LA DEFICIENCE INTELLECTUELLE

1. Définir la déficience intellectuelle.
2. Identifier les causes de la déficience intellectuelle.
3. Connaître la prévalence de la déficience intellectuelle dans la population.
4. Démystifier la déficience intellectuelle.
5. Connaître les méthodes d'intervention auprès des personnes ayant une déficience intellectuelle..

 
 

 Démystification de la personne handicapée

Par :

Association d'information de communication et de démystification de la personne handicapée



Rue François Reconnu 50 bis - 6061 Montignies-sur-Sambre 
 Tél.:32(0)71/312719 - Fax:32(0)71/312279
E-Mail : Présidence :Serge Van Brakel-
Secrétariat : Isabelle Reniers- Isabelle Blanchard
 

PRESENTATION

Depuis plusieurs années, Horizon 2000 a développé différentes actions de démystification de la personne handicapée à travers des ateliers ou des journées de formation mais également à travers notre salon Handicom via les différents parcours de sensibilisation. 
Nous recevons de plus en plus de demandes d'information sur les différents types de déficiences et étant donné que nous sommes soucieux de développer l'information par rapport à la demande que nous recevons, nous avons décidé de créer un nouveau volet au sein de notre site afin de rendre accessible ces informations au bout de votre souris. Nous ajouterons régulièrement des informations complémentaires toujours en se basant sur les demandes formulées par notre public.

Le but de ce guide est de fournir, en guise d'aide-mémoire, des conseils utiles pour communiquer avec des personnes handicapées et adopter une approche créative afin d'offrir à ces personnes un service qui soit conforme à leurs besoins. Ces suggestions ne sont en aucune façon définitives ou statiques ; elles constituent plutôt un point de départ à partir duquel élaborer des techniques efficaces.

LA DEFICIENCE VISUELLE 

1. Définir la déficience visuelle.
2. Identifier les principales déficiences de l'œil, leurs caractéristiques, leurs effets.
3. Connaître la prévalence de la déficience visuelle dans la population.
4. Etre informé des caractéristiques de la personne ayant une déficience visuelle.
5. Connaître les méthodes d'intervention auprès des personnes ayant une déficience visuelle.
6. Etre informé des adaptations et des aides techniques favorisant l'accès des services publics aux personnes ayant une déficience visuelle.

LA DEFICIENCE AUDITIVE

1. Définir la déficience auditive.
2. Identifier les principales déficiences de l'ouïe, leurs caractéristiques, leurs effets.
3. Connaître la prévalence de la déficience auditive dans la population.
4. Etre informé des caractéristiques de la personne handicapée auditive.
5. Connaître les méthodes d'intervention auprès des personnes ayant une déficience auditive.
6. Etre informé des adaptations et des aides techniques favorisant l'accès des services publics aux personnes handicapées auditives.

LA DEFICIENCE INTELLECTUELLE

1. Définir la déficience intellectuelle.
2. Identifier les causes de la déficience intellectuelle.
3. Connaître la prévalence de la déficience intellectuelle dans la population.
4. Démystifier la déficience intellectuelle.
5. Connaître les méthodes d'intervention auprès des personnes ayant une déficience intellectuelle.

1.  Définition 

Quotient Intelectuel

Il s'agit d'un résultat expériemental tout à fait arbitraire mesurant l'aptitude d'un sujet à réussir des épreuves stéréotypées et normalisées destinées à évaluer ses capacités d'abstraction, de raisonnement, et d'association.

Le résultat est présenté sous forme de rapport en pourcent par rapport au score moyen d'une classe de même âge.  Le QI n'est pas du tout une mesure d'intelligence, ni de faculté d'apprentissage, ni de dextérité !

Le QI est très sensible à la culture du sujet, son vécu antérieur et son bagage antérieur.
Ce résultat doit être tenu pour ce qu'il est : le résultat d'un test! PAS une tare indélébile de la personne.
 

anormaux 

signifie simplement "différent des normes" des "moyennes")

déficience intelectuelle 

C’est tout simplement une capacité limitée et permanente des capacités intélectuelles
Elle peut se traduire par une capacité d’apprendre. ce ui entraîne une difficulté (une grande difficulté quelquefois) à faire face à ce que  nous considérons comme quotidien .

Il  ne s’agit pas de savoir si les persones ayant une déficience mentale peuvent apprendre …

Il s’agit plutôt de savoir ce qu’elles peuvent apprendre et combien  de temps il leur faudra pour cela.
 
Les types de déficience intelectuelle
elle peut être soit un retard par rapport au développement normal d'un sujet de même age
1.  retard mental léger : quotient intellectuel entre 50 et 70
2.  retard mental moyen  : quotient intellectuel entre 49 et 35
3.  retard mental sévère : quotient intellectuel entre 34 et 20
4.  retard mental profond : quotient intellectuel inférieur à 20
Le Syndrome de Dow  (mongolisme – hydrocéphalie)  n’est qu’une forme de la déficience intellectuelle.

soit un developpement trop rapide de facultés par rapport à cette même norme, dans ce cas le sujet éprouve surtout des problèmes d'adaptation cas des "sur-doués" qui malgré un QI parfois très élevé rencontrent de grandes difficultés d'a^pprentissage.

3.  Prévalence de  la déficience intelectuelle

Par exemple, environ  3% de la population  a une déficience intellectuelle.

4.  Démystifier  la déficience intelectuelle

Les personnes qui ont une déficience intellectuelle ont le droit de partager la vie de notre communauté.dont elles constituent une partie.

Elles ont une capacité de vivre, de travailler, de se distraire, tout comme  nous le faisons. Cependant, c’est seulement à un petit  nombre qu’est offerte la possi ilité de prendre part complètement à la vie de la communauté. 

Cette triste réalité est la conséquence de l’ignorance et de l’incompréhension  entourant ce handicap et ceux qui le vivent 

LES  IDEES FAUSSES

Avant d’aller plus loin, essayons d’ELIMINER  TOUTES LES FAUSSES IDEES sur la déficience mentale.

NON ! ,déficience intelectuelle  N’EST PAS une maladie mentale.
C’est une condition qui dure toute la vie et qu’on  peut guérir. Les gens qui ont une déficience mentale sont limités dans leur capacité d’apprendre et de comprendre… ils sont plus lents que l’individu moyen  et ont parfois  besoins de programmes spéciaux relatifs à l’enseignement, la formation  professionelle ou à l’hébergement.

NON ! La déficience intelectuelle N’EST PAS contagieuse !
On  connaît à ce jour plus de 200 causes pouvant être à l’origine de la déficience mentale.
Parmi les plus courantes, on  trouve l’anoxie (manque d’oxygène à la  naissance), la rubéole de la mère durant la grossesse, l’abus d’alcool, de drogues ou de tabac ou encore une mauvaise alimentation  de la mère durant la grossesse ou de l’enfant pendant les premières étapes de son développement, des maladies qui peuvent endommager le cerveau comme l’encéphalite, la méningite, etc… des anomalies génétiques, comme le syndrome de Dow , (trisomie 21, hydrocephalie, etc), etc…
 

NON ! Les personnes qui ont une déficience intelectuelle NE meurent PAS plus jeunes
que  l’individu moyen. La grande majorité de ceux qui ont une déficience intelectuelle sont aussi robustes et sains que les autres et leur espérance de vie est la même. Cependant, certains ont des problèmes de santé
(comme des maladies cardiaques ou des troubles respiratoires) qui, s’ils  ne sont pas diagnostiqués ou soignés, peuvent abréger la durée de la vie (ce qui arriverait à  n’importe qui d’entre  nous souffrant des mêmes maux et les  négligeant).

NON ! Les gens qui ont une déficience intelectuelle NE se ressemblent PAS tous  !
Les différences d’ordre physique sont aussi  ombreuses chez eux que chez la population en général ! Cependant certains ont une affection  génétique qu’on  appelle le syndrome de Dow .  Ce syndrome présente certaines caractéristiques qu’on  retrouve chez toutes les personnes  affectées et c’est pourquoi elles ont certains traits en  commun . Cependant elles  ne sont certainement pas des répliques parfaites les unes des autres. ( Par analogie toutes les personnes ayant des cheveux blonds ne se ressemblent pas non plus ...)
 

NON ! Les personnes qui  ont une déficience intelectuelle NE vivent PAS toutes en institution.
La plupart des personnes qui ont une déficience intelectuelle vivent chez elles avec leur famille, dans les mêmes maisons et avec les mêmes voisins que tout le monde. Beaucoup quittent la maison  familiale vers la fin  de l’adolescence ou au début de l’âge adulte afin  de vivre en  foyer de groupe avec des amis du même âge. Là elles acquièrent les aptitudes qui leur permettront de vivre de façon autonome ou dans un  appartement sous surveillance. Certaines resteront dans le foyer de groupe si on  pense qu’elles ont  besoin  d’une aide constante dans leur routine quotidienne. Enfin  il est vrai que d’autres personnes avec une déficience intellectuelle vivent en  institution . La plupart de celles-ci sont des adultes plus âgés dont les parents il y a 25 ou 30 ans avaient très peu de choix car les services pour ces personnes (écoles, ateliers, etc.) étaient rares. Certaines familles aussi  estiment également qu'elles ne bénéficient pas des infrastructures ou de l'expérience pour s’occuper comme il faut de leurs enfants atteints de défiences intellectuelle  surtout lorsque l’incapacité est grave.

D’après les explications que  nous avons données jusqu’ici, vous pouvez constater que les gens qui ont une déficience mentale  ne sont pas vraiment différents de  nous tous. Ils ont les mêmes  besoins, les mêmes émotions et les mêmes sentiments que tout le monde ; ils ont simplement un  peu plus  besoin  d’aide et de compréhension  pour apprendre et développer tout leur potentiel.

NON ! Les personnes ayant une déficience intelectuelle NE sont PAS des incapabes !
Placés dans un  environeme t où ils sont stimulés, aimés, et s’ils reçoivent l’éducation  et la formation  professionelle appropriées, ceux qui ont une déficience mentale peuvent apprendre à se débrouiller seuls, ainsi qu’à lire, écrire et compter (cependant avec des limites), travailler dans un atelier protégé ou sur le marché ordinaire, vivre dans un  foyer de groupe ou dans leur propre appartement, utiliser le transport en  commun , s’occuper de leur compte en   banque, faire leurs achats,  etc… . Certains peuvent aussi se marier et même avoir des enfants. Il est important qu’on   ne les limite pas dans leurs possibilités de se développer et d’apprendre.

Quelques faits sur  la déficience intelectuelle dont il  faut se rappell er :

- Les personnes ayant une déficience intelectuelle sont des gens plus  normaux (plus comme   vous et moi) qu’anormaux  (A propos anormaux signifie simplement "différent des normes" des "moyennes").
-  Ces personnes éprouvent les mêmes sentiments que  nous tous. Elles rient, pleurent, ressentent la chaleur et la douleur. Elles désirent être heureuses et elles ont aussi les mêmes  besoins d’amour, d’encouragement, de sécurité et, surtout, de compréhension .
-  De grands progrès sont accomplis dans la réalisation  de programmes pour les enfants gravement handicapés intellectuellement et d’âge préscolaire. Les résultats se révèlent très encourageants.

Souvenez-vous que :
1.  3 % de la population  en  général a ou aura une déficience intelectuelle
2.  La majorité des personnes ayant une déficience intelectuelle  ne  sont que légèrement affectées. Ces personnes peuvent mener des vies relativement  normales.
3.  Toutes les personnes ayant une déficience itellectuelle ont des aptitudes et peuvent apprendre.
4.  Souvent les choses qu’une personne ayant une déficience intelectuelle  ne peut pas faire sont dues au manque d’occasions d’apprendre plutôt qu’à son  incapacité foncière de les faire.
5.  La majorité d’elles vivent dans leur résidence ou avec leur famille.
6.  La plupart des adultes handicapés intellectuels travaillent, soit en  atelier protégé soit sur le marché du travail (à faire des travaux simples).
7.  Ces personnes, tout comme  nous,  ne se ressemblent pas toutes.
8.  Habituellement, vous  ne pouvez pas dire qu’une personne a une déficience intelectuelle seulement d’après son  apparence physique.
9.  Cette déficience peut survenir dans  n’importe quelle famille, sans distinction  de race, de religion  ou de classe.
10.  Ces personnes vivent aussi longtemps que les autres.
11.  On  ne peut pas soigner cette déficience étant donné qu’il  ne s’agit pas d’une maladie.
C’est une condition qui durera toute la vie. Toutefois, on  peut améliorer cette condition , et le handicap peut être atténué si on  offre aux personnes la stimulation  et les possibilités d’apprentissage au  niveau de l’éducation , de la profession , du lieu de résidence, des loisirs, etc. Plus ces personnes apprendron t à s’intégrer pleinement aux activités de la communauté, moins elles seront handicapées.
12.  Le plus grave handicap des personnes ayant une déficience intelectuelle est l’attitude des gens qui continuent à les considérer comme d’éternels enfants, ou les jugent inaptes, ou les surprotègent, ou leur refusent les possibilités d’apprendre et de grandir. Ils se rendent alors coupables, par ces attitudes  négatives, de restreindre le développement de ces personnes.
13.  La qualité de vie de ces personnes est relative. Il s’agit de leur vie, et aussi limitée soit-elle, 
elles ont droit de la vivre pleinement.
14.  Au lieu de s’attarder aux choses qu’elle  ne peut pas faire et de  ne voir que les limites d’une personne,  nous devrions plutôt retenir ses capacités, apprécier ce qu’elle peut accomplir et développer ses aptitudes.
15.  Les personnes ayant une déficience intellectuelle ont les mêmes droits que tout citoyenet ces droits doivent être respectés.
16.  Nous devrions considérer ces personnes comme des personnes d’abbord. En  premier lieu, on  doit accorder de l’importance à la personne,  non  pas à sa déficience ou à sa condition .
17.  Les personnes ayant une déficience intelectuelle ot droit à la dignité, au respect, à la qualité des services qui favoriseront au maximum le développement de leurs aptitudes.
18.  La pitié  n’apporte aucun  réconfort à la personne handicapée. Au  contraire, la compréhension , l’acceptation  et la  bonne volon té leur sont des plus bénéfiques.

5.  Intervenir auprès d’une personne ayant une déficience intelectuelle

  • Utilisez un  langage simple et non enfantin.
  • Formulez des phrases et des questions courtes qui s’en  tiennent au sujet ; 
  • parlez en termes compréhensibles.
  • Assurez-vous que la personne saisit  bien  les points importants que vous soulevez comme c’est le cas avec les autres personnes ; si  non , apprêtez-vous à expliquer votre message dans des termes différents.
  • Pour vous assurez que la personne a  bien  compris, demandez-lui de répéter ce qu’elle a retenu de vos propos ; après avoir entendu son interprétation, il vous restera à ajouter les détails qui manquent.
  • Si la personne a de la difficulté à retenir vos renseignements, demandez-lui si elle préférerait écrire les détails ; le cas échéant, fournissez à la personne les documents  appropriés ; 
  • si la persnne éprouve de la difficulté à écrire, offrez-lui d’écrire à sa place les renseignements, qu’elle pourra par la suite conserver ; ce faisant, essayez d’employer ses propres mots et ses propres phrases.
  • S’il est  écessaire de répéter plusieurs fois, faites-le sur un  ton   normal …restez calme !

LA MALADIE MENTALE

1. Définir la maladie mentale
2. Identifier les principales maladies mentales, leurs caractéristiques, leurs effets.
3. Connaître la prévalence des troubles psychique dans la population.
4. Démystifier la maladie mentale.
5. Etre informé des caractéristiques de la personne ayant une maladie mentale.
6. Connaître les méthodes d'intervention auprès des personnes ayant une maladie mentale.

LA DEFICIENCE PHYSIQUE

1. Identifier les principales déficiences physiques, leurs caractéristiques, leurs effets.
2. Connaître la prévalence de la déficience physique dans la population.
3. Connaître les méthodes d'intervention auprès des personnes ayant une déficience physique.
4. Être informé des adaptations et des aides techniques favorisant l'accès des services publics aux personnes handicapées physiques.

VERS L'INTEGRATION

1. Connaître les trois étapes de l'intégration sociale des personnes ayant une déficience et les différents intervenants.
2. Identifier les motifs qui amènent les personnes ayant une déficience à s'intégrer.
3. Vivre une situation d'intégration.
basé sur : http://www.h2000.be/download/integration.pdf

ATTITUDES ET VALEURS

1. Etre confronté à des situations concrètes que vivent les personnes ayant une déficience et en identifier les obstacles.
2. Identifier NOS perceptions de la personne ayant une déficience.
3. Identifier les préjugés et les valeurs véhiculés par la société.

Il faut prendre le temps.

Demander au lieu de présumer. 

Ecouter attentivement.

Etre au courant des besoins de la personne.


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Page originale Réalisé par Patrick POLLEFOORTdans le cadre de sa formation professionnelle au Réseau.

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