
Le restant du site hors les propos ci dessus ne sont pas de
l'association Anthe Anthesis mais ceux du site IPO3API et de la BHA
Bien que certaines sections puissent porter sur des domaines semblables
entre autre Infos et stages, programme de formation, bibliographie
Anthe Anthesis ne peut fournir aucune précision
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