L'intelligence de la proie
Selon le professeur Gentili l'éthogue doit se figurer être
une proie solipède, un être myope et daltonien, paranoïaque,
schizophrène et dysphasique pour comprendre le cheval et totalement
oublier son monde logique, projectif, coloré et stéréoscopique
de prédateur.
Et effet le monde nous apparaît dans un champs visuel étroit,
coloré, en relief comme tous les prédateurs, ce qui permet
une conceptualisation de notre environnement rendant l'élaboration
de projets futurs possible.
Au contraire selon le professeur le cheval étant un herbivore
qui ne risque pas de voir son alimentation s'enfuir, il serait incapable
d'établir des stratégies projectives(?),
par contre étant une proie il risque à tout moment d'être
attaqué, il développe des stratégies évasives.
Il perçoit tous les mouvements autour de lui et fait appel à
sa mémoire pour cataloguer en événements connus pour
ne pas être dangereux et... tous les autres qu'il convient de fuir!
De même pour fuir il faut être en forme et la stratégie
sociale vise l'évitement de conflits stratégie renforcée
par l'abondance de la nourriture.
Selon le professeur Gentili le cheval social élit des affinités
et fait allégeance à l'étalon (?)
dominant du troupeau qui dispose d'un code de communication avec l'ensemble
des sujets de son troupeau un peu comme un seigneur médiéval
recevait l'allégeance de ses vassaux et en assurait la protection.
Si l'être humain utilise le même code de communication (essentiellement
gestuel) et assure les mêmes fonction de protecteur rassurant (et
non de despote tyrannique ou de truand) il peut parfaitement se faire
accepter par le cheval et recevoir son allégeance.