En se basant sur l'Ethologie des partenaires:Ethiologie du Cavalier...Humour car tout est question de point de vue
Apprendre à “penser” cheval par le Dr. Y. Bertrand
série d'articles sur l'éthologie
OBSERVER - COMMUNIQUER - NEGOCIER, pour une relation naturelle
Marthe Kiley Worthington et les dix commandements de l'instructeur équestre
FormationDanielle Gossin : L'intelligence équine
Bino Gentili équi-ethologie...
Si on parlait sérieusement d'horsemanship avec les anciens ?
Avis et rencontres :
Nouveaux Maîtres -
Savoir-faire ancestral ? traitement de Cobra par Steve Jonkheere
vaincre l'incompréhension et l'agressivité en satisfaisant aux besoins ethologiques par Annick GobletPat Parelli
INITIATION AU PARELLI NATURAL HORSEMANSHIP par Article d'Annick Goblet et Deplhes Dubray
L’extrême expérience ou comment "parler" cheval au point que les chevaux n’en reviennent pas eux-mêmes !par Brigitte Latouche PNH
Pat Parelli méthode et formation par le Dr. Y. BertrandL'un n'est pas l'autre : observez d'abord et forgez vous même votre opinion Nous reprenons ici une traduction d'un article paru en langue allemande mais qui illustre bien un des aspects perverts de l'engouement et l'exploitation commerciale du label "nouveau maître" vérifiez toujours la cohérence des pratiques qui vous sont proposées avec l'expérience de réels cavaliers...
Dominique Barbier Equilibre naturel
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Ou comment un cavalier de rodéo, venant de Salinas, en Californie, rencontre la Reine d’Angleterre pour faire sensation dans le monde des chevaux...
Rencontre et démonstration de sa chargée de cours Kelly Marks en Belgique
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Comment garder son calme
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Le cheval me mord
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Apprendre à “penser” cheval
par le Dr. Y. Bertrand
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L’observation patiente et quotidienne du cheval nous apprend son comportement naturel et les mille et un moyens qu’il a trouvés pour vivre paisiblement dans l’environnement, à l’intérieur d’un troupeau et aussi avec l’homme. Cette observation nous amène aussi “à penser et à réagir comme réagit et pense le cheval et lutter contre la tendance à doter l’animal de caractéristiques humaines. L’homme doit inverser le processus et, lorsqu’il dirige des chevaux, se mettre dans leur peau” (1).Le cheval est un animal grégaire. Une vie sociale en compagnie d’autres chevaux ou animaux est donc importante pour son équilibre, comme si ce lien social avec d’autres lui était protecteur. Ce caractère est à prendre en compte dans notre relation avec lui.
L’inconnu représente, a priori, un danger pour le cheval, ce qui va amener une défense de sa part. Le cheval a, en effet, un statut de proie. A un danger, son réflexe sera donc la défense, notamment par la fuite.
En effet, par cette réaction de fuite, sa sensation de peur se trouvera diminuée.
Plus particulièrement du fait de son statut de proie ; l’homme est alors perçu par le cheval comme un prédateur et tout geste ou intention de geste brusque, agressif de l’homme est perçu comme un acte de prédation.
"Tout mouvement trop rapide ou contraignant peut réveiller son instinct de fuite et engendrer une réaction de panique" (2).
Monty Roberts répète aussi "qu’à la moindre occasion un cheval peut avoir envie de vous dire : je ne veux pas rester à côté de toi, je me sens en danger ; je veux m’éloigner de toi et prendre la fuite.
Un animal fuyard se préoccupe avant tout de sa survie et la peur est sa grande sauvegarde" (3).Dans ce rapport proie-prédateur, la nécessaire relation de confiance entre le cheval et le cavalier pour un confort réciproque trouve donc toute sa pertinence.
"Comment cesser d’être un prédateur à ses yeux, un sujet de peur, pour passer de son côté" (3), voilà la meilleure manière d’avoir une relation naturelle avec le cheval.Les chevaux jouent entre eux. Aussi, lors de son éducation, il est important que le cheval s’amuse.
Pat Parelli développe dans son livre les 7 jeux avec l’idée de base de jouer avec le cheval plutôt que de demander des obéissances absolues (4).
Le reculer, le pas de côté, le cercle, seller, sentir des objets, les mouvements de longe sur l’encolure ... sont autant de jeux d’apprentissage.
"Le jeu fait partie de la vie du cheval et il convient de l’y encourager" (2).Ainsi donc, nier la nature du cheval et imposer sa volonté par la force, c’est aller au devant de difficultés dans la relation avec lui. Pat Parelli intègre ces lois de la nature pour connaître la façon de penser et de réagir du cheval (4). Prendre le point de vue du cheval, "être" dans la pensée du cheval, c’est le secret pour une relation très étroite avec lui. C’est respecter la nature du cheval.
Impossibilité de ne pas communiquer
Tout comportement du cheval a valeur de message.
En effet, dans son comportement naturel, le cheval émet beaucoup de signaux qui sont importants à capter, à observer. Des signaux tels que l’orientation des oreilles, le regard, les expressions faciales, la posture des membres, la présentation de la croupe, l’emplacement de l’encolure, les vocalisations ... sont des messages qui font le langage corporel du cheval.
Ainsi par exemple, les oreilles et les yeux peuvent témoigner de l’humeur du cheval.
Donc, par ces signaux indicatifs, le cheval communique et entre en relation.
Il établit un lien avec ses congénères, avec l’homme. Par ces signaux, il exprime aussi la nature de ses relations. Ainsi, par exemple, les gestes de toilettage mutuel en grignotant la crinière sont caractéristiques de relations d’amitié alors que lever un membre postérieur est caractéristique d’un avertissement, d’une impatience, d’une menace.
Le relèvement brusque de l’encolure, l’orientation latérale des oreilles raidies, le mouvement immédiat en avant sont caractéristiques d’inquiétude, de peur.
Voilà pourquoi, Henry Blake a essayé "de découvrir le sens des signes, des bruits et signaux divers dont nous voyons les chevaux se servir entre eux pour se communiquer leurs intentions et leurs désirs" (1).Pour l’homme également, gestes, postures, intonations de voix... sont des messages qui ont signification pour le cheval et qui le mettent en relation de confiance ou de peur avec celui-ci. C’est le contexte de ces messages qui donnent signification au cheval.
Plus précisément et dans le même sens, Ray Hunt exprime: "He knows that you know and you know he knows" (5).Par conséquent, toute situation, même intentionnelle, soit entre chevaux, soit entre le cheval et l’homme est une situation de communication qui engendre des comportements. L’homme a trop tendance à négliger les langages qui n’utilisent pas la parole et "le moindre mouvement d’un cheval a sa raison d’être. Tout a une signification et doit être pris en considération" (3).
Plus ou moins de la même chose
Lorsqu’une communication avec le cheval se révèle inefficace, la tendance naturelle du cavalier est très souvent d’augmenter l’intensité de sa demande. Cette réaction du "plus de la même chose" ne donne, en général, aucun résultat, fige la relation avec le cheval dans un cercle vicieux, crée l’escalade qui aboutit à l’énervement du cavalier et du cheval.Ray Hunt, quant à lui, développe une stratégie du "moins de la même chose".
Par exemple : au lieu de s’acharner à garder immobilisé un cheval à l’arrêt en tirant de plus en plus sur les rênes ou en ayant non seulement des agressions mais des intentions agressives, Ray Hunt décourage le cheval de ce comportement par de petits cercles et laisse le cheval trouver lui-même la position confortable d’arrêt immobile: "Let your idea become the horse’s idea" (5). Ne pas se battre avec son cheval mais le laisser trouver tout seul. "Le cheval ne doit, en aucun cas, sentir qu’il est obligé de céder. Il doit avoir l’impression de décider. C’est la condition sine qua non du succès de l’opération qui nous garantira la coopération totale de notre partenaire équin" (2).Le confort réciproque
Se réconcilier avec soi-même, se détendre mentalement avant d’aborder son cheval permet d’éviter un grand nombre d’erreurs. Si vous êtes nerveux, le cheval sera nerveux. Si vous êtes calme, il sera également tranquille. Le cheval "devient le reflet de nos émotions et de nos sentiments" (1). Et Ray Hunt d’ajouter "you’re not working on the horse, you’re working on yourself" (5). Le cheval est bien si son cavalier est bien. Il sent que nous contrôlons nos émotions. Pat Parelli insiste donc sur la nécessité de se contrôler d’abord avant de contrôler le cheval (4).Conclusions
Les différents auteurs cités m’interpellent par les enseignements qu’ils donnent pour l’éducation du cheval.
Je fais deux constations:- En me servant de ces enseignements avec mes chevaux, je retire confort, respect et créativité.
- Dans ces enseignements , je constate aussi des messages qui devraient trouver écho dans l’éducation des enfants. En effet, des méthodes éducatives réduisent encore la personnalité d’enfants par leur agressivité, au lieu de laisser éclore la spontanéité, la créativité dans une relation naturelle et de mise en confiance.
Ces auteurs apportent donc un autre sens à l’équitation: la relation naturelle et la confiance mutuelle entre l’homme et le cheval. Ils nous font rejeter les termes de soumission, domination, obéissance, contrainte dans l’exigence de discipline et de performance.
C’est l’observation du cheval, et donc sa connaissance, qui ont permis à ces auteurs d’arriver à négocier avec lui de façon naturelle et paritaire.
Par rapport aux méthodes conventionnelles d’éducation du cheval, cette approche nouvelle, éthologique, génère moins de résistances et de conflits entre le cheval et le cavalier.
Quelles leçons de vie !Conseils bibliographiques
(1) Blake Henry, Je parle aux chevaux...ils me répondent, Zulma, 1997
(2) Gentili Bino, Franchini Maria, La méthode Gentili, Zulma, 1997
(3) Roberts Monty, L’homme qui sait parler aux chevaux, Albin Michel, 1997
(4) Parelli Pat, Natural Horse-Man-Ship, Western Horseman Book, 1993
(5) Ray Hunt, Think harmony with horses, Milly Hunt, 1987
Nouveaux Maîtres - Savoir-faire ancestral ?
Article d'Annick GobletUn Savoir-faire ancestral / vaincre l'incompréhension et l'agressivité en satisfaisant aux besoins ethologiques
J’avais beaucoup lu sur le sujet, et l’avais trouvé intéressant. Mais, n’ayant jusqu’alors pas eu l’occasion de vérifier toutes ces théories…
Nous avions acheté Cobra, alors qu’il n’avait que 8 mois. Jusqu’à l’âge de 3 ans et demi il n’avait posé aucun problème insurmontable. C’était un poulain affectueux, intelligent, facile et qui de surcroît, n’avait peur de rien - nous le baladions régulièrement dans les campagnes autour de chez nous et notre prairie étant mitoyenne avec une pépinière, il s’était habitué aux choses qui font habituellement peur aux chevaux (plastiques “volants”, tracteurs, etc.…). Nous avions même commencé lorsqu’il a eu 3 ans à le débourrer, ma fille - alors “poids plume” âgée de 14 ans - le montait régulièrement quelques minutes sans aucune difficultés.
Un peu avant ses 4 ans il a commencé à nous impressionner par un comportement un peu plus agressif. Une de mes amies m’a alors proposé de nous aider. Elle avait un étalon qu’elle avait dressé et qui semblait être facile ; je lui ai fait confiance. Au bout de quelques mois, j’ai non seulement récupéré un véritable “fou furieux”, mais j’ai de plus perdu une amitié à laquelle je tenais beaucoup.
C’était un quitte ou double et par la même occasion notre dernière tentative pour tenter de rendre cet étalon “dispo” (autrement dit bien dans sa tête). nous n’avions plus qu’une seule alternative : réussir !
On m’avait chaudement recommandé un certain Steve qui pratique un “melting-pot” de différentes méthodes ; nous avons donc décidé de mettre l’avenir de Cobra était entre ses mains
Pour gagner le respect du cheval, Steve l’a tout d’abord mis au galop en piste jusqu’à ce qu’il daigne céder….
Au bout de + 1 heure il a commencé à montrer le premier signe de rédition : “Bitting and licking” autrement dit ce que nous appelons lécher le mors - à part que dans ce cas ci, il n’y avait pas de mors, seulement un licol Parelli. Il a ensuite commencé à regarder dans la direction de Steve, puis, petit-à-petit, son regard a changé.Steve l’a alors fait venir à lui ; il s’est arrêté face à lui, tête baissée.
Il a fallu une heure et ½ pour en arriver là ! Dans la majorité des cas il faut le tiers ou au pire la moitié de ce temps… Le pur-sang Arabe est décidément très endurant !Ont alors commencé toute une série de manipulations faisant partie - entre autre - des 7 jeux de Pat Parelli.
Steve l’a caressé partout (sauf région parties génitales) avec le “carott stick” sorte de petit fouet assez raide. Avec la corde, il a reproduit le mouvement de queue d’un autre cheval, partout sur son dos, son encolure, ses fesses - comme quand 2 chevaux se tiennent tête-bêche et se chassent mutuellement les mouches. Il lui a fait passer la corde autour de l’encolure en se tenant face à lui d’un grand mouvement de la main (plusieurs tours de corde). Puis d’un mouvement inverse il la lui a enlevée. Tout ceci sans que le cheval ne bouge d’un pouce.
Il l’a aussi fait reculer en agitant la corde de plus en plus fort jusqu’à ce qu’il amorce le mouvement. Dès qu’il bougeait il laissait retomber la corde
Cobra avait l’air de trouver toutes ces nouveautés pas désagréables du tout. Surtout qu’après chaque manipulation “réussie” il se faisait abondamment caresser. (J’ai appris qu’on ne pouvait pas tapoter de la main mais qu’il fallait toujours caresser).
Le lendemain nous recommencions à le brosser alors que cela faisait des semaines que nous n’osions plus le manipuler.
Par la suite chaque jour on répétait inlassablement les mêmes exercices. Il ne lui fallait bien sur plus que quelques minutes avant de céder. Il progressait très rapidement. Parfois quand il comprenait bien tout ce qu’on lui avait appris, on ajoutait un nouvel exercice.
Un jour, il s’est cabré à deux reprises. La deuxième fois, Steve lui a volontairement laissé prendre le pied dans la corde et il l’a ensuite mis à terre…
Quelques jours plus tard, il a recommencé et s’est non seulement retrouvé par terre, mais cette fois, avant qu’il aie eu le temps de réaliser, il était complètement saucissonné… Il fulminait ! j’avais vraiment l’impression que de la vapeur lui sortait même des oreilles comme dans les dessins animés.
Petit-à-petit il s’est décontracté et quand il a été tout à fait calme Steve s’est approché et l’a longuement caressé ; il l’a ensuite tout doucement libéré. Il est resté couché encore quelques secondes, s’est relevé et est venu tête basse devant Steve…
Il y a une polémique entre les nouveaux maîtres, certains d’entre eux prônent cette façon d’agir, d’autres comme Monty Roberts ou encore Pat Parelli sont tout à fait contre.
Dans le cas de Cobra c’était une bonne chose ; il ne s’est plus jamais cabré depuis.
Au bout d’un mois et demi Ma fille a pu commencer à le travailler, et surtout elle a pu le monter à nouveau.
Pour le seller, le cheval restait libre au milieu de la piste. Après lui avoir présenté le sous-selle on le lui mettait sur le dos. Si il bougeait, on enlevait le sous-selle et on mettait le cheval sur quelques cercles au galop, jusqu’à ce qu’il cède. Ensuite on recommençait l’opération jusqu’à ce qu’il accepte de se laisser complètement seller sans bouger. A chaque fois qu’il bougeait on recommençait tout à zéro.
Pour se mettre en selle - idem - tant qu’il ne restait pas immobile, on le mettait sur le cercle. Quand je pense que juste avant que je ne le récupère il fallait être 2 pour le tenir pendant qu’on se hissait dessus, le plus vite possible….
Ce qui me frappe le plus dans cette manière de travailler c’est l’absence de paroles. Jamais un son ne sort de la bouche de Steve si ce n’est quelques rares claquement de langue pour encourager le cheval. Il reste toujours, en toutes circonstances, d’un calme olympien. Tout est dans l’attitude, les gestes.
Au bout de 2 mois, nous avons pu le ramener à la maison. Nous avons aménagé une piste (18 à 20 mètres de diamètre) pour pouvoir continuer à le travailler de cette manière qui lui convient tellement bien. Ma fille et Cobra partent maintenant régulièrement en promenade. Je ne suis plus simplement intéressée, je suis devenue tout à fait convaincue des nombreux bienfaits qu’apportent les méthodes des nouveaux maîtres. Méthodes en fin de compte pas si nouvelles, puisqu’elles sont essentiellement basées sur l’observation des troupeaux et des comportements des chevaux entre eux.
Une des seule chose que je déplore, c’est qu’on ai “récupéré” ces méthodes pour en faire des gros sous. Il reste, heureusement, quelques passionnés qui n’hésitent pas à partager leur savoir simplement par amour des chevaux.
Avoir son propre cheval chez soi :
Qui de vous qui me lisez n’en a pas révé. Quand le rêve devient réalité, il arrive parfois que nous soyons confrontés à un problème d’agressivité de la part de notre ami équidé. Comment réagir face à une telle situation, qui dans la plupart des cas nous dépasse littéralement.
Soyons logique ; pour comprendre comparons tout simplement la vie que mènent les chevaux dans leur milieu naturel, et celle que nous leur offrons. Le cheval est un animal grégaire. Il vit en troupeau structuré et hierarchisé qui se déplace sans arrêt. Son emploi du temps est partagé entre : Brouter, jouer, boire, les contact sociaux et se reposer. Il dort peu ; très peu même : 4 heures sur les 24 que comporte une journée.
En contrepartie que leur offrons nous : Enfermés seuls dans un box la plupart du temps ; nous ne les sortons que pour la promenade ou le travail (1 ou 2 heures) et – dans le meilleur des cas - pour quelques heures supplémentaires de prairie. Avec un peu de chance ces quelques bons moments seront partagés par un - ou mieux encore - quelques copains .
L’isolement est un des facteurs qui engendre l’agressivité chez le cheval, au même titre que la surpopulation. L’excès dans un sens comme dans l’autre n’est pas bon pour lui. Un pré ou l’herbe est rare et les chevaux trop nombreux, ce n’est pas bon. Un cheval toujours seul, ce n’est pas mieux !
Le manque d’exercice aussi crée des tensions chez notre ami : les chevaux dans la nature vont d’un endroit à l’autre, que ce soit pour brouter, boire, se protéger des conditions climatiques, ils ne restent pas en place. Même si ils sont en apparence très tranquilles, ne vous y trompez pas : ils bougent sans arrêt et ne s’ennuient jamais, ce qui n’est pas le cas lorsqu’ils se retrouvent confinés dans leur box, surtout lorsque ce box se trouve à l’écart de tout passage, de toute vie active.
L’idéal pour eux serait de vivre dans de grandes prairies (+ 1 Ha/cheval) avec des abris suffisament grands et nombreux. Il vaut bien mieux pour eux se trouver à l’extérieur le plus longtemps possible. Même en hiver quand il fait froid ou qu’il pleut ; nous avons bien trop tendance à faire de l’antropomorphisme ! A force de les surprotéger et de les chouchouter on finit par les affaiblir. C’est l’ignorance qui est notre pire ennemie. Nous sommes pleins de bonne volonté, mais au nom de cette bonne volonté combien d’erreurs ne commettons nous pas ! Il suffit d’un peu de temps et d’observation pour se rendre compte que les chevaux vont dans les abris plutôt lorsque le soleil brille un peu trop, alors que quand il vente, il neige ou il gèle ils ont tendance à rester dehors
Une nourriture trop énergétique peut aussi faire monter l’agressivité chez les chevaux. Dans la nature, leur nourriture n’est pas trop riche et, de ce fait, ils passent une grande partie de leur journée à grignoter ce qui, bien sur, les occupe. En box, ils engloutissent une ration hyper énergétique en 20 minutes. A raison de 3 rations par jour cela fait une heure, additionnons à cela les 4 heures de sommeil et les 2 heures de promenade (si on les sort tous les jours), il leur reste 17 heures à ne rien faire si ce n’est attendre que le temps passe ! et on s’étonne que certains chevaux développent des tics ou qu’ils deviennent agressifs.
Autre facteurs d’agressivité chez le cheval, d’une part les punitions injustes ou mal comprises. Il ne faut pas l’enfermer dans une situation qui n’offre aucune autre possibilité pour lui que de lutter. Ce n’est pas par la force qu’on dresse un cheval mais bien par la persuasion, la collaboration. D’autre part le maternage excessif est tout aussi négatif, le cheval finit invariablement par ne plus vous respecter et peut même dans les cas extrêmes devenir dangereux.
Il y a encore d’autres raisons qui font qu’un cheval peut-être plus agressif qu’un autre, comme par exemple un cheval dominant peut par son comportement tenter de vous impressioner.
Certains étalons peuvent avoir un comportement plus dominant. Si ce n’est pas un cheval vraiment exceptionnel, et que vous ne comptez de toutes façons pas le faire reproduire, il vaudrait mieux envisager la castration et vous éviter par la même occasion les tracas et les risques – à ne pas sous-estimer - causés par les hormones de ces « galopins ». Quant à le faire reproduire, réféchissez y d’abord à 2 fois : il y a pour le moment beaucoup trop de chevaux sur le marché. Les prix sont en chute libre (Ce ne sont certainement pas les acheteurs qui s’en plaindront !) mais en contrepartie beaucoup de chevaux – faute d’acquéreur - finissent à l’abattoir. Pour vous en convaincre, il suffit d’aller faire un tour sur le marché aux chevaux de l’abattoir de Bruxelles…
projet d'article pour Hippo News
Annick GOBLET
texte intégral repris ici
Monty Roberts Site web officiel : Monty Roberts US Europe : UK
bibliographie
MONTY ROBERTS par Patrick Byvoet
Ou comment un cavalier de rodéo, venant de Salinas, en Californie, rencontre la Reine d’Angleterre pour faire sensation dans le monde des chevaux...Monty Roberts a commencé sa carrière il y a plus de cinquante ans. Son père était policier et entraîneur de chevaux en Californie. Dans sa jeunesse, il travailla comme cascadeur et comme doublure d’acteurs de cinéma. Notamment pour James Dean dans "East of Eden" ainsi que dans d’autres films. Il continua dans le domaine du rodéo et du dressage et décrocha plusieurs titres de champion. A présent, il entraîne principalement des chevaux de course et se spécialise dans le réentraînement de chevaux traumatisés.
Monty a développé une méthode de communication avec les chevaux en observant longuement les troupeaux de chevaux sauvages pendant sa jeunesse. En étudiant leur comportement en troupeau, il a déchiffré leur langage. Il appelle ce langage "Equus".
Il fallut de nombreuses années avant que Monty se fasse reconnaître et que sa méthode non conventionnelle d’entraînement de chevaux soit enfin appréciée.
A l’âge de 53 ans, il reçut une invitation de la reine d’Angleterre, curieuse de pouvoir observer sa méthode. Cet événement fut le tremplin qui le catapulta vers la notoriété dans le monde des chevaux.
Le livre : "L’homme qui sait parler aux chevaux", par Monty Roberts, est, non seulement l’histoire de sa vie, mais aussi l’histoire de deux espèces différentes qui ont appris à enjamber le gouffre de la communication qui les séparait. Sa façon de communiquer avec les chevaux est rendue fort simple et tout le monde peut apprendre ce langage.
Etant curieux et un peu sceptique, j’ai testé ce langage "Equus" et je peux vous confirmer que sur des dizaines de chevaux avec lesquels j’ai eu l’occasion de pratiquer cette forme de communication, tous m’ont donné les résultats prévus.
Sans contrainte, ni douleur ni brutalité.extrait Hippo News
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Une revue Pat Parelli
Pour les “accros” de Pat Parelli et de sa méthode “Parelli Natural Horsemanship”, il existe un magazine édité en anglais : “The international Journal of Parelli Natural Horsemanship”.Souscription internationale : US$ 45, (4 numéros/an).
Adressez-vous directement à :
PNH Office, USA - PO Box 3729 - pagosa Springs - CO 81147 USA - tel 001/970.731.9400 - fax 001/970.731.9722consulter également la bibliographie
Site officiel : Pat Parelli
L'un n'est pas l'autre : observez d'abord et forgez vous même votre opinion source : http://www.pferdezeitung.de/66.00/
Traduit et résumé par AntjeVoilà le résumé du stage Parelli, donné par le représentant de PNH allemand, Birger Gieseke (que je vais appeler BG par la suite, c'est plus court). C'était un stage d'une journée de Level 2, portant le nom bien attractif et attirant de "harmony". Il y a 4 niveaux de cours, et seul Parelli même aurait atteint le niveau 4. BG est au niveau 3 en selle et au nivau 4 au sol.
Dans la première partie du stage, les humains travaillent avec des humains: des couples se forment, l'un des deux ferme les yeux et l'autre doit le manipuler avec son langage de corps (presser, tirer, actions propres). ensuite BG fait jouer un jeu de réaction parce que réagir vite serait important avec les chevaux.
je ne vais pas entrer en détail ici, ca n'a rien à voir avec les chevaux.
Quant aux niveaux PNH, le candidat qui veut obtenir un certain niveau peut se faire filmer et ensuite envoyer le vidéo à BG. L'agence PNH (donc, BG) va ensuite le valoriser et déterminer si le candidat a obtenu le niveau. Or, dans ce stage, il s'est révélé que BG ne regarde pas toujours les vidéos avec assez d'attention. d'où résulte la question, selon quels critères les vidéos sont valorisés? Est-ce tout relatif?
Bon, le stage commence donc. Il y a 7 chevaux dans le manège plus l'entier quarter-horse de BG. Première question de BG: "votre cheval cède et vous fait des déplacements latéraux. cela vous suffit-il?" Lui-même donne la réponse:"non". Car le but de Level 2 c'est de faire plus de choses plus rapidement, mais avec moins d'effort.
BG fait une démonstration avec son entier: il prend le carrot stick (rien d'autre qu'une cravache) et tape à droite et à gauche du cheval, sur le sol, en s'éloignant jusqu'au bout de sa longe de 4m et en retournant ensuite. Le cheval ne bronche pas, mais il remue quand même légèrement la tête. Voilà donc la démonstration d'un friendly game. La spectatrice du stage et autrice de l'article se demande comment le cheval comprend que, lors d'une action si violente, il doit rester sans broncher ou alors céder. Explication: lors d'un friendly game, le meneur est détendu et c'est ca qui fait comprendre au cheval qu'il ne doit pas céder. La spectatrice se demande quand même comment le cheval puisse reconnaître un meneur relax si celui-ci tape avec une cravache par terre, à 30 cm de lui. En fait, la plupart des chevaux sont restés sans broncher... quand les meneurs se sont trouvés au bout de la longe. Pas quand ceux-ci se sont rapprochés du cheval. Même si ca marche, on se pose la question de savoir si c'est un vrai entraînement anti-peur ou un simple conditionnement à la cravache.
Ensuite c'est le tour d'un premier jeu de porc-épic. BG "enveloppe " son cheval avec la longe (je ne sais pas vous dire les détails, juste qu'il a mis la longe autour des antérieurs, des postérieurs, l'encolure, le dos...) et tire dessus pour avoir une réaction du cheval (il doit céder, avancer).
(voir sur http://www.pferdezeitung.de/66.00/ l'illustration)Entre deux porc-épics, un exercice du sorte "comment monter sur le dos d'un cheval sans selle". BG demande au cheval de baisser l'encolure, se met à son côté, se penche sur l'encolure en disant qu'ainsi, quand le cheval lève l'encolure, ca permettrait de se faire soulever sur son dos. Une méthode pas sans dangers: un jeune arabe secoue sa cavalière, pliée sur son encolure, dans toutes les directions, tel un taureau espagnol.
Lors du prochain exercice porc-épic, les meneurs apprennent à faire céder l'avant-main et l'arrière-main rien qu'avec leur regard, et ca ne donne pas de problèmes. Ensuite, le meneur doit poser une main sur le garrot et faire céder l'arrière-main du cheval avec son regard et puis le cheval doit céder jusqu'à ce qu'on voie l'oeil opposé du cheval. Dans ce contexte, BG explique les 4 phases d'intensité et dit aux meneurs de pratiquer longtemps phase 1 (la plus douce) pour passer rapidement par la phase 2 et 3 jusqu'à 4, de sorte que le cheval craigne déjà la phase 4 et réagisse déjà lors de phase 1.
Prochain exercice: mener un cheval sans longe, et ceci dans les 3 allures et sans que le meneur pousse son propre cheval. Ceci doit être effectué par d'autres meneurs qui passent à proximité. Après quelque temps, cet exercice marche plutôt bien.
Ensute: les déplacements latéraux et le recul sans longe. Cela se passe plutôt bien, car la plupart des meneurs ont choisi le pare-bottes comme ligne de démarcation, tandis que BG demande le déplacement latéral à son entier au milieu du manège (pas et trot) en lui piquant ses index d'une facon rhythmique dans les côtes.
Pendant que les participants s'exercent, BG demande à son entier des déplacements latéraux au trot le long du côté court; il doit faire au moins 8 vas et viens. Ensuite, il le fait reculer 2 côtés longs de manège. L'entier proteste en gromellant, mais il ne bronche pas. Pour les déplacements latéraux, BG recommande aux meneurs de pousser les jambes du cheval avec leurs propres pieds. Action qui peut devenir dangereuse: l'auteur de l'article avait entendu parler d'une ex-stagiaire qui a manqué se faire taper dessus par les sabots de son cheval: pendant que BG s'occupait d'un cheval difficile, les participants devaient demander 7(!) tours de manège de déplacement latéral à leurs chevaux. Le cheval de cette dame, sinon très calme et sage, en avait marre et a montré son désaccord après les 7 tours. Les spectateurs avaient objecté si ce n'était pas suffisant, mais BG avait dit, non non, continuez (!)
Ensuite, l'auteur demande à BG combien de temps on devrait demander cet exercice très demandant au cheval. Sa réponse: "jusqu'à ce que le cheval dégouline de sueur."
C'est là où j'ai eu mon haut-de corps! Les spectateurs aussi. Ils s'attendent que BG éclate de rire et dit que c'est une blague, mais ce n'est pas le cas. Par contre, BG explique que 90% des chevaux ne sont pas assez demandés mentalement et 70% des chevaux physiquement, et parmi les chevaux-loisir il y a tellement de chevaux gros, et dans la plupart des cas, leurs cavalières (il a dit "cavalières", hein, pas "cavaliers"), leur ressemblent. Deuxième haut-de-corps face à un tel non-respect! En plus, dit-il, les chevaux sont raides dans la tête, pas physiquement, car un cheval est à même de se gratter la croupe avec ses dents juste après s'être levé...
Entre-temps, les chevaux ont travaillé pendant 1 heure ¾ sans interruption et l'autrice demande s'il n'est pas temps pour une petite pause. Ce serait logique, car les chevaux ont besoin d'un peu de temps pour "digérer" ce qu'ils viennent d'apprendre. mais BG dit que non, dans la harde, le cheval n'aurait pas de pause non plus... il n'a apparemment pas encore vu des hardes de chevaux où la plupart somnole. Aussi, il ne s'est sûrement pas encore apercu qu'un cheval qui exerce une pression sur un cheval inférieur arrête cette pression quand l'autre cède. Natural horsemanship???
Afin de démontrer à l'auteur que les chevaux ont déjà eu pas mal de pauses et de récompenses ce jour, il demande à une participante: "combien de fois as-tu déjà caressé ton cheval ce matin?" la participante, un peu timide:" ben, assez souvent." BG à l'auteur:"eh bien, tu vois!" non, BG ne récompense pas son cheval. Il ne dit pas aux participants que leurs chevaux sont bons, qu'ils doivent les récompenser et que les chevaux ont besoin d'une pause pour comprende ce qu'ils ont appris.
Donc, pas de pause, mais BG s'occupe plus intensivement d'un cheval qui ne recule pas encore bien. Il chasse littéralement le cheval vers l'arrière, en le tapant avec la cravache, et le fait marcher contre le pare-bottes, ceci minimum 5 fois - boum. Un miracle que le cheval a encore confiance en l'humain après. c'est maintenant le tour de la proprio, le cheval s'approche dangereusement d'autres chevaux en reculant, mais BG ne dit rien: c'est la façon du cheval pour se soustraire au recul (!). par terre se trouve une selle western que la proprio n'a pas vu, et toujours en reculant, le cheval se prend un sabot postérieur dans un des étriers. Ce n'est qu'après 10 secondes que la proprio arrive à calmer le cheval et à libérer son sabot. Avec un cheval plus hystérique cela aurait sans doute donné un malheur. BG n'a pas bronché et il n'a pas dit "attention la selle"...
Maintenant, les participants montent. Bien sûr, pas tous réussissent à monter avec le corps-penché-sur-l'encolure. ils doivent demander au cheval de céder l'encolure à droite et à gauche la longe dans la main, le reculer sans rênes ni longe dans la main, seulement avec l'assiette et les jambes. Si ca ne marche pas, le cheval est posé devant le pare-bottes dans un angle rectangulaire, et ensuite le cavalier doit taper sur le pare-bottes, avec la cravache, à droite et à gauche de la tête. Résultat: dans beaucoup de cas, les chevaux ont peur, mais ils ne reculent pas. Ensuite, la longe est décrochée du licol, mise par terre, et les cavaliers doivent maintenant faire des cercles autour. La tête du cheval est limité à l'extérieur en penchant la cravache en avant, afin de simuler un round-pen. La plupart des cavaliers arrive à faire l'exercice au pas, quelques-uns au trot, et BG y arrive au galop. Il contourne et contourne et contourne sa longe dans des voltes interminables.... avec ca, l'auteur associe la maxime de BG quant à la compréhension d'un exercice: une fois c'est rien du tout. deux fois c'est le hasard. Trois fois c'est de la chance. Quatre fois c'est du destin. Cinq fois c'est le début de la compréhension. Donc, BG galope autour de sa longe, pas sans taper dessus le cheval d'une participante qui, en faisant l'exercice, s'est trop approché de son cercle, mais même au moment où le cheval est assez éloigné de son cercle. BG, une personne qui a du respect devant un cheval???
Ensuite, la pause. Oui, finalement! Et là j'ai dû rigoler et penser à Laurent et sa comparaison avec une secte: BG demande aux participants de crier le cri de rassemblement "Savvy" (=savoir comment) et de claquer leurs mains sur la tête. D'ailleurs, l'autrice aussi fait des allusions de secte... pendant la pause, l'auteur interviewe BG sur de différents sujets. Elle essaie même de lui construire des ponts pour ses réponses afin qu'il admette qu'il a peut-être commis une erreur. elle demande s'il faut vraiment être aussi dur que ca avec les chevaux, sans respecter personnalité, niveau d'éducation, souplesse physique et âge et sans doser la longueur des exercices. Mais BG ne cède pas d'un millimètre. Aussi, elle entame le sujet de la participante dont le cheval a manqué la blesser avec ses ruades, lors des 7 tours de déplacement latéral et elle demande si dans ce cas-là l'entraînement n'est pas allé un peu trop loin. Réponse de BG: "pas du tout. Dans un tel cas, la dame aurait dû demander encore un huitième tour." l'auteur en reste bouche bée. Moi aussi!
Remarques ultérieures:
Ses collègues western disent de lui "parmi les plus durs c'est le plus dur." "lors d'un concours, il fatigue son cheval à 40 degrés à l'ombre, de sorte que celui-ci ne sait plus rien, et ensuite il participe à l'épreuve."
Lors d'un de ses stages, il a fait reculer son entier, dans la facon habituelle, sans regarder à droite et à gauche, de sorte à causer un accident lors duquel une participante a été gravement blessée. Le tribunal l'a condamné à une amende.
Une des colistières de ma liste allemande "travail au sol" m'a fourni du matériel ultérieur, car elle aussi a participé comme spectatrice à un stage de BG. Selon elle, ce stage n'était pas très différent de celui décrit. BG est quelqu'un d'auto-suffisant et de hautain, mais qui répond aux questions qu'avec un torrent de paroles - de sorte que le demandeur oublie sa question - ou avec des réponses préfabriquéss.
Mon commentaire: les témoins de Jehovah, les agents de vente multiniveau et autres sectes sont aussi très bons dans ca. Là où la moutarde m'est vraiment monté au nez c'est quand BG a demandé aux participants d'effectuer les 7 jeux de facon très hative, que leurs chevaux les connaissaient ou pas. Après un jeu - réussi ou non - ils devaient tout de suite commencer le prochain jeu, et ceci, si possible, sans parler au cheval. Alors les participants ont essayé tant bien que mal. Mais croyez-vous qu'ils ont appris quelque chose?
Là je me suis dit, c'est vraiment le comble: J'ai les 7 jeux sur des feuilles recues par fax il y a longtemps. Et là il est écrit très clairement et nettement: "respecte toujours la suite des jeux.
Commence toujours par jeu no. 1 et continue seulement avec le prochain jeu si ton cheval a parfaitement compris le jeu précédent et il l'effectue à 100%."
BG ne respecte nullement cette maxime que je trouve très importante, que je considère être la base de tout NH! CA c'est censé être PNH ou NH tout court??? comme j'ai déjà dit, il y a beaucoup de bonnes choses en PNH, des choses très utiles, dont surtout les 7 jeux (quand on respecte la maxime citée!). il y a aussi des choses que je trouve obsolètes et pas utiles pour moi et mon cheval - j'en ai déjà parlé. PNH n'est pas ma seule et unique "religion" (BG est, bien évidemment, fortement contre les mélanges de méthodes - pas moi).
Mais je ne tolère pas qu'un système qui a de bonnes bases soit tellement traîné dans la boue par un "représentant" ignoble qui n'est pas digne de ce nom. Heureusement, la plupart des cavaliers en Allemagne sont au courant de la différence entre PNH et BG. Je répète, Pat Parelli est beaucoup plus agréable avec humains et chevaux, et s'il savait ce qu'il fait BG, s'il le voyait en action (en douce bien sûr, car sinon il ne montrerait pas son vrai visage), il ne serait ûrement spas d'accord, donc, ne soyez pas ecoeurés de PNH. PNH et BG ne sont pas la même chose. il y a sûrement des représentants PNH qui méritent ce nom.
Amitiés
Antje
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